Obtenez 3 mois à 0,99 $/mois

OFFRE D'UNE DURÉE LIMITÉE
Page de couverture de Bobards sur Bobines

Bobards sur Bobines

Bobards sur Bobines

Auteur(s): Jean-Claude (Alias Mike Rétro)
Écouter gratuitement

À propos de cet audio

Bobards sur Bobines, c’est un podcast à l’ambiance de polar, où Mike Rétro et Velda Scope enquêtent sur les films noirs oubliés ou cultes des années 40 à 60. Une analyse au scalpel, un ton à la Audiard, une ambiance jazz poisseuse et des vérités tapies dans l’ombre. Chaque épisode explore un film différent, entre chronique cinéphile, dialogues mordants et révélations de coulisses. Un vendredi sur deux Préparez-vous à marcher dans la brume… caméra à l’épaule.Jean-Claude FROTIN Art
Épisodes
  • LA TIGRESSE - 1949 - Too Late for Tears
    Nov 28 2025
    La Tigresse - 1949 - (Too Late for Tears)

    Un film noir vénéneux, restauré et redécouvert

    Dans ce nouvel épisode de Bobards sur Bobines, on plonge dans l’un des films noirs les plus vénéneux de la fin des années 40 : La Tigresse (Too Late for Tears, 1949).
    Une route nocturne, un jet de valise qui tombe du ciel, et une femme prête à tout pour garder un pactole qui ne lui était pas destiné. Lizabeth Scott y incarne Jane Palmer, une prédatrice froide, lucide, dangereuse, dont la cupidité n’a rien à envier aux criminels professionnels.
    On revient sur la production chaotique du film, les tensions de 1949, la chute des studios, l’ascension des indépendants, et la restauration miraculeuse menée par UCLA et la Film Noir Foundation.

    Entre analyse narrative, esthétique du noir, jeu d’acteur et héritage cinéphile, La Tigresse révèle une modernité troublante : un miroir sombre où l’argent dévore tout, même l’âme.

    un épisode d'un peu plus de 30 minutes, mais ce film n'est pas tout à fait comme les autres.

    Installez-vous, l’épisode 19 vous emmène au cœur d’un film ressuscité.

    Pour les autres épisodes de Bobars sur Bonines, c'est par ici
    Mais si vous préférez les romans noirs, ça se passe du côté de Chroniques Noires
    N'oubliez-pas de visiter aussi le site Livres et saveurs si vous voulez en savoir plus sur un film ou un roman traités dans ces podcasts.

    La Tigresse (Too Late for Tears) est disponible en Blue-Ray ou DVD chez Amazon

    Voir plus Voir moins
    37 min
  • LA GRANDE HORLOGE -1948
    Nov 14 2025
    🎬 Bobards sur Bobines – Épisode 18 La Grande Horloge (1948)

    Un voyage dans la tour Janoth, un gratte-ciel où l’on ne craint ni les ruelles sombres ni les voyous nerveux…
    Ici, le danger porte un costume impeccable, surveille ses employés d’un œil glacé, et laisse l’horloge décider du sort des hommes.

    Dans cet épisode, je vous entraîne dans La Grande Horloge (The Big Clock, 1948), un thriller noir où Ray Milland se retrouve traqué par sa propre organisation.
    Un film élégant, venimeux, d’une modernité étonnante : pouvoir, surveillance, rythme implacable du temps… tout y est.

    Contenu de l’épisode :

    • Analyse du film et de sa mise en scène
    • Portrait de Charles Laughton, patron tyrannique et glaçant
    • Fonction symbolique de l’horloge et de l’immeuble Janoth
    • L’héritage du film dans les thrillers modernes
    • Ambiance film noir, sons et atmosphères

    Pour retrouver l’article complet, les visuels et les ressources annexes :
    👉 https://livresetsaveurs.fr/la-grande-horloge-1948/

    Pour découvrir tous les épisodes :
    👉 https://bobards-sur-bobines.lepodcast.fr/

    Bonne écoute, et merci de soutenir l’émission !

