Épisodes

  • À la Une: Donald Trump humilié après la chute d'Uvira, à l'est de la RDC
    Dec 13 2025

    En une d’Ouragan, chute de la ville d’Uvira ou quand Donald Trump est défié par Kigali. Lorsque le président américain s’est personnellement engagé dans la médiation entre Kinshasa et Kigali, ses équipes parlaient d’un tournant historique, d’un accord capable de stabiliser définitivement l’est de la RDC, écrit le trihebdomadaire kinois.

    Moins d’une semaine après la signature des accords de Washington, « la réalité du terrain lui inflige une humiliation brutale. La ville d’Uvira est tombée entre les mains de l’AFC/M23 et des troupes rwandaises », commente Ouragan. Et avec cette chute, lit-on, « c’est toute la crédibilité du dispositif diplomatique américain qui est mise à rude épreuve. Car Uvira n’est pas une ville parmi d’autres. C’est un verrou militaire, politique, logistique. Un passage essentiel dans la configuration sécuritaire du Sud-Kivu, mais aussi un pont connectant l’espace du Katanga, longtemps considéré comme intouchable par la rébellion, soutenue par le Rwanda, n’est pas seulement un revers, c’est une démonstration de force qui balaie d’un geste l’ambition affichée par la Maison Blanche ».

    Ouragan estime que la prise de la ville d’Uvira provoque un choc. « C’est véritablement un deuil de toute une région traumatisée par plus d’une décennie de guerre ». Congo Nouveau rebondit sur le même sujet et pointe une « dichotomie entre la rhétorique de paix et les réalités du terrain ». Elle met en lumière, poursuit-il, « les défis immenses auxquels Kagame et ses partenaires sont confrontés ». Pour Congo Nouveau, « alors que certains plaident pour une application rigoureuse des termes de l’accord et une surveillance internationale accrue, d’autres pointent du doigt l’absence de mécanismes contraignants pour garantir la mise en œuvre effective des engagements ».

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    Exposition des « failles béantes de la gouvernance de Kinshasa »

    Les critiques du président Félix Tshisekedi sur l'urbanisme, les embouteillages et insalubrités à Kinshasa sont à lire dans Africanews. Pour ce tabloïd, « rarement un président n’avait osé pointer du doigt l’inefficacité de l’administration urbaine avec autant de rigueur ». Félix Tshisekedi n’a pas fait dans la dentelle face aux parlementaires réunis pour un congrès lundi dernier, commente Africanews pour qui « le président a tranché dans le vif et exposé les failles béantes de la gouvernance de Kinshasa, et tout particulièrement celles du gouverneur Daniel Bumba Lubaki ».

    Le chef de l’État a dressé un portrait désastreux de la capitale congolaise. Insalubrité galopante, insécurité rampante, et gestion chaotique des infrastructures : le trihebdomadaire estime que « les mots de Félix Tshisekedi ont sonné comme un véritable cri de déception face au rendement du gouverneur ».

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    Escortes et signaux prioritaires interdits

    Escortes et signaux prioritaires sont interdits jusqu'à nouvel ordre, affiché la Une dans le quotidien Le journal. Il annonce que le gouvernement a interdit l’usage d’escortes, de sirènes, de gyrophares et de feux multicolores sur toute l’étendue du territoire national, et ce jusqu’à nouvel ordre.

    Dans un télégramme datant du 8 décembre, le vice-premier ministre en charge de l'Intérieur et de la Sécurité explique que cette décision fait suite à l’utilisation abusive d’escortes par des personnes non autorisées. Le Journal décrit une décision qui intervient alors que de nombreux Congolais « dénoncent l’incivisme routier de plusieurs autorités politico-militaires, accusées d’utiliser leurs escortes pour circuler en sens interdit, notamment dans les principales artères de Kinshasa ».

