Épisodes

  • père Nicolae Steinhardt, un destin exceptionnel
    Dec 8 2025

    Quel fut le destin exceptionnel du père Nicolae Steinhardt (1912-1989) ?

    Dans sa conférence donnée le 18 novembre 2025 à Paris dans le cadre des Rencontres de Saint-Stéphane, le diacre Michel Simion retrace la vie de Nicolae Steinhardt, d’origine juive. Il suit les trois instants décisifs de sa vie, qu’il intitule « sa rencontre avec le diable, aux portes de l'enfer (le goulag) », « sa rencontre avec le Christ : dans l'enfer (le baptême, dans le goulag) » et « sa rencontre avec la grâce (au monastère de Rohia, après le goulag, à la fin de sa vie) ».

    Il évoque donc dans un premier temps les études de droit puis littéraires de Nicolas Steinhardt, autour du judaïsme, en Roumanie. Puis, à l’arrivée de l'Armée Rouge dans son pays et l’installation brutale du communisme, ses problèmes avec le régime. Enfin sa convocation par la police politique au cours de laquelle il refuse d'être le témoin de l'accusation dans le futur procès contre ses amis, tous emprisonnés, et son arrestation qui s’ensuit.

    Dans un deuxième temps il rappelle sa condamnation à 15 ans de travaux forcés et la torture qu’il a subie. Puis son baptême au goulag en 1960 par le prêtre orthodoxe Mina Dobzeu, en présence de deux prêtres catholiques.

    Dans la troisième partie de sa conférence, Michel Simion raconte la libération de Nicolae Steinhardt grâce à l’amnistie générale pour les détenus politiques en Roumanie en 1970, sa vie de misère à Bucarest, l’écriture de son ouvrage fondamental "Le journal de la félicité". Puis en 1980 sa profession monastique au monastère de Rohia, dans les montagnes du Nord de la Roumanie. Enfin, en 1989, peu avant sa mort, la mise à sac du monastère par la Securitate, au cours de laquelle la cellule du père Nicolae fut fouillée, et sa dernière victoire contre le diable : le fait qu’il avait caché ses manuscrits chez des amis en ville, notamment ceux de ses homélies.


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    44 min
  • Alexandre Men, artisan de paix par le père Ioann Guaita
    Dec 1 2025

    Père Alexandre Men, artisan de paix : une voix toujours actuelle pour la Russie

    Conférence de père Ioann Guaita donnée à Nantes le 21 novembre 2025 à l’occasion du 35e anniversaire de l’assassinat à Moscou du père Alexandre Men.

    Alexandre Men est né en 1935 à Moscou de père juif et de mère convertie au christianisme dans l’Église orthodoxe.

    Après ses études secondaires, il ne put entrer à l’université de Moscou — ses origines juives le lui interdisaient — et il se rabattit sur l’institut de la fourrure, bientôt transféré à Irkoutsk. Il était passionné par la biologie et aimait à répéter que l’étude de la nature fut sa première théologie. Cependant, il fut mis à la porte avant les examens finaux à cause de ses convictions religieuses.
    Après avoir été ordonné prêtre, il devient rapidement un point de référence pour l’intelligentsia moscovite comme pour le peuple des paroisses. Le père Alexandre Men est solidement ancré dans son Église. Il reste néanmoins ouvert à l’œcuménisme et au dialogue interreligieux.

    Il a été le premier prêtre autorisé à enseigner la religion dans un lycée de l’État soviétique. Men a écrit et publié clandestinement de nombreux ouvrages qui sont une véritable catéchèse pour un monde déchristianisé. Suspect aux yeux du KGB et des antisémites, le père Alexandre Men est assassiné à coups de hache par des inconnus le 9 septembre 1990.

    C’est la vie et l’action de ce prophète et martyr du XXe siècle qu’évoque pour nous le père Ioann (Guaita).

