Migrants et réfugiés : comment améliorer leur accès à la santé ?
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À l’occasion de la Journée internationale des migrants, nous parlons de leur accès aux soins. Selon l’OMS, on comptait plus d’un milliard de personnes en déplacement dans le monde en 2022, soit environ une personne sur huit. Particulièrement exposées aux maladies transmissibles ou aux affections d’origine alimentaire ou hydrique pendant leur parcours migratoire, ces populations peuvent également avoir besoin d’un suivi pour des maladies chroniques. Or, de nombreux obstacles peuvent entraver leur accès aux soins. Comment améliorer l’accès aux soins des personnes migrantes ?
La journée internationale des migrants donne l’occasion d'évoquer différents aspects de la santé des personnes qui ont quitté leur pays d’origine et disposent ou non d’un titre de séjour.
Cette situation d’éloignement des populations implique de nombreuses spécificités en termes de troubles et d’affections, mais aussi en lien avec la problématique clé de l’accès aux soins pour les personnes exilées ou réfugiées, au cours du parcours migratoire, comme à l’arrivée. L’accueil sanitaire des migrants - qui constituent un groupe hétérogène aux besoins de santé diversifiés - doit en théorie être une étape importante en matière de dépistage, en particulier des maladies asymptomatiques ou bénignes, qui peuvent présenter des complications sévères.
Populations vulnérablesDes dispositifs spécifiques existent en France pour permettre d’être pris en charge, y compris lorsque l’on n'est pas en possession d’un titre de séjour en règle (l’Aide Médicale d’État concerne les personnes étrangères arrivées, depuis plus de trois mois), mais l’information n'est pas toujours accessible et adaptée, et de nombreuses personnes migrantes, par méconnaissance ou par crainte, restent éloignées du système de soins.
Méconnaissance des dispositifsDes O.N.G. travaillent spécifiquement auprès des populations les plus vulnérables, souvent éprouvées sur le plan psychologique et physique par leur parcours migratoire. Les difficultés de logement, les antécédents médicaux, les différences culturelles et linguistiques, les traumatismes associés aux violences basées sur le genre sont autant de facteurs qui rendent complexe cette prise en charge des patients migrants.
Avec :
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Camille Moreau, responsable des activités médicales au centre d’accueil de jour à Pantin de Médecins sans frontières
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Dr Sandra Petiot, médecin anesthésiste réanimateur à Paris et médecin bénévole à la Clinique Mobile à Porte de la Villette, au nord de Paris, pour MSF
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Amoss Makohe, Doctorant en Psychopathologie clinique à l'Université de Yaoundé 1 au Cameroun, et ancien staff MSF Espagne comme Responsable des Activités Santé Mentale et Soutien Psychosocial aux côtés des migrants à Agadez au Niger
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Un reportage de Raphaëlle Constant
► En fin d’émission, nous parlons de l’inauguration d’une unité de crise, au sein de la maison des adolescents de l’hôpital Cochin, l'unité Weiji. Cet hôpital de jour a vocation à accueillir les adolescents et leurs familles en situation de crise aigüe. Reportage de Louise Caledec.
Programmation musicale :
► The Caveman - Gatekeepers (ft Pa Salieu)
► Enny – Selfridges