La question musicale et électro de Sudan Archives avec «The BPM»
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Ambiance club avec l'artiste américaine Brittney Parks, connue sous le nom de Sudan Archives. Elle est actuellement en tournée américaine pour présenter son troisième album The BPM.
Le titre de ce troisième album est presque un manifeste. « BPM » comme « battement par minute », c'est l'unité de mesure utilisée pour exprimer le tempo de la musique ou le rythme cardiaque, quantifié par le nombre de battements se produisant en une minute.
Brittney Parks joue avec les rythmes et les styles sur cet album. Après avoir exploré sa féminité noire sur son premier album (Athena en 2019) puis revisité son adolescence sur son deuxième opus (Natural Brown Prom Queen), l'artiste multifacette poursuit sa quête musicale, elle qui est devenue une sensation de la pop indépendante en 2017 avec le titre. devenu un tube « Come Meh way »
En 2017, Brittney Parks, alias Sudan Archives, n'a que 23 ans mais fait déjà montre d'une singularité, avec ce métissage r'n'b, soul, électro et afropop. On y entend aussi un violon électrifié, car c'est la marque de fabrique de cette musicienne autodidacte qui a commencé son apprentissage dans l'orchestre de son église à Cincinnati dans l'Ohio.
On l'entend jouer de l'instrument sur plusieurs titres, et on peut y déceler les influences de la musique folk irlandaise, comme sur le titre « She's got pain ». Elle ne se sépare pas de son violon. On la voit en jouer sur ses clips et sur scène, mêlant donc ses influences pop avec la technologie.
Brittney Parks a travaillé son instrument en autodidacte puis a étudié l'ethnomusicologie à l'université de Pasadena. C'est parce qu'elle s'intéressait à ses racines africaines que sa mère l'avait surnommée « Sudan », d'où ce nom de scène. Elle a aussi, à ses débuts, confié avoir été inspirée par nombre de musiciens africains, et notamment le Camerounais Francis Bebey et le violoniste soudanais Asim Gorashi.
Sur ce nouvel album The BPM, elle explore effectivement deux autres sources d'inspiration, la musique électronique : la house de Chicago et la techno de Detroit, les deux villes dont sont originaires ses parents.
Cela s'entend particulièrement sur le titre « A bug's life ».