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Page de couverture de J'habite où je lutte

J'habite où je lutte

J'habite où je lutte

Auteur(s): Vanessa Jérome et Pierre-Luc Landry
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À propos de cet audio

J’habite où je lutte est un balado de recherche-création présentant une série de conversations thématiques. Changement climatique, perte de la biodiversité, insuffisances démocratiques, montée des inégalités et des exclusions sont autant de thèmes qui nourrissent ces conversations qui entrelacent arts, littérature et sciences humaines et sociales pour cerner au plus juste les défis du moment et envisager des scénarios de transformation du monde depuis une perspective intellectuelle et artistique.

Interdisciplinaires, ces conversations sont conçues comme un lieu de discussion et d’expérimentation pour le grand public autant que pour les professionel·les et les artistes des domaines convoqués. Elles mobilisent des acteurs et actrices du monde des arts et des médias, de la recherche et de l’enseignement, qui se rassemblent autour d’une volonté commune : construire un espace public critique, et engagé dans la transformation du monde.

Construites à partir d’une grande variété de productions - textes publiés ou inachevés, photos, récits, œuvres littéraires, musiques et sons incalculés, vidéos, images, réflexions saisies sur le vif -, chaque conversation est un lieu d’accueil des diversités, et offre l’occasion d’entendre une sélection d’histoires, personnelles ou communautaires, ancrées dans la francophonie d’aujourd’hui.

© Vanessa Jérome et Pierre-Luc Landry (CC BY-NC-ND)
Art Sciences sociales
Épisodes
  • Épisode 3 — Pétale 2 — Pièces parlées de May Telmissany
    Oct 27 2025

    Migrante, voyageuse, nomade, l’écrivaine canado-égyptienne May Telmissany nous offre quatre courtes pièces parlées sur son expérience de déplacement de l’Égypte au Québec et à l’Ontario, ses allers-retours à contre-saison et son affinité avec le nomadisme, inspirée de sa lecture du traité de nomadologie de Gilles Deleuze et Félix Guattari.

    Ces fragments sont tirés de son ouvrage Ceci n’est pas un paradis, traduit de l’arabe par Mona Latif-Ghattas et publié en français par les éditions Mémoire d’encrier.

    L’expérience de ce pétale s’accompagne d’un habillage sonore immersif composé par Pierre-Luc Landry à partir d’enregistrements réalisés par Ahmad Aiuby, Thomas Ryder Payne, L. W. Dickens, August Sandberg, Genghis Attenborough, Klank Beeld et Enquiring Ear, et viennent prolonger la réflexion nomade de l’autrice en lui offrant une résonance sensorielle.

    Bonne écoute.

    Pour la liste des textes cités et pour découvrir d’autres ressources, rendez-vous sur notre site web à l’adresse jhabiteoujelutte.com.

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    17 min
  • Épisode 3 — Pétale 1 — Entretien avec Philippe Yong
    Sep 29 2025

    Imaginant Montréal comme “la Babylone parfaite, multiculturelle et ouverte” qu’elle incarne parfois au yeux de celleux qui sont de passage, Philippe Yong s’est laissé séduire par la plus francophone des métropoles nord-américaines.

    Venu en famille “tenter sa chance”, il a dû refaire ses preuves en tant qu’enseignant dans un monde professionnel où les titres scolaires et l’expérience acquise ailleurs ne valent pas toujours ce que l’on imagine.

    Ni tout à fait l’égal de Québécois·es aux yeux desquel·les il reste un immigré, ni tout à fait chez lui dans une France qui ne lui est plus si familière, il vit sa migration comme un décentrement. Exilé de l’intérieur, son centre de gravité oscille, “perdu quelque part au milieu de l’Atlantique”.

    Du sentiment d’incomplétude, de trouble identitaire et de la nécessité de s’ancrer ici malgré des forces contraires, il a fait la matière de ses deux premiers romans. Des personnages sensibles, déracinés, prennent vie dans les pages qu’il n’aurait sûrement jamais écrites s’il était resté à Paris. C’est ainsi dans la cité montréalaise, dont la cartographie lui échappe encore en partie, qu’il est devenu écrivain.

    Un statut qui est aussi l’occasion de faire de belles rencontres et de persévérer dans la découverte de cette terre d’Amérique du Nord qui reste, à ses yeux, en partie insaisissable.

    Pour consulter la biographie de notre invité Philippe Yong, la liste des textes cités dans l’épisode et d’autres ressources, rendez-vous sur notre site web à l’adresse jhabiteoujelutte.com

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    56 min
  • Épisode 3 — Exils — Noyau — Habiter l’exil
    Sep 15 2025

    “Déplacé·es”, “déraciné·es”, “exilé·es”, “réfugié·es”, “expatrié·es”, “immigré·es/émigré·es”... tant d’images, pour ne pas dire de clichés, tant de jugements, pour ne pas dire d’injustices et de discriminations, accompagnent les termes qui s’offrent dans notre vocabulaire pour nommer les réalités et les expériences nécessairement plurielles de celles et ceux qui ne sont pas resté·es là où iels sont né·es.

    Enseignant·es, chercheur·euses, écrivain·es, artiste·s, nos invité·es ont accepté avec beaucoup de sincérité et de générosité de parler de leurs déplacements. Plus ou moins forcés et fréquents, ces derniers font sens en tant qu’agencements complexes d’espoirs, de rencontres et de déchirements.

    Toujours là-bas et en même temps ici, peut-être bientôt ailleurs, nos invité·es vivent à l’endroit où se tiennent celleux qui apprennent à s’inscrire dans des lieux inconnus, peuplés de gens qui ne les attendaient pas.

    Étranger·ères aux yeux des autres et parfois à elleux-mêmes, iels s’expérimentent dans l’entre-deux, dans l’interstice - instables, hybrides, ambivalent·es, en mouvement.

    Notre hôte

    Au moment de la création de J’habite où je lutte, nous avions le désir que ce projet soit un espace d’accueil et de rencontres, appropriable par toutes celles et tous ceux qui partagent notre envie de penser le monde et de le transformer.

    Nous sommes donc ravi·es que Florian Grandena nous ait proposé de travailler, pour ce troisième épisode, sur le thème de l’exil.

    Pour exprimer toutes ses complexités, nous avons pensé cet épisode comme une fleur. Autour du noyau qu’est cette table ronde s’organisent plusieurs pétales faits d’entretiens individuels. Dans une conversation-tige, nous déployons, pour finir, quelques réflexions suscitées par les échanges avec nos invité·es et par la lecture de textes que nous nous réjouissons de vous faire (re)découvrir.

    Pour consulter la liste des textes cités, la biographie de nos invité·es et d’autres références liées à l’épisode, visitez notre site web à l’adresse jhabiteoujelutte.com.

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    1 h et 48 min
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