    Pour aller plus loin

    • Jésus, le Maître de Nazareth Une vie de Jésus pour l’homme d’aujoud’hui, Père Alexandre Men, éditions Nouvelle cité

    • Le christianisme ne fait que commencer, Père Alexandre Men, éditions du CERF

    • Vidéo de la conférence


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    39 min
  • Le Concile de Nicée. Son actualité pour les chrétiens d'aujourd'hui
    Nov 24 2025

    Pourquoi le concile de Nicée est-il important pour les chrétiens d’aujourd’hui ?

    À l'occasion du 1700e anniversaire du concile de Nicée (325) le groupe œcuménique de Rennes a invité Michel Stavrou doyen de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris à témoigner sur Le Concile de Nicée. Son actualité pour les chrétiens d'aujourd'hui.

    Michel Stavrou nous rappelle en introduction que « le concile de Nicée a établi les fondements doctrinaux de la foi chrétienne telle que nous la connaissons aujourd'hui. C'est grâce à ce concile que nous pouvons parler de foi trinitaire ».

    Puis il explique tout d’abord le contexte historique et explique les apports de ce Saint et Grand Concile qui eut lieu en mai 325 sous l’empereur Constantin, lorsque « L'Église, sortant des catacombes, était appelée à clarifier sa doctrine face aux diverses interprétations qui se développaient en différents lieux de l'Empire ». Elle dut alors lutter contre l’arianisme et le schisme mélétien et régler le différend sur la date de célébration de Pâques.

    Enfin, après avoir évoqué le fait qu’au moment où s'ouvrait le concile de Nicée, il existait déjà de nombreux credos locaux en usage dans les églises et en avoir mentionné deux (le symbole dit des Apôtres datant du IIIè siècle et la déclaration de foi qui fut proposée aux Pères conciliaires par l'évêque Eusèbe de Césarée de Palestine), il présente le credo ou symbole de Nicée, d’abord en rappelant que « c'est un texte important dans lequel se reconnaît à la fois la communauté croyante et le fidèle en tant que baptisé » puis en l’analysant point par point.

    Pour finir il le compare avec celui du deuxième concile œcuménique de Nicée-Constantinople de 381, devenu le symbole de foi de référence pour tous les siècles à venir depuis la décision prise par le quatrième concile œcuménique en 451.


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    50 min
  • À la suite de la Mère de Dieu
    Nov 17 2025

    Comment, dans notre vie intérieure, pouvons-nous suivre la voie tracée par la Mère de Dieu ?

    Mère Aimiliani, higoumène du monastère orthodoxe Notre-Dame-de-Toute-Protection (Bussy, 89) dans cet entretien du 28 novembre 2020 titré « À la suite de la Mère de Dieu », donné dans la période autour de la fête de l’Entrée de la Mère de Dieu au Temple (fêtée le 21 novembre dans l'église orthodoxe), nous rappelle tout d’abord que le Christ, depuis l’Ancien Testament, était la Semence sainte « couvée » et protégée au sein du peuple élu de Dieu, de génération en génération, jusqu’à ce que le Seigneur trouve une Vierge capable de la recevoir et de devenir l’instrument de Son œuvre de Salut.

    La Mère de Dieu est entrée à l’intérieur du Sanctuaire, et Mère Aimiliani nous enjoint : à la suite de la Mère de Dieu, entrons nous aussi à l’intérieur, dans le Lieu de la Présence vivifiante de Dieu. Suivons la Mère de Dieu à l’intérieur du Sanctuaire. Pour cela il nous faut cultiver notre vie intérieure par un travail sur le cœur, l’hésychasme – qu’elle définit et explique longuement, en insistant sur le fait qu’il ne concerne pas que les moines, mais qu’il est l’essence et le cœur même de l’Église.

    Ce cœur, il nous faut le trouver en suivant les trois étapes indiquées par saint Grégoire Palamas dans le processus de notre quête de Dieu : rassembler notre esprit dispersé, le ramener de l’extérieur à l’intérieur, dans le cœur, et monter du cœur vers Dieu.

