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Page de couverture de Frank Braley, pianiste

Frank Braley, pianiste

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À propos de cet audio

De façon un peu familière, on aurait tendance à considérer que, dans la vie musicale belge, Frank Braley fait partie des meubles. Très exactement depuis le 31 mai 1991. Ce jour-là, âgé de 22 ans, ce jeune pianiste français inscrit à la dernière minute au Concours Reine Elisabeth, premier étonné de se retrouver en finale, éblouit la salle Henry le Bœuf, les téléspectateurs et surtout le jury en ne jouant ni Bartok, ni Brahms, ni Rachmaninov, ni Tchaïkovski, mais le Quatrième concerto de Beethoven. Audace suprême de la simplicité. Banco : il remporte le Premier Grand Prix et le Prix du Public. Né à Paris en 1968, Braley avait joué aussi du violon avant de tomber amoureux, pour reprendre ses propres mots, de ce magnifique gros jouet qu’est le piano. Ce qui ne l’empêche pas par ailleurs der confesser qu’il rêve de jouer l’harmonica, forcément plus transportable. Il est devenu pianiste professionnel sans pression familiale, sans renoncer aux plaisirs de la jeunesse et, presque 35 ans plus tard, il reste un pianiste respecté sure la scène internationale sans avoir rien perdu de sa simplicité, de sa sincérité et de son refus des convenances. Braley est le premier à dire que le Concours Reine Elisabeth a changé sa vie. Tant et si bien que, pas ingrat pour un sou, il y est d’ailleurs revenu plusieurs fois. Comme membre du jury – ce qui est un cursus normal pour un ancien vainqueur – mais aussi comme chef d’orchestre ayant dirigé les demi-finales, ce qui est plus inhabituel. C’est qu’entretemps, chambriste passionné et apprécié de ses collègues, il a poussé la musique de chambre jusqu’à diriger, pendant cinq ans, l’orchestre Royal de Chambre de Wallonie, et pas seulement au Concours. Une expérience qu’il définit aujourd’hui comme parenthèse incroyablement enrichissante tout en précisant qu’il ne pense pas être vraiment un chef. Avant d’ajouter, l’instant d’après, qu’il aimerait quand même diriger Le sacre du printemps. Dans ses rêves figure aussi celui de développer des capacités d’improvisateur pour jouer du jazz, et d’être capable de chanter tout en s’accompagnant au piano. Pour nous faire le Winterreise ? Nullement : pour chanter Bohemian Rhapsody. Car Braley, qui répète volontiers que Le romantisme, ce n’est vraiment pas mon esthétique et dont, effectivement, le répertoire semble s’arrêter à Beethoven et Schubert pour ne reprendre qu’à Debussy et Gershwin, se définit aussi comme grand fan de Queen et de Muse. Tout en précisant qu’il préfère la musique où l’on se passe de mots et que, donc, il n’aime pas l’opéra. Pas plus, d’ailleurs, que Tintin ou les huitres Le 12 décembre, Frank Braley donnera au Cercle Gaulois à Bruxelles un récital au bénéfice de l’Institut d’Etudes pour la Justice.

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