Obtenez 3 mois à 0,99 $/mois

OFFRE D'UNE DURÉE LIMITÉE
Page de couverture de Éco d'ici éco d'ailleurs

Éco d'ici éco d'ailleurs

Éco d'ici éco d'ailleurs

Auteur(s): RFI
Écouter gratuitement

À propos de cet audio

Chaque samedi, Bruno Faure ouvre les grands dossiers de l’actualité économique internationale avec les spécialistes du service Économie de RFI et les meilleurs experts. La globalisation et ses enjeux, l’émergence du continent africain, les mutations technologiques, les crises internationales, leur impact sur les situations économiques locales et sur les populations sont au programme d’Éco d’Ici, Éco d’Ailleurs. *** Diffusions le samedi (vers toutes cibles), à 10h10 TU et 23h10 TU.

France Médias Monde
Politique
Épisodes
  • CAN 2025 : le pouvoir du sport-business
    Dec 12 2025
    Au-delà du sport, la CAN 2025 de football est un rendez-vous économique crucial pour le pays hôte, le Maroc, et pour l’ensemble de l’Afrique. C'est le cas aussi des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 au Sénégal. Le sport business africain est en plein essor : selon le cabinet de conseil PWC, le marché pourrait plus que doubler d’ici 2028 et devenir l’un des plus dynamiques au monde. Visionner l'émission en vidéo ici Pour analyser ces enjeux : Will Mbiakop, président de l’African Sports and Creative Institute, organisateur du Game Time Investment Summit, un forum d’affaires rassemblant décideurs, investisseurs, sportifs de haut niveau et entreprises du secteur. Mike Coffi, investisseur et directeur général d’Africa Capital Market Corporation et fondateur Detect Pro Fund Désiré Koussawo, président de SAGES Africa (e-sport), 1. Le sport business en Afrique : un marché en expansion La croissance du sport business africain repose sur : la professionnalisation des acteurs, la montée des investissements privés, l’intérêt des grandes organisations sportives mondiales, l’impact des grands événements organisés sur le continent. 2. Qui gagne de l’argent lors d’une CAN ? Les bénéficiaires directs : La CAF, qui perçoit droits TV, sponsoring, billetterie. Les fédérations, qui reçoivent une partie des revenus redistribués. Le pays hôte, grâce à : l’hôtellerie, le tourisme, les transports, les services, la construction et rénovation d’infrastructures. La performance de l’équipe nationale augmente aussi l’impact économique, comme en Côte d’Ivoire en 2024. 3. Infrastructures, risques et stratégie à long terme Les ambitions marocaines : préparation pour la CAN 2025, anticipation de la Coupe du monde 2030, investissements massifs comparables à ceux de l’Afrique du Sud. Les risques évoqués : les “éléphants blancs”, infrastructures inutilisées après l’événement, un modèle économique parfois trop dépendant des finances publiques. 4. Comment financer le sport en Afrique ? Le sport africain ne peut plus reposer uniquement sur l’État ou le mécénat. Priorité : attirer les investisseurs privés. Conditions nécessaires : incitations fiscales, cadre juridique solide (propriété intellectuelle, droits, contrats), régulation transparente, soutien aux start-up (sports tech, événementiel, data, tourisme sportif). 5. Détection des talents : un investissement possible Intervenant : Mike Coffi, fondateur de Detect Pro Fund, un fonds d’investissement dédié à la détection et la formation de jeunes footballeurs. Son modèle : Démarrage au Sénégal avec le Paris Saint-Germain, Nouveau centre en Côte d’Ivoire en partenariat avec l’AC Milan, à Dimbokro (près de Yamoussoukro). Objectifs : Former 100 jeunes en 5 ans, Catégories U15 et U17, Formation sportive + éducation scolaire, Standard technique inspiré des meilleurs clubs européens. Modèle économique : Valorisation des joueurs transférés en Europe, Partenariats, Sponsoring, Effets sociaux (emploi local, formation, scolarité). 6. Diversification du sport business en Afrique Le football reste central, mais d’autres disciplines connaissent une montée en puissance : Basketball, avec la Basketball Africa League, Sports de combat, comme la lutte sénégalaise ou le MMA, Padel en expansion dans plusieurs métropoles africaines, Investissements du Golfe 7. L’e-sport : un secteur en forte croissance Intervenant : Désiré Koussawo, Président de SAGES Africa. Pourquoi l’Afrique est prometteuse ? population jeune, pénétration rapide du mobile, attractivité des compétitions, hybridation musique/jeux/sport. Les obstacles : mauvaise connectivité, matériel coûteux, manque de studios africains, faible financement de l’industrie. Lien avec les grands événements : Les compétitions (CAN, Coupe du monde, Ligue des Champions) boostent les jeux vidéo comme FIFA. 8. Médias, streaming et droits TV le mobile et l’audiovisuel sont devenus des moteurs du sport, la data et le streaming deviennent des sources de revenus majeures, l’acquisition de Multichoice par Canal+ pourrait transformer le marché africain des droits sportifs.
    Voir plus Voir moins
    48 min
  • Ukraine, restauration, fiscalité, immigration : les engagements de Thierry Marx, président de l'UMIH
    Dec 5 2025

