Épisodes

  • Guerre en Ukraine: «La Russie ne prête aucune attention aux menaces de Donald Trump»
    Jul 29 2025

    Au moins 20 morts en Ukraine cette nuit dans une série de frappes russes, dont 16 dans un centre pénitentiaire de la région de Zaporijjia. Ces nouvelles frappes meurtrières interviennent au lendemain de nouvelles déclarations de Donald Trump qui fait passer de 50 à 10 jours son ultimatum à Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit. Le grand invité international de RFI ce matin est le philosophe ukrainien Volodymyr Yermolenko, président du Pen Club ukrainien et rédacteur en chef de UkraineWorld.org.

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  • Hala Abou Hassira: «Les Palestiniens de Gaza ont besoin d'une aide humanitaire massive»
    Jul 28 2025

    Vingt-cinq tonnes d’aide humanitaire ont été larguées par les airs et plusieurs dizaines de camions sont entrés dans Gaza. Selon le Programme alimentaire mondial : l’aide humanitaire entre au compte-gouttes alors que la famine continue de sévir dans le territoire palestinien. C’est dans ce contexte que se réunit à New York, sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, une Conférence des Nations unies sur la solution à deux États. Hala Abou Hassira, ambassadrice de la Palestine en France, est la grande Invitée Internationale de RFI.

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  • Reconnaissance d’un État palestinien par la France: «Une déclaration pareille a le potentiel de faire bouger les choses»
    Jul 26 2025

    On revient ce matin sur les suites de l'annonce par Emmanuel Macron d'une reconnaissance en septembre d'un État de Palestine. Cette décision aura peu de poids, selon le président américain Donald Trump, alors que le président de l'Autorité palestinienne en Israël, Mahmoud Abbas salue une victoire. Pour en parler, Daniel Bensimon, journaliste israélien et ancien député travailliste.

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  • Reconnaissance de la Palestine: la France veut «entraîner les Occidentaux», selon Jean-Paul Chagnollaud
    Jul 25 2025
    La France va devenir le 148ème pays à reconnaître l'État de Palestine, a annoncé jeudi 24 juillet le président Emmanuel Macron. Une reconnaissance effective en septembre prochain, selon le chef de l'État français, qui a notamment demandé en échange des contreparties démocratiques à l'Autorité palestinienne. Israël et les États-Unis ont rejeté la décision. Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des universités, président d'honneur de l'Institut de recherche et d'études sur la Méditerranée Moyen-Orient, et également, coauteur du livre Atlas du Moyen-Orient aux éditions Autrement, en parle. RFI : Jean-Paul Chagnollaud, on entend le scepticisme de ces Palestiniens qui ne sont pas convaincus par la portée de cette décision du président français. Est-ce que vous partagez ce scepticisme quant aux retombées de cette annonce d'Emmanuel Macron ? Jean-Paul Chagnollaud : Non, je ne le partage pas parce que je crois que c'est une manière de prendre position très fortement par rapport à ce qui se passe aussi à Gaza et sur cette situation qui est au-delà du tragique. C'est vraiment quelque chose d'absolument inédit en Europe depuis. Même ce qui s'est passé dans l’ex-Yougoslavie n'avait pas cette dimension tragique avec l'utilisation de la famine comme arme de guerre. Donc, je pense que c'est une manière de rappeler le droit international et il est en ce moment, d'ailleurs d'un point de vue global, mondialement avec les États-Unis en particulier, le droit international est piétiné. Et donc je crois que c'est vraiment très important que cela se fasse. C'est-à-dire qu'on rappelle le droit international, les résolutions du Conseil de sécurité qui disent qu'il faut deux États et par conséquent que la France reconnaisse l’État de Palestine. Je pense qu'elle aurait dû le faire il y a bien longtemps. Il faut rappeler que le Parlement français, le Sénat, l'Assemblée nationale avaient voté des résolutions, il y a plus de 10 ans. C'est en 2014 pour demander à l'exécutif de le faire. Il ne l'avait pas fait. C'était François Hollande à l'époque. Donc, on a beaucoup tardé, mais je crois que c'est important. Et puis, pour situer l'important de tout cela, c'est que le monde entier qui a reconnu l'État de Palestine, moins l'Occident. Sous réserve de quelques pays comme l'Espagne comme l'Irlande, la Slovénie ou la Suède qui l'ont fait il y a quelque temps. Donc cela veut dire que l'Occident bouge. Et c'est vraiment très important. La France occupe une place centrale par rapport à ça. Ça pose justement la question, Jean-Paul Chagnollaud. Est-ce que la France peut entraîner ses partenaires occidentaux dans cette reconnaissance d'un État de Palestine ? On pense notamment à l'Allemagne ou encore au Royaume-Uni. Écoutez, je crois qu'effectivement cette idée de reconnaissance de l'État, vous savez, elle était en gestation depuis des semaines et des semaines, on va dire des mois. Et ça devait aboutir à la conférence de New York qui devait avoir lieu au mois de juin et on sait qu'elle avait été finalement différée, reportée en raison de la guerre entre Israël et l'Iran. Donc à ce moment-là, la diplomatie française essayait d'avoir d'autres acteurs. On pensait au Canada, on pensait à la Grande-Bretagne. Et aujourd'hui, tout ceci est sans doute sur la table. Alors je ne sais pas aujourd'hui où en sont les discussions avec d'autres États, mais il était clair que la France voulait pouvoir entraîner, pas simplement des Européens, mais aussi d'autres pays qui, comme le Canada, qui ne l'avaient pas fait. Vous citez la Grande-Bretagne, c'est une possibilité. L'Allemagne, j'en doute fort parce que l'Allemagne est historiquement tétanisée par le poids de sa culpabilité par rapport à la Shoah. Donc l'Allemagne n'a guère de moyens de bouger. J'imagine mal l'Allemagne le faire. Mais enfin aujourd'hui tout est possible. Ça m'étonnerait quand même fortement que l'Allemagne bouge dans cette direction-là. Mais en tout cas, c'est fondamental à mes yeux que la France l’ait fait. Et je répète, c'est malgré tout un grand pays en Europe et en Occident. Et ça montre le chemin du retour au droit. Parce que nous sommes tout de même dans un monde qui piétine le droit international dans des conditions terribles. Trump le fait tous les jours. Et les Israéliens sont au-delà de la violation. Et ça pose la question malgré tout, Jean-Paul Chagnollaud. De quoi on parle aujourd'hui quand on parle d'un État palestinien ? D'un côté, on a une bande de Gaza ravagée, vous l'avez dit, par 21 mois de guerre. De l’autre, une Cisjordanie qui fait face à une accélération de la colonisation israélienne. La Knesset a voté cette semaine en faveur d'un appel à annexer complètement le territoire palestinien. La Palestine aujourd'hui divisée territorialement, divisée politiquement aussi. Comment on en fait actuellement un État de cette Palestine...
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  • Thierry Breton: «la Chine est considérée par l'Union européenne» comme «un rival systémique»
    Jul 24 2025

