Épisodes

  • Les mouches soldats noires pour promouvoir l’agroécologie
    Dec 13 2025

    Nous parlons aujourd’hui de la production de mouches, appelées mouches soldats noires, du fait de la nuée noire qu’elles forment. Ces insectes servent à nourrir la volaille et d’autres animaux. Ils sont aussi utilisés dans la transformation des déchets organiques en engrais pour l’agriculture. Au Bénin, plusieurs fermes se sont spécialisées dans la production de mouches soldats noires.

    Faire appel à des mouches dans la production de l’engrais biologique pour une agriculture durable, mais aussi pour nourrir certains animaux d’élevage ; cette solution adoptée par des entrepreneurs agricoles au Bénin, notamment la ferme KDK Kigani Dada de Kpessou. Une solution à la fois écologique et économique qui permet de valoriser les déchets organiques.

    Invité : Thibus Djegui, vétérinaire en chef à la ferme Kigani Dada de Kpessou, KDK.

    Reportage : Romario Junio Hounkpé est allé à Tori dans une ferme.

    Radio partenaire : Radio Baré Bakem, la voix de la diversité, au Cameroun.

    Programmation musicale : Mimicat, Santa.

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    20 min
  • À Djidah Thiaroye Kao, la maison des femmes a besoin d'être rénovée
    Dec 6 2025

    Nous partons aujourd’hui en visite dans la maison des femmes du GIE Sope Serigne Fallou Mbacké, dans la commune de Djidah Thiaroye Kao, près de Dakar au Sénégal. Cette maison sert de lieu de rencontre pour les femmes de la commune, mais elle est en mauvais état. Les femmes essaient tant bien que mal d’y mener leurs activités, mais le lieu est impraticable pendant la saison des pluies. Elles souhaitent donc le réfectionner, malgré le manque de moyens.

    La maison des femmes du groupement d’intérêt économique Sope Serigne Fallou Mbacké se trouve à Djidah Thiaroye Kao, un petit local décrépi et situé dans une zone inondable de la commune. Les femmes y tiennent parfois leurs réunions et elles y stockent aussi des produits locaux transformés par les femmes du groupement.

    Invités :

    • Djouma Ndour, secrétaire générale du GIE Sope Serigne Fallou Mbacké
    • Penda Sène Gueye, président du GIE Sope Serigne Fallou Mbacké
    • Algora Sène, chargé de programme du GIE Sope Serigne Fallou Mbacké.

    Radio partenaire : Denguélé Fm à Odienné en Côte d'Ivoire.

    Programmation musicale : Bonbon Vodou et Bernard Lavilliers, Les mains d'or.

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    19 min
  • Le GIE Sope Serigne Fallou Mbacké valorise les produits locaux du Sénégal
    Nov 29 2025

    Nous sommes aujourd’hui avec le groupement d’intérêt économique, le GIE, Sope Serigne Fallou Mbacké, dans la commune de Djidah Thiaroye Kao, en banlieue de Dakar, la capitale sénégalaise. Nous allons y rencontrer le GIE Sope Serigne Fallou Mbacké, un groupement qui a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des femmes à travers des activités génératrices de revenus. Pour cela, le GIE a mis en place une maison des produits locaux, approvisionnée par d’autres groupements de femmes.

    Nous allons en apprendre davantage sur les activités de ces femmes qui travaillent dans la transformation et la vente des produits locaux du Sénégal. Et grâce à l'ONG Life, elles viennent aussi en aide aux enfants vivant dans la rue et dans les écoles coraniques, communément appelées les daaras. Les enfants qu'on y trouve sont majoritairement issus de familles pauvres vivant dans des villages. Ils sont confiés par leurs parents à des religieux pour leur éducation religieuse et spirituelle. Ils sont parfois victimes d’abus, et vivent dans des conditions misérables, obligés de mendier pour survivre.

    Invités :

    • Penda Sène Gueye, présidente du GIE Sope Serigne Fallou Mbacké
    • Mouhamadou Gueye, responsable des Opérations de l’ONG Life
    • Amadou Samba Baldé, responsable de l'École coranique de Djidah Thiaroye Kao.

    Radio partenaire : Groupement de Radio et Télévision GRTV à Mbéni aux Comores.

    Programmation musicale : Noura Mint Seymali, Lehjibb.

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    20 min
  • Au Tchad, des champs écoles paysans pour améliorer la sécurité alimentaire
    Nov 22 2025

    Connaissez-vous les CEP, les champs écoles paysans ? Ce sont des programmes permettant aux agriculteurs-maraîchers d’adopter les bonnes pratiques de gestion durable des sols et de diversification des cultures. Dans le Guéra, au Tchad, les producteurs de plusieurs villages bénéficient de l’accompagnement de ces champs écoles. Après quelques années de mise en application, ils récoltent des retombées positives, notamment l’augmentation de leur production.