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  • À la Une: accord sans poignée de main à Washington, bras de fer politique à Kinshasa et départ anticipé à la Monusco
    Dec 6 2025

    Ouvrons avec Forum des As, qui revient sur l’accord de jeudi soir à Washington entre les présidents congolais entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame : « Un accord de paix sans poignée de main », titre le quotidien. « La cérémonie s’est déroulée sans poignée de main dans un climat tendu, sous la médiation de Donald Trump, explique Forum des As. À l’affiche, le président américain tentait de détendre le climat dans son emphase habituelle ». Dans les faits, écrit Forum des AS, « les gestes des deux présidents ont montré tout sauf de l’amour, de la sympathie entre eux. Félix Tshisekedi et Paul Kagame ne se sont pas fixés les regards. Une attitude inhabituelle en pareilles circonstances »

    Sur le même sujet, le Nouvel Observateur titre : « Tshisekedi - Kagame à Washington, entente impossible entre deux hommes diamétralement opposés ». À scanner les propos et gestes des deux protagonistes, le bihebdomadaire émet beaucoup de réserves dans le succès de cette rencontre entre deux hommes et affirme sans détour que « rien ne rapproche Félix Tshisekedi et Paul Kagame ». Et de résumer : « Le président congolais tient au départ des soldats rwandais de son territoire avant tout accord. Le président rwandais, qui a fait des FDLR son fonds de commerce depuis le génocide qui a ébranlé son pays en 1994, tient mordicus à la neutralisation de ces forces négatives avant d’aller à un quelconque accord de paix avec la RDC »

    Le « miracle » de Trump pour la paix en RDC

    C'est à lire dans Ouragan. Pour le tabloïd, la date restera avec Trump qui « a imposé sa marque, son style, son énergie ». Et le trihebdomadaire d’ajouter : « Kagame a reconnu une opportunité géopolitique. Tshisekedi a assumé un tournant diplomatique majeur. Mais la paix, elle, reste un chantier herculéen. Les mots sont posés. Les engagements sont écrits. La scène mondiale applaudit. Il reste désormais à voir si, derrière les projecteurs de Washington, les armes se tairont vraiment dans les collines du Nord et Sud-Kivu. Donald Trump promet un miracle. L’Afrique, elle, attend la preuve ».

    La coalition « Sauvons la RDC » interdite

    Le régime Tshisekedi ferme la porte au retour politique de Joseph Kabila, C’est à retrouver dans Econews. Le trihebdo affirme que le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a frappé fort : « la plateforme "Sauvons la RDC" de l’ancien président Joseph Kabila est désormais interdite d’activités sur tout le territoire national. Un coup d’arrêt majeur aux ambitions politiques du Raïs, toujours en exil et condamné à mort par la Haute Cour militaire ». Le document, sans ambiguïté du numéro 2 du gouvernement selon Econews, « instruit les services de sécurité et les administrations locales de bloquer toute initiative, réunion ou mobilisation liée à cette structure ». Le journal note que cette interdiction est une « manière de jauger la capacité de Kabila à manœuvrer depuis l’extérieur ».

    Monusco : Bintou Keïta s’en va !

    C'est à lire dans La Tempête des Tropiques. Elle a quitté Kinshasa, fin novembre, mettant fin à quatre années à la tête de la Mission des Nations unies. La diplomate guinéenne a expliqué que son départ, initialement prévu pour février 2026, avait été avancé à la fin novembre. Cela relève d’une « décision personnelle ». Les confrères soulignent que ce départ précipité suscite beaucoup de commentaires, mais la mission assure que le départ n’est pas totalement une surprise.