    Le sommet Chine-Union européenne a débuté à Pékin ce jeudi 24 juillet. Le président chinois Xi Jinping accueille la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa, sur fond de tensions commerciales et géopolitiques. Cela alors qu'un accord se dessine entre l'UE et les États-Unis sur les tarifs douaniers. Quelle doit être la stratégie de l'UE pour éviter d'être prise en étau entre Washington et Pékin ? Thierry Breton, ancien ministre français de l'Économie et ancien Commissaire européen au marché intérieur, est le Grand invité international de RFI.

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  • Gaza: «Aujourd’hui, les Palestiniens ont le choix de mourir sous les balles ou mourir de faim»
    Jul 23 2025

    Les cris d’alerte et d’alarme se multiplient face à la situation humanitaire qui se dégrade brutalement dans la bande de Gaza. Dernier appel en date, celui de plusieurs dizaines d’ONG dont Médecins du monde, Oxfam ou Médecins sans frontières qui alertent sur l’épuisement de leurs propres équipes et qui parlent d’une « famine de masse » dans le territoire palestinien. Face à cette situation et au refus d’Israël d’autoriser l’entrée massive de l’aide, la communauté internationale semble impuissante. La Commissaire européenne en charge des situations d’urgence Hadja Lahbib est la grande invitée internationale de RFI.

    À lire aussi«On meurt à petit feu»: à Gaza, la faim n’épargne personne, pas même les médecins

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  • Pour Germaine Acogny, «le corps des danseurs sera notre archive» des danses traditionnelles
    Jul 22 2025

    Elle a formé plusieurs générations de danseurs grâce à l'École des sables et propulsé la danse traditionnelle africaine sur le devant la scène internationale : Germaine Acogny continue inlassablement de danser et d’enseigner. À l’âge de 81 ans, celle que l’on a surnommé « la légende de la danse contemporaine africaine » se voit consacrer un documentaire, l’Essence de la Vie réalisé par Greta-Marie Beckert.

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  • Restitution des bases militaires françaises: «Nous avons le sentiment du devoir accompli»
    Jul 21 2025

    C’est un moment que l’on peut qualifier d’historique pour la relation entre la France et le continent africain : l’armée française a quitté le Sénégal ce jeudi 17 juillet, cédant à Dakar la dernière base permanente qu’elle détenait en Afrique de l’Ouest. Après avoir cédé ses bases au Tchad, au Niger, au Mali et au Burkina Faso notamment, la France ne détient de base militaire désormais qu’à Djibouti, sur les bords de la mer Rouge. Le Grand Invité International de RFI est le Général Pascal Ianni, à la tête du Commandement de l’armée française pour l’Afrique.

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