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Page de couverture de La petite histoire de la grande chanson française

La petite histoire de la grande chanson française

La petite histoire de la grande chanson française

Auteur(s): Olivier Nunge
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À propos de cet audio

Plongez au cœur des mélodies et des mots qui ont marqué la chanson française dans La petite histoire de la grande chanson française. Ce podcast vous invite à explorer les vies fascinantes et les œuvres emblématiques de grands noms tels que Serge Reggiani, Renaud, Jean Ferrat et Georges Brassens. Découvrez les anecdotes, les inspirations, et les luttes de ces artistes qui ont façonné une époque et continuent d’émouvoir des générations entières. À travers des récits captivants et des archives sonores, revivez l’histoire d’une chanson française profondément humaine et engagée. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Olivier Nunge Art Divertissement et arts de la scène Musique
Épisodes
  • E20: Monsieur Ivo Livi, alias Yves Montand, et l’Olympia.
    Nov 11 2025

    ELes relations entre Montand et Bruno Coquatrix sont empreintes d’une certaine distance.

    Montand, pointilleux, exigeant, à la fois sur l’artistique et sur la technique, n’est pas homme à céder aux compromis commerciaux. Pour lui, une seule chose compte : l’artiste, le travail, le professionnalisme.

    Lorsque l’Olympia renaît, Montand y est. Il fait partie des premiers grands noms à s’y produire. Et dès son premier passage en 1954, on voit se dessiner ce qui deviendra sa marque de fabrique : un spectacle construit, pensé, où chaque chanson est une scène.

    Car Montand, ce n’est pas seulement une voix. C’est un acteur qui chante. Chaque chanson devient une petite pièce de théâtre. Gestuelle précise. Diction impeccable. Présence magnétique.

    Il revient plus tard dans un contexte très particulier, celui de l’après-Mai 68. On connaît ses engagements, son positionnement à gauche, ses idées progressistes. Pourtant, Montand ne fait jamais de discours sur scène. Il laisse parler les chansons. Il fait confiance à la force des mots, à l’élégance de l’interprétation.

    Puis vient octobre 1981. Montand revient pour un véritable come-back. Et c’est un événement. On vient de toute la France, mais aussi de Tokyo, de New York. L’Olympia affiche complet des mois à l’avance. Rien n’est laissé au hasard : le spectacle est réglé comme une horloge.

    Le 7 octobre 1981, c’est la grande première. Le Tout-Paris est là. La salle est pleine, deux mille spectateurs, suspendus à ce qui va se passer.

    Montand entre en scène.

    Et tout se joue dans le détail : la finesse du geste, la nuance du regard, l’élégance de la voix.

    Plus qu’un chanteur, Montand est un comédien qui chante. Il ne séduit pas seulement un public, il construit une relation, une complicité, un lien qui traverse les générations.

    Le triomphe est total. Un show digne des plus grandes scènes américaines. À la fin, des femmes s’avancent vers lui, les bras chargés de bouquets. La scène en est presque irréelle.

    Le succès est tel qu’il revient l’année suivante, du 20 juillet au 14 août 1982, pour un « Olympia d’été » exceptionnel.

    Montand, l’homme de scène jusqu’au bout. Celui qui ne triche pas. Celui pour qui le spectacle est une affaire de vérité.

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  • E19 : Jacques Brel, de ses débuts discrets en 1954 à ses adieux bouleversants de 1966.
    Oct 23 2025

    Les Petits Fantômes de l’Olympia – Émission N°19

    Au programme : un certain Jacques Brel.

    Sa toute première apparition à l’Olympia remonte à 1954. Jacques Brel n’est alors qu’un jeune chanteur encore inconnu du grand public. Il passe en « supplément de programme », comme on disait à l’époque. Son style, un peu raide — un pied sur un tabouret, la guitare sur le genou, plus immobile encore que Brassens — ne séduit pas vraiment Bruno Coquatrix. Autant dire que cette première prestation passe plutôt inaperçue.

    Mais Bruno a du flair. Il sent qu’il y a là quelque chose, une sincérité brute, une intensité à fleur de peau. Alors, il le reprogramme en 1958, cette fois en première partie. Et là, tout change. Les textes frappent fort, l’interprétation bouleverse : la salle découvre un artiste habité, incandescent. Brel commence à affirmer ce qui fera sa marque de fabrique : un univers à la fois poétique, violent, tendre et désespérément humain.

    Entre lui et Bruno Coquatrix, une relation de confiance s’installe. Brel reviendra régulièrement à l’Olympia, où il connaîtra certains de ses plus grands triomphes.

    En 1964, il envoûte les 2 000 spectateurs dès le premier soir, offrant notamment, pour la toute première fois, « Amsterdam ». Le public est saisi, conquis, bouleversé.

    Et puis, soudain, au sommet de la gloire, il décide de tout arrêter. Non par lassitude, mais par refus de s’user. Il ne voulait pas devenir « un vieux chanteur ». Brel rêvait d’ailleurs, de cinéma, d’aventure, d’horizons lointains.

    Ses adieux à la chanson ont lieu à l’Olympia, du 6 octobre au 1er novembre 1966. Le soir de la dernière, les coulisses pleurent : Bruno, les musiciens, les techniciens… tous savent qu’ils assistent à un moment unique. La soirée est bouleversante, du début à la fin.

    L’image de Jacques Brel, en peignoir, descendant une dernière fois saluer son public, restera à jamais gravée dans la mémoire de l’Olympia — celle d’une soirée d’émotion pure, devenue légende.

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  • E.18 Enrico Macias foule pour la première fois la scène mythique de l’Olympia en 1964.
    Oct 8 2025

    Enrico Macias foule pour la première fois la scène mythique de l’Olympia en 1964.
    Il est alors la vedette américaine des Compagnons de la Chanson.
    Ce passage marquera un véritable tournant dans sa carrière.

    Enrico, c’est l’exilé resté fidèle à ses racines. Il incarne à lui seul une part de l’histoire des pieds-noirs en France.
    Chanteur de paix et d’amour entre les peuples, défenseur du respect et de la fraternité, il rayonne d’une profonde générosité.

    Il reviendra souvent ici. À chaque passage, il laisse derrière lui une trace lumineuse, indélébile, dans le cœur de son public.
    Avec lui, le public ne se contente pas d’écouter : il chante, il danse, il vibre.
    Sur cette scène, l’artiste populaire retrouve ses racines, et autour de lui, la diaspora algérienne vit une véritable communion, presque religieuse.

    Son passage en 1982, c’est l’apothéose.
    Accompagné par l’orchestre oriental de son père, Enrico rend hommage à Cheikh Raymond, le maître de la musique arabo-andalouse.
    Un moment suspendu… d’une intensité rare.

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