Épisodes

  • Cinéma: «Le Chant des forêts», trois générations à l'affût dans les Vosges
    Dec 16 2025

    Dans le film Le Chant des forêts, le réalisateur Vincent Munier revient sur les terres qui l’ont façonné : les Vosges, leurs clairières, leurs brumes et leurs présences discrètes. Il signe un film intime, presque murmuré, où trois générations se retrouvent autour d’une même passion pour le sauvage et l’art de l’affût. Il répond aux questions d'Elisabeth Lequeret.

    À écouter aussiLe réalisateur Amine Adjina explore « l'univers du cinéma méditerranéen » avec « La petite cuisine de Mehdi »

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  • Le scénariste Wilfrid Lupano pour la bande dessinée «Le mètre des Caraïbes»
    Dec 14 2025

    Les révolutionnaires français avaient pensé imposer leur système métrique aux États-Unis. À la fin du XVIIIᵉ siècle, un scientifique français avait été envoyé pour faire la promotion de cette invention révolutionnaire, mais il est enlevé par des pirates au large de la Guadeloupe. Le scénariste Wilfrid Lupano et le dessinateur Léonard Chemineau tirent de cette histoire une bande dessinée d'aventure, comique et historique, Le mètre des Caraïbes, publiée aux éditions Dargaud.

    À lire aussiJérémie Dres mène l'enquête sur sa famille dans la BD «Les fantômes de la rue Freta»

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  • Touhfat Mouhtare, entre les Comores et la France, vivre sous le radar avant la reconnaissance
    Dec 11 2025

    Autrice de trois romans, l'écrivaine d'origine comorienne revient dans son nouveau livre Choses qui arrivent, aux éditions Bayard, sur une époque marquante dans sa vie. Quand, étudiante en France, elle a manqué un rendez-vous avec l'administration pour renouveler son titre de séjour, la plongeant dans quatre ans de clandestinité. Un récit qui vient d'être couronné par le prix littéraire de la Renaissance Française 2025.

    Née aux Comores, Touhfat Mouhtare a grandi entre son île et plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Venue à Paris pour y poursuivre ses études, elle vit aujourd’hui en France. Elle est l’autrice de trois livres : Âmes suspendues (Coelacanthe, 2011), Vert cru (KomEdit, 2018, mention spéciale du prix du Livre insulaire au salon d’Ouessant), ainsi que Le Feu du milieu (Le Bruit du monde, Prix Alain Spiess du deuxième roman 2022). Son nouveau livre s'intitule Choses qui arrivent (Bayard).

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  • Le dessinateur belge Philippe Geluck expose le Chat au musée Maillol à Paris
    Dec 10 2025

    L'artiste et dessinateur belge Philippe Geluck est mis à l'honneur au musée Maillol à Paris. Une exposition lui est consacrée jusqu'en mai 2026 ainsi qu'à son personnage de bande dessinée fétiche Le Chat. Un monsieur Chat en costume cravate coloré, absurde, parfois stupide, souvent philosophe. Les bandes dessinées du Chat ont été traduites en 17 langues, le personnage félin a été décliné en programme télévisé La minute du Chat et il aura bientôt un musée à sa gloire à Bruxelles.

    À écouter aussi2. Le chat acte XVI : Le nouveau Philippe Geluck

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  • Le réalisateur Amine Adjina explore «l'univers du cinéma méditerranéen» avec «La petite cuisine de Mehdi»
    Dec 9 2025

    Quand un cuisinier s'emmêle les cuillères... Un premier long métrage, en salles à partir du mercredi 10 décembre en France, raconte les tiraillements de Mehdi, jeune Français d'origine algérienne, qui cache à sa mère sa liaison avec Léa et sa passion pour la gastronomie française. Aussi, quand sa copine insiste pour rencontrer sa mère, le jeune homme va trouver la pire des solutions. Amine Adjina, réalisateur de La petite cuisine de Mehdi, est notre Invité culture.

    À lire aussiIl était une fois l'Histoire de France avec Amine Adjina

    À réécouter aussiL'autre et soi-même, la vérité révélée

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  • Nicolas Daubanes expose au Panthéon ses dessins monumentaux à la poudre d'acier
    Dec 8 2025

    Direction le Panthéon à Paris où sont exposées, jusqu'au 8 mars 2026, les œuvres d'un artiste contemporain : Nicolas Daubanes. Dans cette exposition intitulée Ombre est lumière, et à travers plusieurs dessins monumentaux réalisés avec de la poudre d'acier, l'artiste plasticien rend hommage aux insurgés de la Commune, aux déportés de la Seconde Guerre mondiale et aux résistants de la guerre en créant un dialogue avec l'architecture et les sépultures du temple républicain.

    Si vous voulez en savoir plus: Exposition Ombre est lumière. Mémoires des lieux

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  • «La chanson française un peu beaucoup passionnément», un livre et une déclaration d'amour à la musique
    Dec 5 2025
    L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient...
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  • Sarah Lélé: entre la Belgique et le Cameroun, le stand-up comme miroir social
    Dec 3 2025

    C'est une voix unique du stand-up francophone : dans son spectacle La mauvaise éducation, Sarah Lélé mêle l’humour à la réflexion sur l’identité, la double culture et les héritages coloniaux. Entre calme scénique et punchlines cinglantes, elle interroge les normes et les regards croisés entre l’Europe et l’Afrique.

    ► La mauvaise éducation, de Sarah Lélé, au théâtre des Mathurins jusqu’au 30 décembre. Et aussi sur Amazon Prime Video, où elle est l’une des invitées d’honneur du Gala Juste pour rire.

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    3 min