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  • À la Une : le faux soft power du Qatar en RDC et une milice à la porte de Kinshasa
    Nov 29 2025
    Ouvrons avec ce titre dans la Tempête des tropiques : plusieurs accords bilatéraux conclus entre la RDC et le Qatar Le président Félix Tshisekedi a reçu, le vendredi 21 novembre à Kinshasa, l’émir de l’État du Qatar, venu en mission officielle. Les deux dirigeants ont présidé la cérémonie de signatures de six protocoles et mémorandums d’attente incluant le domaine des ports, domaine juridique, transports et l’exemption des visas. Une diplomatie de milliards sans investissements réels Mais le Potentiel prévient en titrant : Qatar–RDC, une diplomatie de milliards sans investissements réels. Pour ce quotidien, les 21 milliards de dollars américains annoncés autour de ces accords avec le Qatar s’inscrivent dans ce rituel : « Ce n’est pas une rupture dans la politique économique du pays, écrit le journal, c’est une répétition parfaitement exécutée de son vieux théâtre de promesses. » L’autre illusion, poursuit le Potentiel, « se trouve dans la perception d’une relation exceptionnelle entre Kinshasa et Doha. En réalité, écrivent nos confrères, l’émir du Qatar voyage constamment et reproduit le même scénario dans de nombreux pays. Il signe des mémorandums spectaculaires, il promet des investissements grandioses qui n’ont souvent pour fonction que de créer une formidable image diplomatique. Les chiffres annoncés lors de ces visites, disent enfin nos confrères, ne reflètent pas un budget engagé, mais un langage politique. Ils servent à asseoir le statut international du Qatar, à montrer la vitalité de sa diplomatie, à afficher son intérêt pour divers partenariats sans pour autant déployer un seul dollar. Ce n’est pas de l’investissement, c’est du soft power chiffré. » Le Tabloïd enchaine : « L’absence de détails ou de précisions financières confirme que l’annonce relève davantage du souhait que de l’engagement. Aucun document ne mentionne une allocation du fonds souverain qatari, aucune structure de financement n’a été dévoilée, aucun calendrier n’a été fixé, aucune priorité n’a été définie, aucun consortium industriel n’a été identifié. Tout ce qui aurait donné un début de crédibilité économique à cette annonce manque. Ce qui reste est une image diplomatique, une phrase lourde de chiffres, mais vide de contenu opérationnel. Le Qatar n’a pas engagé 21 milliards. Il a simplement inscrit la RDC sur la longue liste des pays avec lesquels il entretient une relation de façade qui lui coûte peu et lui rapporte beaucoup en visibilité stratégique ». Econews va au-delà des apparences sur sa manchette. Entre Kinshasa et Kigali, l’émir du Qatar choisit son « ami » Kagamé. L’escale de l’émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad, à Kinshasa, brève après un séjour de trois jours à Kigali, révèle des divergences significatives dans les relations du Qatar avec la RDC et le Rwanda. « L’émir, écrit le trihebdomadaire, a affiché une nette préférence pour le président Paul Kagamé ». Le Tabloïd revient sur les « tweets en arabe décrivant Paul Kagamé comme son « ami » et saluant des « relations solides et croissantes », contrastent fortement avec les discussions plus réservées évoquées pour Kinshasa. » La milice Mobondo est aux portes de Kinshasa C’est dans le quotidien le Journal. Alors qu’on ne cesse de compter des morts à l’est, les lignes bougent à l’ouest de la RDC. Les miliciens Mobondo tuent et la tension reste vive. Dans le village de Nkana, territoire de Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe, à la limite de la commune kinoise de Maluku, le bilan des violences attribuées aux miliciens Mobondo est revu à la hausse, depuis l’attaque menée dimanche 23 novembre, par ces hors-la-loi. Selon le quotidien kinois, « la population a découvert de nouveaux corps sans vie, lundi et mardi 25 novembre dans une forêt voisine et le bilan est revu à la hausse, soit vingt-cinq civils tués. Cette tuerie se fait par la machette ». Mercredi matin, les attaques se poursuivaient sur le terrain, notamment dans le village de Mpuki-Nsele, dans la commune de Maluku. Le Journal s’inquiète : « Ces milices groupes persistent à commettre des meurtres depuis 2022, ciblent des postes de police et récupèrent des armes, augmentant ainsi leurs capacités. » Une réunion restreinte a été présidée par le chef de l’État afin de prendre des dispositions sécuritaires sur Kinshasa. Chirurgie esthétique : la pratique de BBL interdite en RDC C’est à lire dans le quotidien Le Phare. Le ministre de la Santé publique, Samuel Roger Kamba a annoncé, mercredi, la fermeture de tous les centres esthétiques proposant des injections et des interventions de type « Brazilian Butt Lift, BBL ». C’était en plénière de l’Assemblée nationale, devant les députés qui voulaient en savoir un peu plus sur toutes ces structures informelles pratiquant ces actes ...
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  • À la Une : les léopards pour le Mondial, la famille Tshisekedi dans la tourmente
    Nov 22 2025

    Le Football en Une du Potentiel : « La RDC à 90 minutes d'un retour historique Mondial, l’heure de vérité approche pour les Léopards de la RDC », écrit le quotidien.