    Le projet Nachbo, qui veut dire «nous serons rassasiés» en arabe, a permis à certains agriculteurs de renouer avec les bonnes pratiques en appliquant un itinéraire technique selon leurs besoins. Un procédé qui permet d’améliorer leur productivité et la sécurité alimentaire. Le projet mis en œuvre par SOS Sahel adopte le concept des champs écoles paysans, pour leur apprendre des techniques culturales permettant de lutter contre l’insécurité alimentaire. La durée d’un cycle du champ école est d’environ 5 mois, à partir du début d’année jusqu’à la fin du mois de juin, quand les pluies commencent. Ce projet est aussi un moyen d’adaptation aux effets du changement climatique.

    Invités :

    • Etienne Djedangombaye, directeur pays de SOS Sahel au Tchad
    • Younous Mahadjir, animateur communautaire dans l'ONG Nagdaro basée à Bitkine, dans la province du Guera, au Tchad.

    Radio partenaire : la voix de l’Ouham à Bossangoa, en République centrafricaine.

    Programmation musicale : Arva, Jahman X-press, Kine Lam, Souleymane Faye et Soda Mama Fall.

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    19 min
  • L’activité agropastorale, source des émissions de méthane
    Nov 15 2025

    Le climat n’a jamais autant été au cœur des grands enjeux du monde, que maintenant, au moment où se déroule (10 au 21 novembre) la COP30 à Belèm dans la capitale amazonienne au Brésil. Dans le cadre de cette rencontre, nous abordons aujourd’hui l’un des sujets importants lié au changement climatique ; il s’agit des émissions de méthane, deuxième source de gaz à effet de serre la plus influencée par l’homme et la plus impactante sur le climat après le dioxyde de carbone.

    Quand on parle des gaz à effet de serre, on pense immédiatement au dioxyde de carbone ; pourtant, il y a aussi le méthane un gaz à effet de serre, émis soit naturellement ou encore par les activités humaines à travers l’exploitation des mines de charbon, lors de la décomposition des déchets organiques, dans la production et le transport de pétrole et du gaz naturel ; mais aussi dans certaines cultures comme le riz, et dans l’élevage de ruminants. Cet aspect, en plus de nombreux autres sujets liés au changement climatique et aux systèmes alimentaires, a été abordé dans un ouvrage collectif de plusieurs chercheurs du Cirad. Un livre coordonné par Vincent Blanfort, Julien Demenois et Marie Hrabanski. Mais aujourd’hui, nous sommes en compagnie du chercheur béninois le Dr Assouma qui s’est intéressé dans ce livre, aux émissions de méthane dans la production agropastorale et aux politiques de réduction.

    Invité : Mohamed Habibou Assouma, chercheur au Cirad, le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement ; spécialiste de l’impact des systèmes d’élevage sur l’environnement.

    Radio partenaire : Radio communautaire de Walikalé en RDC.

    Programmation musicale : Eusèbe Joajoby, Prézida.

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    20 min
  • Transformation du karité, les femmes engagées malgré la pénibilité
    Nov 8 2025

    Le beurre de karité est utilisé dans l’alimentation et dans la fabrication de produits cosmétiques. La chaîne de fabrication est essentiellement composée de femmes, elles sont des centaines à se regrouper au sein des coopératives afin d’en tirer des revenus. Même si la formule semble marcher, la filière a encore besoin d’être structurée.

    Ces dernières années, la demande de beurre de karité a explosé, une demande pour satisfaire le marché occidental de plus en plus important. L’huile végétale obtenue après un processus de transformation complexe, est utilisé dans la fabrication de produits alimentaires et dans la cosmétique (savon, crème corporelle). Ce sont les femmes qui s’occupent principalement de la collecte des fruits du karité, un arbre poussant uniquement en Afrique. Elles sont également celles qui transforment les amandes en beurre de karité, d’où l’appellation l’or des femmes. Généralement, les colleteuses prennent d’assaut les forêts et les champs très tôt le matin, de mai à août pour récolter les noix. Avec une production annuelle de plus de 100 000 tonnes, le Mali est le deuxième plus gros producteur mondial d’amandes après le Nigeria même si le pays ne fait pas partie des plus grands fournisseurs du marché international. L’une des structures maliennes les plus actives est la COOPROKASI, la coopérative des productrices du beurre de karité de la commune rurale de Siby, dans le cercle de Kati, région de Koulikoro. Elles sont plus de 1 000 femmes à vivre du travail du karité et elles transforment environ 300 tonnes d’amandes par an pour les besoins du marché, mais aussi pour leurs besoins.

