Il y a des artistes qui composent des chansons,

et puis il y a ceux qui composent leur vie avec les mêmes notes que leurs émotions.

Maro Dell fait partie de cette famille-là.

Une famille rare, celle où l’on écrit non pas pour séduire, mais pour survivre.

J’ai eu la chance de passer un long moment avec lui, un moment suspendu, où l’on découvre que derrière le nom d’artiste, il y a un homme : Raymond Chareyre.

Un homme de musique depuis les années 80, un homme de bals populaires et de nuits de fête, un artisan du son qui n’a jamais oublié d’où vient la sincérité.

Et puis, la vie lui a imposé un silence brutal.

De ce silence est née une chanson : « Je suis seul perdu ».

Écrite en quelques heures, comme on panse une blessure profonde.

Une chanson qui n’est pas qu’un cri… mais un hommage, une lettre d’amour, un souffle laissé à tous ceux qui, un jour, ont eu mal très fort.

Dans cette interview, Maro Dell s’est confié comme on ouvre un carnet intime :

le gamin derrière les claviers,

l’artisan qui façonne les sons comme on sculpte le bois,

l’homme qui a traversé les bals des années 80, les tournées, les studios, les doutes,

les renaissances aussi.

Il y a parlé de son parcours, de ses rencontres, de ses virages,

et de cette force incroyable qu’a la musique quand elle devient lumière dans les nuits les plus noires.

Écouter Maro Dell, c’est se rappeler que certaines chansons ne se consomment pas :

elles se vivent.

Elles s’écoutent les yeux fermés,

comme quand on a besoin de retrouver une part de nous qu’on croyait perdue.

Merci à toi, Raymond,

pour la confiance, pour les mots,

pour cette humanité qui ne triche pas.

L’interview sera diffusée vendredi 14 novembre à 21h sur Plus FM Mazamet,

et disponible désormais en podcast sur Spotify,

dans Les Grands Entretiens de Nikos.

Certaines voix ne font pas que chanter.

Elles réparent.

La tienne en fait partie.

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