Comment perçoit-on les risques d’inondation dans une société traversée par des crises multiples ? Et comment ces perceptions influencent-elles la cohésion sociale entre communautés différentes ? Cet épisode revient sur la recherche menée par Dima El Khouri, docteure en géographie, qui explore les dynamiques en jeux entre résidents libanais et réfugiés syriens, confrontés à des risques communs dans un contexte socio-politique tendu. Au cœur de cette recherche, une ambition claire : mieux comprendre les facteurs qui favorisent ou freinent la cohésion sociale, pour proposer des stratégies de réduction des risques inclusives et adaptées à toutes les populations, réfugiées ou non.

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Elles sont peu visibles, souvent oubliées des dispositifs d’accueil, et pourtant bien présentes : les personnes âgées réfugiées. Dans le contexte de l’exil provoqué par l’invasion de l’Ukraine en février 2022, la Fondation de l’Avenir et la Fondation Croix-Rouge française ont soutenu une recherche inédite sur les conditions de vie et d’accès aux soins des Ukrainiens âgés ayant trouvé refuge en France.

Dans cet épisode, Armelle Klein, docteure en socio-démographie retrace les réalités de ces trajectoires silencieuses et interroge la capacité de notre société à accueillir dignement ces femmes et ces hommes, dont le vieillissement s’ajoute aux épreuves de l’exil.

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Alors que l’élan de solidarité envers les réfugiés ukrainiens semblait exemplaire au début du conflit, qu’en reste-t-il aujourd’hui dans l’accès aux soins ? Cet épisode revient sur une recherche soutenue par la Fondation Solimut et la Fondation Croix-Rouge française, qui explore les obstacles persistants rencontrés par ces exilés en France : non-recours aux services, limites du système de santé, malentendus culturels, ou encore inégalités de traitement selon les profils.

À travers des témoignages et une enquête de terrain, Ludovic Joxe, docteur en sociologie, interroge la réalité de la prise en charge des personnes vulnérables dans un contexte d’urgence prolongé. Derrière la fin du « tapis rouge », une question centrale : comment garantir une continuité des soins digne et équitable pour tous ?

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Comment les activités physiques et sportives peuvent-elles favoriser la reconstruction des liens sociaux pour les personnes en situation de grande vulnérabilité ? À travers son enquête de terrain et des observations au sein de structures d’accueil, Julie Duflos, docteure en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) met en lumière le potentiel du sport comme outil de réinsertion, mais aussi les limites des dispositifs actuels face aux inégalités d’accès et aux discriminations persistantes. Cette interview invite à repenser le rôle du sport dans les politiques sociales, en s’appuyant sur les voix des personnes concernées et sur l’analyse rigoureuse d’un contexte souvent invisibilisé.

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Georges Djohy est socio-anthropologue. Il a étudié l’économie et la sociologie rurales à l’Université de Parakou (Bénin) et est titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale de l’Université de Göttingen (Allemagne). Depuis 2008, il participe à des recherches sur les systèmes (agro)pastoraux peuls, avec un accent sur les changements environnementaux et socio-technologiques. Il s’intéresse à plusieurs thématiques, notamment le changement climatique, l’aide humanitaire, le genre et l’inclusion sociale, l’utilisation durable des terres, l’innovation locale et l’action collective des associations (agro)-pastorales; et a (co)-publié de nombreux articles et contribué à des ouvrages collectifs.

https://www.fondation-croix-rouge.fr/wp-content/uploads/2019/07/fcrf_pdlf23_djohy-promo18_juillet19_fr.pdf

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Sociologue de l’environnement, chercheure associée au Centre d’études et de recherche travail, organisation pouvoir à Toulouse, Aude Sturma s’intéresse au lien entre santé et environnement, plus particulièrement aux interactions complexes entre normes environnementales, organisation sociale, pouvoir politique local et système institutionnel. A travers ses différents terrains de recherche notamment réalisés dans l’océan Indien, elle s'intéresse aux liens entre gouvernance locale de l’eau et précarité sanitaire.

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Dans un contexte où les politiques publiques privilégient le maintien à domicile des personnes âgées avec le soutien de la famille, cette recherche interroge la réalité de cette prise en charge en Polynésie française. Cet épisode revient sur la recherche de Lauriane Dos Santos, docteure en sociologie, qui explore les situations d’isolement social et de précarité vécues par les aînés au sein d’un territoire ultramarin marqué par de fortes solidarités familiales… mais aussi par des inégalités croissantes. Cette interview propose une plongée au cœur d’une société en transition, où vieillir « en famille » peut aussi signifier s’exposer à de nouveaux risques invisibles.

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Sociologue français. Depuis 2017, Thibaut Besozzi mène des recherches sur le sans-abrisme et l’urgence sociale à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en partenariat avec la DDETS54, le CCAS de Nancy, la Métropole du Grand Nancy et l’association Ars. Ses recherches se situent au carrefour de la sociologie urbaine, de la marginalité et du travail social. Il a notamment publié Idées reçues sur les SDF (Cavalier Bleu, 2020) et « La structuration sociale du monde des sans-abri » (Sociologie, Vol. 12, 2021).

À partir d’une enquête ethnographique menée au sein d’un dispositif expérimental d’hébergement pour personnes en situation de grande marginalité (le « Village d’insertion »), à Nancy, Thibaut Besozzi détaille ici les enjeux sanitaires, corporels et identitaires que recouvre l’intervention socio-esthétique qui y a été prodiguée auprès des sans-abri.

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