    Toute personne est appelée à suivre la Mère de Dieu dans ce sanctuaire, ce saint des saints qu’est le cœur profond de l’homme. Nous ne devons pas nous cacher derrière un prétexte d’indignité, car le Seigneur a dit : « Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs. » (Mat 9,13). La Mère de Dieu est le modèle de tous les moines, de tous les parents et de tous les pèlerins du Christ sur terre. L’essentiel et l’exemple qu’elle nous a montré à la suite de Son Fils, c’est un chemin, une vie d’amour sacrificielle. A cette même vie, nous sommes tous appelés.


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    27 min
  • Et je vous donnerai un cœur nouveau - mère Aimilaini
    Nov 10 2025

    Qu’est-ce que le repentir et la conversion ?

    Dans cet entretien qui s’est déroulé pendant le grand Carême, Mère Aimiliani, higoumène du monastère orthodoxe Notre-Dame-de-Toute-Protection (Bussy, 89), nous rappelle avec comme point de départ ce verset de la prophétie d’Ezechiel "Et je vous donnerai un cœur nouveau" "Ez 36, 26" que l’homme est appelé à se transcender et à retrouver le bon usage des trois puissances dont Dieu a doté l’âme : la puissance du désir, qu’on appelle aussi la puissance appétitive, la puissance agressive, aussi nommée la puissance combative et la puissance rationnelle, c’est-à-dire la puissance intellectuelle, la faculté de penser. Car l’homme a détourné ces trois puissances qui au préalable étaient vouées à la communion avec Dieu qu’avait Adam avant la chute. Mais l’homme est bien tripartite, et ces trois puissances de l’âme, dont Mère Aimiliani détaille les bienfaits, sont inextricablement liées.

    Elle évoque particulièrement sainte Marie l’Égyptienne dont elle rappelle la vie : venue d’Égypte où elle vivait en état de péché extrême elle s’est rendue en pèlerinage à Jérusalem à l’occasion de la Fête de l’Exaltation de la Croix et s’est vue empêchée d’entrer par une main invisible. Elle a senti alors la compassion de la Mère de Dieu devant son icône à l’entrée de l’Église et a reçu du Seigneur un cœur nouveau. Ainsi a-t-elle connu une conversion totale, la guérison de ses passions, par le repentir. Ce que Dieu veut de nous c’est notre cœur, comme Il le dit dans l’Ancien Testament : « Mon fils ou ma fille, donne-Moi ton cœur ! » (Proverbes 23, 26)

    Nous devonsdoncmener un combat double : le combat intérieur contre nos pensées, nos passions, notre imagination et, en plus de celui-ci, le combat provoqué et attisé par les objets extérieurs de la passion, qui sont encore visibles à proximité, et qui rendent notre combat spirituel beaucoup plus difficile et plus compliqué.

    La vie en Christ est une voie thérapeutique, et l’Église est un hôpital. Notre guérison dépend de notre prière et de notre participation régulière aux sacrements de l’Église, grâce à la force de l’Esprit saint. Ainsi Dieu enlève de notre poitrine notre cœur de pierre et nous donne un cœur nouveau et vivant.


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    32 min
  • Saint Nicolas Vélimirovitch, témoin du Christ et évêque orthodoxe serbe
    Nov 3 2025

    Saint Nicolas Vélimirovitch, témoin du Christ et évêque orthodoxe serbe

    Lioubomir Michaïlovitch nous dresse un portrait vivant du saint évêque Nicolas d'Ohrid (Vélimirovitch), mêlant contexte historique, vie personnelle et apport spirituel de saint Nicolas.
    Saint Nicolas Vélimirovitch est né en 1880 à Lelitch en Serbie occidentale et mort en 1958 au monastère Saint-Tikhon à Johnstown en Pennsylvanie (USA).

    ll avait de brillantes capacités intellectuelles, parlait couramment en sept langues, étudia la philosophie et la théologie, enseigna, ..
    Il vécut en Russie, séjourna souvent au Mont-Athos où il était très proche du staretz saint Silouane et de saint Sophrony , enseigna en Grande Bretagne, étudia en Suisse,… Il vécut les 2 guerres mondiales, il fut envoyé au camp d'extermination de Dachau d'où il revint pour s'installer aux États-Unis où il enseigna au séminaire Saint-Sava avant de terminer sa vie au monastère Saint-Tikhon.