    Qualifiée directement pour la finale des barrages intercontinentaux du Mondial 2026, la RDC connaît désormais ses potentiels adversaires. Elle affrontera le vainqueur du duel entre la Nouvelle-Calédonie et la Jamaïque.

    Selon le Potentiel, « cette finale décisive aura lieu le 31 mars 2026 au Mexique, théâtre d’un affrontement qui pourrait marquer l’histoire du football congolais. Une victoire en finale propulserait les Léopards à la Coupe du monde, une première depuis leur unique participation en 1974, soit 52 ans d’attente ».

    Face à eux, note le quotidien, « la Jamaïque apparaît comme un adversaire plus aguerri, tandis que la Nouvelle-Calédonie pourrait jouer les trouble-fêtes avec son football imprévisible ».

    « Les Léopards aux portes du Mondial », titre l'Ouragan. Le trihebdomadaire estime que la RDC « n’est plus une nation spectatrice. Elle redevient une nation conquérante. Le rêve est proche. Et les Léopards sont prêts à bondir ».

    Et en une dans Congo nouveau :

    La Belgique ouvre une enquête sur la famille Tshisekedi

    Le parquet fédéral belge qui a enregistré la plainte visant des proches du président Félix Tshisekedi a décidé d'enquêter sur les allégations de pillage des minerais du Katanga.

    Ce parquet belge a exigé, selon le trihebdomadaire, « d’accéder à l’historique complet des comptes bancaires de la première dame, Denise Nyakeru, ainsi que ceux des enfants et des frères du chef de l’État. Une décision marque un tournant majeur dans une enquête qui prend une dimension à la fois judiciaire, politique et diplomatique »

    Déposée le 8 juillet dernier, la plainte à l’origine de cette procédure émane des avocats Bernard et Brieuc Maingain, mandatés par plusieurs ONG katangaises et quatre anciens dirigeants de la Gécamines.

    Ils accusent, lit-on, « neuf membres du « clan Tshisekedi » — tous de nationalité belge — « de corruption, de détournement et de blanchiment réalisés à travers la gestion opaque de plusieurs sites miniers stratégiques dans le sud-est de la RDC ».

    Les écoles abandonnées pour l’Or, le cacao et les sauterelles

    Dans Forum des Ass, plus de 500 enseignants abandonnent la craie pour l'or et le cacao ! Ça se passe en Ituri.

    Plus de 500 enseignants des écoles publiques de la province éducationnelle Ituri 1 ont abandonné leurs postes depuis le début de l'année scolaire en ville de Bunia et dans les territoires d'Irumu, Mambasa et Djugu.

    D'après l’inspecteur provincial de cette zone éducative, poursuit le quotidien, « ces enseignants abandonnent leurs postes à la suite des activités aurifères et de la culture du cacao qu'ils jugent mieux rentable ». Pour combler ces vides, annonce Forum des Ass, un concours spécial pour enseignants est organisé.

    Dans le même chapitre et dans la même province … près d’une centaine d’enfants abandonnent l’école pour ramasser des sauterelles. C’est à retrouver dans la Tempête des tropiques.

    Ces élèves ont quitté l’école depuis le début du mois de novembre dans le territoire de Mambasa. Selon un rapport de monitoring publié mercredi 19 novembre par l’ONG Convention pour le respect des droits de l’homme, « cette déperdition scolaire est directement liée aux activités de ramassage et de vente des sauterelles »

    L’apparition de ces insectes est périodique en saison pluvieuse. Et de commenter : « Ces insectes, riches en protéines, constituent une source de nourriture occasionnelle pour de nombreuses familles, mais aussi un commerce rentable pour certains habitants ».

    L’ONG alerte conclut le quotidien kinois, « cette activité expose les élèves à la délinquance juvénile ».

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  • À la Une: Aimé Boji Sangara élu haut la main à la tête de l’Assemblée nationale
    Nov 15 2025

    À la Une d’Africanews : le plébiscite d’Aimé Boji Sangara, à la tête de l’Assemblée nationale.

