«Il y a une beautépoignante qui enveloppe les îles de Guadeloupe. Un paradis tropical bercer par le soleil et caressé par les alizés.

Mais sous sa terre rouge, entre ses plantations et les murs usés par le temps, se cache une histoire plus sombre.

Une histoire de chaînes, de silences et de résistance. »« Ces îles, découvertes par Christophe Colomb en 1493, connaîtront leurvéritable transformation économique seulement au XVIIe siècle, lorsqu’ellescommencèrent à prospérer sur la peau des esclaves africains déportés.

Des hommes, des femmes, des enfants… arrachés à leurs terres, emportés à travers l’océan pour travailler dans les rizières de canne à sucre, pour alimenter une production de rhum destinée à l’Europe et à ses richesses. »« Aujourd’hui, grâce au projet de l’UNESCO ‘La route des esclaves – Traces, mémoires en Guadeloupe’, ces voix brisées retrouvent leur place.

Dix-huit sites historiques, disséminés entre Basse-Terre, Grande-Terre, Marie-Galante et Terre-de-Bas, racontent – pierre après pierre – la douleur, la survie et la dignité d’unpeuple effacé de l’histoire officielle mais vivant dans la mémoire de ces terres.»Bienvenue dans ce voyage dans le temps, entre les ruines et les chuchotements d’un archipel qui n’oublie pas. C’est «La Route des Esclaves en Guadeloupe, Traces, Mémoires en Guadeloupe».