    Invitées :

    • Kinimba Niaré Kamissoko, membre de la Coopérative des productrices de beurre de karité de la commune rurale de Siby (COOPROKASI) au Mali
    • Siatta Ouattara, présidente de Scoop Prokobab, une coopérative qui regroupe 600 femmes à Bouna (nord-est de la Côte d'Ivoire)
    • Elisabeth Pali Tchalla, présidente du Conseil Interprofessionnel de la Filière Karité du Togo et fondatrice de la société togolaise de karité, STK.

    Radio partenaire : Radio Gaya Tcholwa au Tchad.

    Programmation musicale : Cheikh Lô, Baba Moussa.

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    20 min
  • Karama, la dignité pour les élèves des zones rurales en Mauritanie
    Nov 1 2025

    Nous sommes aujourd’hui en Mauritanie pour parler d’hygiène et d’assainissement en milieu scolaire dans les zones rurales. Beaucoup d’enfants n’ont pas accès aux besoins de base d’une bonne hygiène, à savoir l’eau et des latrines. Ils sont ainsi privés d’un environnement scolaire sain favorable pour l’apprentissage à l’école, surtout pour les filles, quand elles ont leurs règles.

    L’accès à l’eau potable et aux dispositifs d’hygiène et d’assainissement, notamment des latrines, reste encore un défi pour beaucoup d’écoles en milieu rural. Un manque qui perturbe la scolarité de nombreux élèves. En Mauritanie, le projet Karama qui veut dire dignité en arabe, leur permet d’avoir des latrines et des points d’eau potable à disposition. Un changement bénéfique pour leurs résultats scolaires. Dans la région du Hodh Chargui, commune de Megve, en Mauritanie, des écoles ont eu la chance de bénéficier de latrines et d’eau, grâce à ce projet lancé, il y a 2 ans, par le Gret, une ONG intervenant dans plusieurs pays et dans divers secteurs de développement. C’est le cas de l’école du village d’Aghor.

    Invités :

    • Youssouf Hacen, directeur de l’école du village d’Aghor dans la wilaya du Hodh Chargui
    • Samba Niang, chef de projet eau potable et assainissement au Gret en Mauritanie.

    Radio partenaire : Radio Mono la voix de Lokossa au Bénin.

    Programmation musicale : Nusantara Beat, Tamat.

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    19 min
  • Mongolie : les communautés rurales tiraillées entre l’appel de la ville et leur identité
    Oct 25 2025

    Quand on parle de la Mongolie, on pense à ses immenses étendues de steppes, à ses chaines de montagnes et à la rudesse de ses hivers. Mais la Mongolie, c’est aussi ses populations, surtout ses éleveurs de grands troupeaux et ses communautés rurales dont le mode de vie nomade ou semi-nomade subit les conséquences de l’exode vers la capitale Oulan-Bator. Un phénomène expliqué dans l’exposition photos intitulée «Comme des papillons en hiver».

    Des images exposées en plein air au jardin d’agronomie tropicale René Dumont à Nogent-sur-Marne.

    Depuis le début des années 2000 jusqu’en 2023, la population de la capitale de la Mongolie est passée de 800.000 à 1.700.000 habitants. Des milliers de Mongols dont la plupart sont des éleveurs de chevaux, de yaks, de rennes ou encore de moutons et de chèvres, ont quitté la campagne, ces deux dernières décennies, pour s’installer à Oulan-Bator, où vit la moitié de la population. Un bouleversement profond synonyme de déracinement dans une société où ils sont les marqueurs identitaires. L’exode rural affecte particulièrement les populations nomades et semi-nomades qui font le choix de rester. Ces éleveurs doivent de plus en plus subsister avec l’évolution de leur territoire sans perdre leur identité. Un photographe a travaillé aux côtés d’AVSF pendant 8 ans avec les communautés nomades de Mongolie, pour rendre compte des mutations de leur société. De cette immersion, il en a tiré l’exposition photos «Comme des papillons en hiver».

    Invités :

    • Régis Defurnaux, photographe documentaire et auteur de l'expo «Comme des papillons en hiver»
    • Manon Lelarge, ex-coordinatrice d’Agronomes et vétérinaires sans frontières, AVSF en Mongolie.

    Radio partenaire : Radio Bolivar à Mamou en Guinée.

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    19 min