    L'Assemblée nationale a couronné, jeudi 13 novembre, Aimé Boji comme son nouveau président. L’élection, commente le trihebdomadaire, « s’est tenue sans le moindre accroc. Avec un score impressionnant de 413 voix pour 423 votants et 10 bulletins nuls, Aimé Boji, député de Walungu au Sud-Kivu, s’installe ainsi à la tête de la Chambre basse du Parlement, devenant le 23ᵉ président de cette prestigieuse institution ».

    Le quotidien, Forum des ASS, rappelle qu’Aimé Boji succède ainsi à Vital Kamerhe, son ancien mentor et ancien président qui avait démissionné le 22 septembre dernier, à la suite d’une pétition.

    Ancien ministre d’État en charge du Budget, le nouveau président de l’Assemblée occupait jusqu’à tout récemment le poste de ministre d’État chargé de l’Industrie. Sur le même sujet, Ouragan affirme que Boji veut « replacer le député au centre de l’action parlementaire ».

    C’est sa priorité présentée devant ses pairs avant de prendre les commandes. L’élu a promis un Parlement respectueux du pluralisme, soucieux du bien-être des parlementaires et fondé sur la transparence.

    Aimé Boji, rapporte Ouragan, veut mettre fin aux frustrations internes par une participation équitable aux missions, une distribution équilibrée de la parole en plénière et une rémunération régulière à échéance.

    La fraude silencieuse qui aurait pu coûter cher à l’État

    C'est à lire dans le quotidien, Le Journal Trésor public. Des irrégularités dans le processus de paiement des salaires auraient gonflé les dépenses de l’État de 5,5 millions de dollars. Sur trois mois, affirme, le journal, « cette anomalie représente un risque de perte de 15 à 16 millions de dollars, en raison d’ajouts frauduleux de noms sur les listes de paie ».

    Selon ce confrère, ce document, essentiel pour payer les employés de l’État, contenait des ajouts qui n’avaient pas été approuvés par les responsables de la fonction publique, du Budget et des Finances. Il rajoute : « Il semblerait que des personnes malhonnêtes aient profité de la décision gouvernementale d’appliquer les accords de Bibwa, qui autorisaient une augmentation des salaires des fonctionnaires, pour introduire des paiements non autorisés ».

    Face à cette situation, il conclut que « le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a ordonné une révision complète de la liste de paie afin de supprimer les noms ajoutés illégalement et d’empêcher le gaspillage de l’argent public ».

    Roger Lumbala devant la justice française

    Le procès de l’ancien chef rebelle congolais Roger Lumbala s’est ouvert devant la cour d'assise de Paris, mercredi 12 novembre, devant la Cour d’assises de Paris. Poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité et participation à une association de malfaiteurs, l’ex-leader du RCD-N doit répondre d’actes présumés commis entre 2002 et 2003 dans l’est du pays, une période marquée par des violences extrêmes contre les populations civiles.

    Pour Le Potentiel, « nombreux sont ceux qui estiment qu’à défaut de poursuites élargies à tous les auteurs présumés de ces crimes, la communauté internationale risquerait d’être accusée de partialité ou de complicité par son silence face aux souffrances du peuple congolais ».