    Voir plus Voir moins
    21 min
  • LA CITE SANS VOILES - 1948
    Oct 31 2025
    🎬 La Cité sans voiles (1948) – Jules Dassin

    New York, 1948. La pluie colle aux trottoirs, les réverbères halogènent des silhouettes pressées, et quelque part un détective allume une cigarette qu’il n’a plus envie de finir.
    Dans cette ville sans sommeil, Jules Dassin plante sa caméra et réinvente le film noir.
    Fini les décors en carton et les nuits de studio : la ville devient vivante, sonore, imprévisible.

    🕯️ Un film noir à ciel ouvert

    La Cité sans voiles (The Naked City) n’est pas un simple polar.
    C’est une déclaration d’amour au chaos urbain.
    Dassin filme New York comme un organisme : ses veines, ses artères, sa sueur et son vacarme.
    Chaque plan montre la vraie vie, celle des ouvriers, des ménagères, des policiers éreintés et des passants anonymes.
    On ne regarde plus un décor, on traverse un monde.

    📷 Entre Weegee et le réalisme poétique

    Le photographe Weegee, célèbre pour ses clichés nocturnes du New York criminel, hante le film de son œil brut et lumineux.
    Son livre The Naked City inspira directement le titre et l’esthétique du projet.
    Dassin reprend cette vision documentaire, mais y insuffle une chaleur humaine inédite.
    Chaque lumière, chaque reflet dans une vitrine semble raconter une histoire.
    Le flash devient projecteur, et la ville un théâtre d’ombres et de vérités.

    🎙️ Mark Hellinger, la voix de New York

    Producteur et journaliste, Mark Hellinger prête sa voix au film.
    C’est lui qui prononce cette phrase d’ouverture devenue légendaire :
    « Il y a huit millions d’histoires dans la cité sans voiles. Celle-ci en est une. »
    Sa narration donne au film une âme, un ton entre reportage et confession.
    Hellinger meurt avant la sortie du film ; sa voix reste comme un écho amoureux à une ville qu’il connaissait par cœur.

    🏙️ Héritage et modernité

    À sa sortie en 1948, le film divise mais marque l’histoire du cinéma.
    Deux Oscars – montage et photographie – saluent ce tournant esthétique.
    Mais l’héritage le plus fort se trouve ailleurs : Dragnet, Naked City et plus tard Law & Order reprendront son ADN.
    Friedkin, Lumet ou Scorsese y puiseront leur réalisme urbain et leur tension morale.
    Dassin a ouvert la voie à un cinéma qui n’imite plus la vie, mais la saisit à la volée.

    🎧 L’épisode

    Dans cet épisode de Bobards sur Bobines,
    on explore les coulisses de ce tournage en pleine rue,
    la bataille entre vérité et fiction,
    et la manière dont Dassin a fait basculer le film noir dans la modernité.
    Un hommage vibrant à une époque où les rues de New York écrivaient le scénario à la place des scénaristes.

    📻 Écoutez l’épisode complet sur
    bobards-sur-bobines.lepodcast.fr
    ou retrouvez la version enrichie sur
    YouTube.


    🎙️ Note du chroniqueur


    Ce podcast fait partie de la série Bobards sur Bobines, où chaque épisode explore un film noir, un polar oublié ou un chef-d’œuvre du crime filmé.
    Ici, pas de leçon, juste le plaisir de redonner voix aux images, aux ombres et aux cinéastes qui ont façonné le regard des générations.


    New York, la pluie, les néons, et cette idée que le vrai héros du film noir… c’est toujours la ville.


    🎧 Retrouvez tous les épisodes sur
    bobards-sur-bobines.lepodcast.fr
    et suivez la chaîne
    YouTube @lejc50.


    Voir plus Voir moins
    23 min
Pas encore de commentaire