    Chef étoilé, entrepreneur, président de l’Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) et figure engagée, Thierry Marx revient dans cet entretien exclusif sur ses combats : reconstruction en Ukraine, difficultés du secteur de l'hôtellerie-restauration et vision de l’alimentation de demain. Dans un contexte de crise économique, de déserts ruraux et de mutation profonde des métiers de l'accueil, Thierry Marx propose une vision lucide, politique et profondément humaine.

    L'émission est à découvrir en vidéo en cliquant ici

    Au micro de Bruno Faure (RFI), Thierry Marx aborde :

    👉 son action pour l'Ukraine, la formation d'apprentis pour aider à la reconstruction et au développement du pays

    👉 la solidarité de villes françaises comme Le Havre avec l'intervention de l'adjointe au maire chargée des relations internationales Caroline Leclercq

    👉 le partenariat avec l'ONG Stand With Ukraine représentée par son fondateur Edward Mayor

    👉 la cuisine moléculaire et l’innovation gastronomique

    👉 son engagement en tant que président de l’UMIH

    👉 la crise historique que traversent les cafés, hôtels et restaurants

    👉l'importance de la transmission des compétences avec l'intervention de la cheffe à domicile d'origine sénégalaise Ker Astou

    👉la question épineuse du recours à la main-d'œuvre immigrée

    👉 la question de la TVA, de la fiscalité et de la rentabilité

    👉 l’importance des circuits courts et du fait-maison

    👉 la fracture alimentaire en France

    👉 sa passion pour le judo et la culture asiatique.