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  • À la Une: en RDC, une douzaine de partis d'opposition visés par une procédure de dissolution
    Nov 8 2025
    En Une d’Ouragan, « la purge du réseau Kabila ». Le régime Tshisekedi veut éradiquer politiquement tous ceux qui gravitent autour de Kabila, neutraliser leurs formations politiques et dissoudre toute influence héritée de l’ancien pouvoir. C’est ce qu’écrit le tri hebdomadaire. C’est dans ce cadre que le gouvernement congolais a officiellement saisi le Conseil d’État pour demander la dissolution d’une douzaine de partis d’opposition, ciblant en priorité les formations accusées de connivence avec les forces rebelles. Pour Ouragan, la décision « traduit une volonté claire du régime de frapper tous ceux qui ont participé au conclave de Nairobi, tenu sous l’égide de Joseph Kabila ». Le confrère précise que parmi les partis visés figurent le PPRD de Kabila lui-même, le LGD d’Augustin Matata Ponyo, piste pour l’émergence de Seth Kikuni, l’AAP de Théophile Mbemba, l’ATD de José Makila, l’UDA de Claudel Lubaya, le MPCR de Jean-Claude Vuemba, le MLP de Franck Diongo ainsi que l’UCP, le COFEDEC, le PNEC et l’ACDP. Sur le même sujet, le quotidien Le Journal précise que le ministère de l’Intérieur, « reproche à ces formations politiques d’avoir violé les principes de consolidation de l’unité nationale, de compromission de la souveraineté de l’État congolais et de menacer la sécurité et l’intégrité du territoire national ». « Le schéma est simple », commente le tabloïd. « Le régime veut, en clair, effacer toute trace d’influence kabiliste, imposer sa vision du patriotisme et rappeler que toute opposition tolérée doit être strictement alignée sur ses intérêts ». Pour plusieurs observateurs, écrit le quotidien kinois, « cette série de mesures traduit plutôt une dérive autoritaire, où le droit est instrumentalisé pour museler la pluralité politique et discipliner l’opposition ». Et de conclure : « Le Conseil d’État se retrouve désormais au centre d’un bras de fer politique, avec la responsabilité de légitimer ou non une décision qui pourrait redéfinir durablement la scène politique congolaise ». Grands Lacs, des chefs militaires en conclave à Kinshasa La capitale congolaise accueille, depuis jeudi, la 19e réunion des chefs d’état-major des armées de la région des Grands Lacs. Douze pays y sont représentés pour un objectif commun, celui de trouver les voies et moyens d’une paix durable dans cette région rongée par des décennies de conflits, écrit Le Quotidien. Pour nos confrères, c’est « une réunion aux enjeux stratégiques » à laquelle prennent part le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya et son homologue de l’Intégration régionale, Floribert Anzuluni. Trois jours brûlants, trois dossiers, conclut Forum des As : « l’analyse des crises persistantes dans l’est de la RDC, l’évaluation du cessez-le-feu, et la préparation des recommandations pour le sommet des chefs d’État prévu le 15 novembre ». Le quotidien espère que ces travaux techniques « changent la donne sur le terrain ». Embouteillages à Kinshasa : non gouvernée, la ville se meurt ! C'est à lire dans Econews. Le quotidien des Kinois est un calvaire quasi insurmontable, lance le trihebdomadaire : entre les embouteillages chroniques et les pluies diluviennes qui paralysent entièrement la ville, Kinshasa étouffe et a perdu de sa superbe. Le tabloïd affirme que la capitale est « presque non gouvernée ». Aujourd’hui, poursuit-il, « Kinshasa n’est plus que l’ombre d’elle-même. La capitale congolaise, gigantesque mégapole de près de 17 millions d’âmes, s’enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos et la paralysie ». Et de poursuivre : « Entre embouteillages apocalyptiques, inondations récurrentes, la ville suffoque, livrée à une déliquescence qui interroge l’absence criante de gouvernance et de vision à la hauteur des enjeux ». Econews décrit un cauchemar qui commence aux aurores quand « les artères principales de la ville se transforment en parkings géants à ciel ouvert dès les premières lueurs du jour ». Des colonnes de véhicules s’étirent à perte de vue, immobilisant les Kinois pendant des heures dans des transports en commun surchargés ou des voitures particulières devenues des prisons sur roues. Ce phénomène, conclut le trihebdomadaire, « loin d’être anecdotique, ruine l’économie de la ville, affecte la productivité des entreprises et use nerveusement une population déjà éprouvée par les crises de la vie ».
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  • À la Une: Paris échoue sa conférence sur la RDC, Boji choisi par Tshisekedi pour le perchoir
    Nov 1 2025
