Quand nos os retourneront à la terre
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Narrateur(s):
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Amandine Longeac
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Charlotte Gagnor
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Lise Gillet
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Auteur(s):
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V.E. Schwab
À propos de cet audio
Une vie pour l'aimer
Une nuit pour mourir
L'éternité pour se venger
Alice pensait avoir un brillant avenir devant elle... jusqu'au soir de sa mort – laquelle ne marque pourtant pas la fin de son histoire. Le lendemain matin, elle découvre l'inimaginable : elle est devenue une vampire. Sans aucun souvenir des événements de la veille, affamée et horrifiée, elle va tout faire pour retrouver la trace de celle qui l'a transformée, la mystérieuse inconnue avec qui elle a passé la soirée.
Plus d'un siècle auparavant, Charlotte fait la connaissance de Sabine. Très vite, elle trouve en la jeune veuve une confidente, une mentor et même une amante. La nuit où elles se jurent que jamais rien ne pourra les séparer, Sabine fait d'elle une vampire. C'est là le début d'une histoire d'amour passionnelle, longue de plusieurs décennies, qui finit par s'étioler à mesure que les instincts de prédatrice de Sabine prennent le dessus sur son humanité.
Entre les deux femmes commence alors un jeu du chat et de la souris, entre jalousie féroce et promesses éternelles, qui laissera tout un tas de cadavres dans leur sillage... jusqu'à Alice. Dans ce roman à tiroirs dans la veine de La Vie invisible d'Addie Larue, V. E. Schwab tisse un récit de mort, de résurrection, de faim et de rage, mais surtout de vengeance qui saura traverser les âges.
Please note: This audiobook is in French.
©2025 V.E. Schwab (P)2025 W.F. Howes LtdJe répondrais que tout dépend du genre de lecture qu'apprécie le lecteur. Quand nos os retourneront à la terre est dans la même lignée à mon avis que La vie invisible d'Addie Larue. De par son type de récit et de narration. Les deux romans sont très différents, mais tous deux très contemplatifs, la plume est très belle et métaphorique. Les plus grandes différences entre les deux, autres que celui-ci porte sur les vampires et le féminisme, c'est d'un, Quand nos os retourneront à la terre retrace en alternance le passé de trois femmes et que ce roman est plus volumineux que La vie invisible d'Addie Larue. Normal puisque on suit le passé de trois personnes plutôt qu'une seule. Ils se ressemblent à propos de deux principaux éléments : l'immortalité, la beauté et le fardeau que cette immortalité peut apporter et leur style contemplatif. Si vous cherchez un style différent et que vous n'aimez pas les gros pavés slow-burn, Quand nos os retourneront à la terre n'est pas pour vous. Je peux comprendre que certains lecteurs ont été déçus et ont trouvé la narration lente. Ce qui n'a pas été mon cas.
Je me suis passionnée par les récits des trois femmes. Plus sur celle de Maria au début. Une femme qui était, dirait-on, destinée à être différente, à être vampire. Elle avait déjà la soif de vivre en tant que mortelle : alors en tant que vampire ? Ouf. Je l'aimais bien dans ces premiers siècles. J'ai aimé suivre ses rencontres avec certains des siens qui l'ont guidée en tant que jeune vampire. À ce moment-là, elle avait encore son humanité. Au fil des siècles, elle finira par la perdre. En général, je trouve Maria séduisante,fascinante et profonde en tant que personnage. Elle nous montre ce que serait vraiment un vampire réaliste : une enveloppe immortelle qui renferme un intérieur pourissant au fil des siècles. On ne voit pas tout de suite que ce sont des vampires. Ils ne sont que sensibles au soleil, ils n'y brûlent pas, on les voit dans les miroirs. Etc, ils ont l'air normaux jusqu'à qu'ils sortent les canines, mais ils sont des êtres très seuls qui perdent peu à peu contact que l'être humain qu'ils ont cessé d'incarner à leur mort. C'est vraiment le roman de vampire le plus réaliste que j'ai lu. Si les vampires existaient, ils seraient ainsi. Le seul stéréotype de vampire qu'il y a, c'est qu'il leur une autorisation pour entrer dans un nouveau lieu, mais dans la version de V.E Schwab, ils peuvent obtenir eux-mêmes l'autorisation en faisant leur tout le territoire qu'ils désirent.
J'ai aussi beaucoup aimé le parcours de Charlotte. Oui, il est vrai qu'il arrive très tardivement, mais il n'aurait pas pu être placé avant. Et bon, le fait qu'il soit tardif et narré en seul coup sans alternance, ne m'a pas agacée. Je l'ai savouré. Déjà, j'ai aimé la saveur Jane Austen de ce parcours et je me suis passionnée pour son histoire avec Sabine. Au début, belle, enivrante et pour finir très toxique.
Si au début je n'aimais pas particulièrement le parcours et le personnage d'Alice, j'ai aimé son développement et l'apparition de la nouvelle Alice. Vraiment, cette narration n'est pas longue lorsque l'on ne se dépêche pas et que l'on ne fait que savourer. Tout cela résulte d'une oeuvre complexe avec des personnages complexes dont il est très intéressant de suivre le parcours.
N'ayez crainte, si vous aimez les oeuvres lentes et contemplatives, mais que vous êtes lassé des vampires, vous pourriez être étonné par cette oeuvre, sa finalité, son absence de manichéisme. Si vous connaissez Carmilla et avez aimé, vous aimerez Quand nos retourneront à la terre. Car si de prime abord, l'ennemie pourrait être vite indiquée, on voit que d'autres personnages peuvent cacher un travers. Car l'immortalité, si elle existait, serait vraiment une malédiction. Irréversible, jeunesse, mais qui vient avec de terribles prix. On est seul et on pourrit de l'intérieur. Vous verrez qu'il n'y a pas que Maria qui a perdu son humanité au bout de cinq cent années de longue existence.
La fin, elle m'a vraiment étonnée et je l'ai aimée pour cela. La seule chose que j'ai trouvé qu'il manquait était le sentiment de deuil d'Alice. D'avoir un aperçu de son avenir et qu'elle voit perdra inévitablement sa famille. Il manque un petit quelque chose à cette fin un peu abrupte, mais sinon, c'est un roman très réussi.
Vous êtes attiré maintenant ? Bien, on est en automne. C'est le temps parfait pour se plonger dans ce complexe et sombre univers à l'ambiance gothique et sensuel.
Vampires, luxure et féminisme
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