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Texte de l'audio:
Tu descends l’escalier de pierre encore tiède de la matinée, ta main glissant doucement dans le creux de mes reins, et je sens la chaleur de ton corps contre le mien. Le soleil de midi écrase la piscine dans une lumière crue et presque irréelle, l’hôtel désert en basse saison ne laissant entendre que le clapotis discret de l’eau contre les margelles et le souffle léger du vent dans les palmes. À l’ombre d’un palmier, deux transats seulement sont occupés : un Français d’une cinquantaine élégante, tempes argentées, lunettes de soleil relevées sur le front, torse nu et bronzé, et une Italienne aux courbes généreuses, maillot une-pièce noir échancré jusqu’à la hanche, seins lourds, regard sombre et profond. Je les reconnais. C'est Guillaume et Gabriela. Un couple d'amis libertins que nous avons vu à plusieurs reprises déjà. Mon chéri m'a fait la surprise en ne me disant rien de leur venue.

Je vais les embrasser et les serrer dans mes bras, trop contente de les retrouver ici. Guillaume me dit qu'avec Gabriela ils ont décidé de partir au soleil à la dernière minute et que lors d'un tchat avec David, ils ont décidé de venir nous rejoindre. Trop cool ! Nous allons pouvoir poursuivre ces vacances sous les meilleures auspices. Guillaume et Gabriela sont un couple très amoureux et libertin depuis quelques années seulement. Mais depuis leur reconversion, ils n'ont pas chômé. Je me souviens de notre dernière soirée où David et Guillaume m'ont prise en double. Cétait d'ailleurs une soirée chez eux. Il y avait 3 autres couples. Guillaume qui est un peu plus jeune que nous deux, a une queue imposante. J'ai toujours vu beaucoup de désir dans les yeux de Guillaume à mon égard. David le sait et ca l'excite particulièrement. Gabriela quant à elle, est une belle femme, 100% italienne, cheveux noirs mais qu'elle teint quand même, yeux de braise et un corps qui ne laisse aucune queue indifférente. Après nos retrouvailles, nous prenons le soleil en silence, seulement troublé par le clapotis régulier de l’eau et le souffle discret du vent. Gabriela nous demande si on souhaiterait boire quelque chose. Puis elle se lève alors, passe devant nous avec une lenteur presque théâtrale, ses hanches ondulant sous le tissu tendu, une serviette jetée sur l’épaule comme un accessoire de scène ; elle s’arrête au bar de la piscine pour commander puis Guillaume la suit pour aller l'aider, effleurant le bas de son dos du bout des doigts avec une familiarité qui ne laisse aucun doute sur leur complicité. Tu me regardes ; je te regarde ; nous savons tous les deux ce qui est en train de se jouer.

Ils reviennent avec les sangria. Gabriela s’assoit à côté de moi, sa cuisse effleurant la mienne sans insistance apparente, mais la chaleur de sa peau est immédiate, presque brûlante. Ses doigts se posent sur mon avant-bras pour souligner une remarque anodine sur la mer, la chaleur, la liberté hors saison, et ils y restent une seconde de trop, traçant une ligne invisible de désir. Guillaume s’installe près de toi, parle de la météo, des meilleurs spots de plongée, du silence délicieux de l’hôtel désert, mais ses yeux ne quittent pas mes seins, mon ventre, l’ombre entre mes cuisses. Tu souris, un sourire en coin, presque imperceptible, et je sais que tu lis en moi comme dans un livre ouvert ; je sais que tu lis en eux aussi...

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