    D’abord ce titre dans Econews : sans les vrais acteurs du conflit, Paris rate sa conférence humanitaire sur les Grands Lacs. « La Conférence humanitaire, convoquée par le président français Emmanuel Macron, a été marquée par une absence de taille qui en souligne la portée limitée », écrit le trihebdomadaire. Alors que l’événement visait à mobiliser l’aide pour l’est de la RDC, les figures clés de la région, notamment les présidents rwandais Paul Kagame et ougandais Yoweri Museveni, n’ont pas répondu à l’appel. Seuls le Président Félix Tshisekedi de la RDC et le facilitateur de l’Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, ont fait le déplacement. Pour Econews, « ce boycott de vrais tireurs de ficelles du conflit soulève de sérieuses interrogations sur l’efficacité de l’initiative parisienne, d’autant que les processus de paix sont déjà activement menés par Washington et Doha ». Et de poursuivre : « si l’objectif affiché était de mobiliser des fonds pour l’aide humanitaire, l’échec politique à rassembler les protagonistes clés risque de réduire l’impact des annonces à un simple cautère sur une jambe de bois. Sans une feuille de route politique contraignante et partagée par tous, l’acheminement de l’aide restera périlleux, et les causes profondes des violences, intactes ». Félix Tshisekedi seul à Paris: ainsi, titre le quotidien Le Journal, qui rappelle que dans ce forum, plusieurs décisions ont été annoncées, notamment la réouverture de l’aéroport de Goma pour des vols humanitaires. Une décision contestée par le Rwanda, représenté par son ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. L'élections d'Aimée Boji Sangara au perchoir À la Une également cette semaine : « Perchoir de l’Assemblée nationale, Aimée Boji, candidat unique de l’Union sacrée », c'est dans Tempête des Tropiques. L'ancien ministre de l'Industrie Aimé Boji Sangara, a été désigné candidat unique de la majorité parlementaire pour le poste de président de l'Assemblée nationale. L'annonce a été faite mercredi par le secrétaire exécutif de l'Union sacrée de la nation (USN), André Mbata, lors d'une conférence de presse tenue à Kinshasa. Pour ce quotidien kinois, Aimé Boji devra sans nul doute succéder à Vital Kamerhe, président de son parti, UNC, contraint de démissionner à la suite du dépôt d'une pétition pour mégestion. Le profil voulu par Tshisekedi C’est à lire dans Ouragan. Le tabloïd estime qu’en optant pour Aimé Boji, le président Félix Tshisekedi envoie plusieurs messages clairs. D’abord à l’interne : l’Union sacrée reste sous son autorité directe. Toute ambition doit désormais s’inscrire dans sa ligne. Mais cette centralisation du pouvoir politique autour du président comporte un risque, commente le trihebdomadaire : « celui d’un mécontentement silencieux. Les cadres frustrés, les alliés écartés ou les provinces mal représentées pourraient, à terme, nourrir un ressentiment latent ». Déjà, en coulisses, affirme Ouragan, des murmures évoquent une « trop grande présidentialisation du pouvoir législatif ». Plusieurs ténors, à commencer par Vital Kamerhe, observent sans mot dire. En somme, conclut Ouragan, « Aimé Boji ne succède pas seulement à Vital Kamerhe : il hérite d’un symbole, celui d’une Assemblée appelée à refléter la vision du chef de l’État plutôt qu’à la contester. Et dans ce jeu d’équilibres fragiles, le silence des frustrés vaut déjà avertissement pour le nouveau chef du perchoir » Fermeté contre la fraude minière Selon Africanews, le gouvernement adopte une position ferme face à la fraude minière. Le ministre d’État chargé de la Justice a ordonné l’ouverture de poursuites judiciaires à l’encontre de toutes les personnes impliquées dans des activités frauduleuses et de contrebande liées à l’exploitation minière dans la province du Lualaba. Guillaume Ngefa, écrit le confrère, a décidé de mettre fin à l’impunité après avoir pris connaissance du rapport de la Commission nationale de lutte contre la fraude minière qui met en lumière de graves dysfonctionnements. D’après le rapport, « plusieurs sites miniers sont illégalement occupés et exploités par des réseaux de fraude et de contrebande à grande échelle ». Des civils, y compris des étrangers, ainsi que des membres des forces de sécurité, notamment des éléments de la 22ème Région militaire, de la Garde républicaine et de la police sont soupçonnés d’être impliqués dans ces activités illégales. L’auditeur général et le procureur général près la Cour de cassation, y lit-on, ont été instruits afin d’engager des poursuites sans discrimination.
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  • À la Une: RDC, Aimé Boji Sangara sort du gouvernement pour briguer le perchoir de l'Assemblée nationale
    Oct 25 2025

