Page de couverture de Retour sur l'impact des tarifs avec la ministre de l'Industrie Mélanie Joly – 10 décembre 2025

Retour sur l'impact des tarifs avec la ministre de l'Industrie Mélanie Joly – 10 décembre 2025

Retour sur l'impact des tarifs avec la ministre de l'Industrie Mélanie Joly – 10 décembre 2025

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L’annonce hier soir de la démission de l’ambassadrice du Canada à Washington attire de nouveau l’attention sur les tensions commerciales entre le Canada et l’administration Trump. Et dans la foulée de cette nouvelle Jamieson Greer, le principal négociateur commercial du président Trump, a déclaré aujourd’hui lors d’un événement du Atlantic Council, un groupe de réflexion à Washington, que l’administration envisage de rompre l’accord de libre-échange trilatéral avec le Canada et le Mexique, pour se tourner vers des accords séparés. Tout cela alors que les tarifs douaniers américains frappent durement plusieurs secteurs de l’économie canadienne, que ce soit l’acier, la foresterie, l’automobile et, bien sûr, leurs travailleurs. Pour en discuter, Marc-André Cossette reçoit la ministre de l’Industrie, Mélanie Joly. Le Canada aura bientôt un nouvel ambassadeur à Washington. C’est hier soir que nous avons appris que Kirsten Hillman quittera son poste d’ambassadrice au début de la nouvelle année. Madame Hillman représente le Canada à Washington depuis six ans. Elle a joué un rôle central dans la négociation de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique et de l’accord de Partenariat transpacifique. Elle est aussi devenue la première femme à occuper ce poste prestigieux. À son arrivée au caucus ce matin, le premier ministre Mark Carney a qualifié madame Hillman d’ambassadrice “exceptionnelle.” Mark Carney a ajouté qu’il nommera le successeur de madame Hillman dans les prochaines semaines. Pour en discuter, Marc-André Cossette reçoit Louise Blais, ancienne ambassadrice et représentante permanente adjointe du Canada à l’ONU de 2017 à 2021. Après deux baisses successives, la Banque du Canada maintient son taux directeur à 2,25 %. Elle juge que ce niveau est « essentiellement approprié pour maintenir l’inflation près de 2 % tout en aidant l’économie à traverser cette période d’ajustement structurel ». Benoit Durocher, directeur et économiste principal chez Desjardins, explique que cette stabilité est en grande partie attribuable aux exemptions que les États-Unis ont accordées au Canada dans l’application de leurs tarifs.
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