    Voir plus Voir moins
    49 min
  • Quand l'innovation tourne au fiasco, leçons des échecs industriels
    Nov 21 2025
    L'histoire de l'industrie dans le monde est semée de grandes réussites... et d'échecs parfois retentissants. L'exposition "Flops ?!" au Musée des arts et métiers à Paris met en lumière quelques ratages de l'innovation ou du marketing dans le monde. Du jeu de société Trump aux lasagnes Colgate, de la Renault 14 comparée à une poire au navire de guerre suédois Vasa coulé dès sa mise à l'eau, ces ratés nous enseignent autant, sinon plus, que les succès éclatants. NOS INVITÉS 🎤 Marjolaine Schuch, co-commissaire de l'exposition "Flops ?! Oser, rater, innover" au Musée des Arts et Métiers à Paris 🎤 Gilles Garel, professeur titulaire de la Chaire de gestion de l'innovation du CNAM 🎤 Vincent Charlet, délégué général de la Fabrique de l'industrie. Les grands échecs qui ont marqué l'histoire Ariane 5 : 37 secondes qui coûtent cher Le 4 juin 1996, le vol inaugural d'Ariane 5 s'achève en catastrophe après seulement 37 secondes de vol. Un logiciel inadapté à la puissance des nouveaux moteurs provoque l'explosion du lanceur européen. Malgré cet échec initial, Ariane deviendra une référence absolue dans l'industrie spatiale, démontrant qu'un échec peut être surmonté pour construire un succès durable. Le Vasa : le naufrage d'un rêve royal Entre 1626 et 1628, la Suède construit un navire de guerre somptueux pour son roi. Problème : le Vasa coule dès sa première mise à l'eau dans la baie de Stockholm. Une conception démesurée et un donneur d'ordre exigeant ont conduit à cette catastrophe. Aujourd'hui, ce bateau renfloué est devenu le deuxième musée le plus visité de Suède, transformant un échec cuisant en succès touristique. La Renault 14 : quand on prend les clients pour des poires À la fin des années 1970, Renault lance une campagne publicitaire comparant sa nouvelle voiture à une poire. En France, où l'expression "prendre quelqu'un pour une poire" signifie le considérer comme un idiot, l'opération marketing se retourne contre la marque. Un exemple parfait de communication mal étudiée malgré des moyens importants. Le Minitel : trop en avance, puis trop en retard Lancé dans les années 1980, le Minitel français a été le premier objet communicant grand public, permettant de consulter ses comptes bancaires, la météo ou les annuaires. Paradoxalement, ce succès initial a ralenti le déploiement d'Internet en France. Le modèle économique du Minitel, notamment son système de kiosque, inspirera pourtant Steve Jobs pour créer l'AppStore d'Apple. Les facteurs d'échec La relation entre donneurs d'ordre et concepteurs Dans le cas du Vasa comme dans celui du projet Aramis (un métro sans conducteur développé pendant 17 ans en région parisienne), le désalignement entre les différents acteurs a conduit à l'échec. Lorsqu'on travaille pour un dirigeant autoritaire, la capacité à remettre en question les décisions est faible et les lanceurs d'alerte peinent à se faire entendre. Et lorsque de multiples institutions sont impliquées, le chacun pour soi peut prendre le dessus. Le mauvais timing Le Bi Bop, téléphone portable des années 1990, nécessitait d'être proche d'une borne relais pour fonctionner. L'infrastructure n'était pas encore là, et surtout, les usages n'étaient pas compris : les gens avaient déjà des téléphones fixes et des cabines téléphoniques, ils ne voyaient pas l'intérêt d'être joignable partout. L'erreur de positionnement Quand McDonald's tente de lancer un burger gastronomique haut de gamme, ou que Colgate veut vendre des plats préparés, le public ne suit pas. L'identification trop forte à un secteur particulier empêche la diversification. Un mauvais produit En 1989, sortie du jeu de société Trump the Game, adaptation du Monopoly. C'est un échec commercial (800.000 exemplaires vendus). Le jeu est jugé compliqué et ennuyeux. Les leçons pour réussir L'importance du contexte L'automobile s'est développée en France à la fin du XIXe siècle car le pays possédait déjà des industries mécaniques développées et le meilleur réseau routier au monde. L'environnement favorable est aussi crucial que l'innovation elle-même. Aux Etats-Unis, Henry Ford comprend le premier l'intérêt de vendre des véhicules au plus grand nombre? La persévérance Le Rafale, avion de chasse français, a connu des débuts commerciaux difficiles avant de s'imposer sur le marché international. La qualité technique et opérationnelle finit par payer, même si le succès commercial prend du temps. L'apprentissage par l'échec Comme le souligne Gilles Garel, la culture de la sécurité ferroviaire de la SNCF s'est construite après les premiers accidents mortels. Dans les industries où le risque est élevé, chaque échec engendre des efforts colossaux pour améliorer la fiabilité. Innovation, recherche et développement : ne pas confondre La recherche produit des connaissances. Le développement déploie des...
    Voir plus Voir moins
    1 h et 5 min
Pas encore de commentaire