    Ouvrons cette revue de presse avec ce titre dans Forum des As : Assemblée nationale : Aimé Boji bouscule dans la course au perchoir. Il a désormais le feu vert de son parti et de l’Union sacrée pour postuler la succession de Vital Kamerhe, le président de l’Union pour la Nation congolaise (UNC).

    « Ministre de l’Industrie, écrit le quotidien, Aimé Boji Sangara a démissionné du gouvernement Suminwa II lundi. Il a décidé de réintégrer l’Assemblée nationale en tant que député pour devenir le candidat de l’Union Sacrée, la coalition au pouvoir, à la présidence de la chambre basse du Parlement, en remplacement de Vital Kamerhe ».

    La bataille entre Tshisekedistes s’annonce rude

    C’est ce qu’argue Congo Nouveau sur le même sujet.

    Alors que d’aucuns pensaient que l’ex-ministre de l’Industrie, Aimé Boji Sangara, était le seul candidat de l’Union sacrée de la Nation, le vice-président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, s’est aussi porté candidat pour occuper le perchoir de la chambre basse du Parlement.

    Un autre membre de la majorité s’est pointé : Beaudouin Mayo, rapporte Congo Nouveau. Pour ce tri-hebdomadaire, Aimé Boji Sangara, semble avoir la faveur des pronostics pour conquérir la présidence de cette chambre. « Mais il pourrait avant tout affronter ses autres membres de l’Union sacrée comme des challengers ».

    De son côté, Ouragan affirme que Boji bénéficie d’un soutien « discret » mais « réel » de Félix Tshisekedi. Et que les rapports entre Boji et le leader de son parti Kamerhe se sont « distendus ».

    Pour les esprits éclairés commente le tabloïd, « le plan visant à installer l’ex-membre du gouvernement au perchoir aurait été soigneusement élaboré depuis plusieurs semaines afin de tourner la page Kamerhe, dont la gestion et les ambitions personnelles susciteraient de plus en plus de réserves au sein du cercle présidentiel ».

    Baisse du dollar face au franc congolais

    Sur un autre chapitre : « Tous bernés ! On gagne en taux de change, on perd en pouvoir d’achat » … c’est dans les colonnes d’Econews.

    Le journal affirme que la récente et spectaculaire appréciation du franc congolais face au dollar présentée par les autorités comme une victoire est une illusion. Sur le terrain, écrit-il, « c’est un casse-tête pour les Congolais. Alors que la monnaie nationale se renforce, le pouvoir d’achat, lui, s’effondre, les prix des produits de base ne suivent pas la baisse du taux de change, contraignant les ménages à débourser plus pour un même panier ».

    Loin de renforcer l’économie nationale, lit-on, « cette appréciation subite du franc congolais se révèle être un piège pour l’œil : aux conséquences dramatiques, laminant le pouvoir d’achat des ménages et fragilisant la trésorerie des entreprises ».

    Selon le tri-hebdomadaire, « pour une large frange de la population, la Banque centrale, dont la mission est d’assurer la stabilité, a créé une situation de précarité perçue comme une véritable escroquerie ».

    « Une situation paradoxale où la force affichée de la monnaie se traduit par un appauvrissement général », commente Econews.

    Enfin dans l’Avenir, un massacre silencieux décime les hippopotames

    Depuis mars 2025, un massacre silencieux décime les hippopotames dans la plaine de la Ruzizi et à Uvira, révèle le quotidien. Deux à trois individus sont abattus chaque mois, suscitant l’indignation des habitants et des experts.

    Les villageois observent cette hécatombe avec horreur, lit-on : « Le Groupe de travail sur les hippopotames alerte sur un écocide imminent. La situation est aggravée par la militarisation croissante de la région. Les hommes armés les traquent sans relâche, rendant toute protection locale inefficace ».

    Face à cette crise, conclut l’Avenir : « la mobilisation locale et internationale devient impérative. Sensibilisation, renforcement des patrouilles et collaboration scientifique sont les seuls moyens pour espérer sauver les hippopotames d’Uvira avant qu’il ne soit trop tard ».

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