    Une vie bouillonnante, des écrits spirituels, de nombreux enfants spirituels, …

    Un saint de notre temps à découvrir.


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    31 min
  • La Samaritaine au puits - une conférence de Sandrine Caneri
    Oct 28 2025

    Qui est la Samaritaine ? Que représente la rencontre du Christ et de la Samaritaine ?

    À l’occasion d’une catéchèse paroissiale, en mai 2025, Sandrine Caneri, bibliste et enseignante à l’ITO Saint-Serge en exégèse patristique, et présidente de l’association des Chrétiens Orthodoxes en Dialogue avec les Juifs, nous livre avec une vivacité théologique enthousiasmante, les lectures qui peuvent être faites du chapitre 4 de l’évangile de Jean : la rencontre de Jésus avec une femme de Samarie autour d’un puits. Il peut être utile d’écouter le podcast « Comprendre l’évangile selon saint Jean » avant celui-ci. Cet épisode appelé couramment « la Samaritaine » que seul l’évangéliste Jean nous relate, est à lire à la fois dans le contexte de l’époque du Christ, dans celui du quatrième évangile, et dans son substrat vétérotestamentaire. On découvre aussi que les interprétations que les Pères de l’Eglise ont faites de cette péricope sont multiples et ouvrent plusieurs voies d’exégèse.
    Qui est la Samaritaine ?

    Est-elle seulement une femme de mauvaise vie qui a eu cinq maris et n’a pas épousé le sixième ? Sandrine nous conduit vers le livre de Tobie pour nous proposer une réponse. Pourquoi n’a-t-elle pas de nom, tout comme les mariés de Cana qui ne sont pas nommés ? Ne pourrait-on pas voir en elle « tout croyant qui croit pouvoir venir s’abreuver par lui-même mais qui ne trouvera aucune source si ce n’est le Christ lui-même assis sur la source. » ? ou peut-être même l’Eglise ?... Et qui est-elle pour Jésus ? C’est dans l’écoute de la grande symphonie que représente l’évangile de Jean que Sandrine va puiser du sens.

    Le thème nuptial

    Chez Jean, le thème des noces est déjà annoncé avec les noces de Cana. Puis Jean-Baptiste, déclare Jésus comme l’époux. Et le chapitre 4 arrive avec ces cinq mariages ratés et cette rencontre avec la Samaritaine où Jésus semble l’amener – et peut-être nous avec elle - à des épousailles mystiques.

    Le puits de Jacob

    Comme toujours dans l’évangile de Jean, une clé de compréhension est à chercher dans son substrat vétérotestamentaire. « N’oublions pas que le Nouveau Testament est au sommet d’une histoire gigantesque qui est l’histoire de Dieu avec son peuple. » La rencontre qui nous occupe a lieu autour d’un puits, comme celles d’Isaac et de Rebecca (Gn 24), de Jacob et de Rachel (Gn 29), de Moïse et de Sephora (Ex 2). Autour d’un puits se nouent des relations entre un homme et une femme.

    L’eau

    Le puits, la source, l’eau, c’est là qu’il se passe quelque chose de fondamental. Dans le 4e évangile, l’eau est un fil rouge qui le parcourt de part en part. Dans toute la Bible, l’eau est symbole de la révélation, de la connaissance et de la sagesse. « Le dernier rédempteur fera jaillir l’eau comme le premier rédempteur Moïse avait fait jaillir l’eau du rocher. » (midrash de Qoheleth)

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    37 min
  • L'âme de l'homme est la lampe du Seigneur
    Oct 20 2025

    Quelle est la place de la notion de lumière dans les textes saints ? Comment l’homme peut-il devenir une lumière de Dieu ?
    À l’occasion de la Fête de la Conception de la Mère de Dieu (9/12), Mère Aimiliani, higoumène du monastère orthodoxe Notre-Dame-de-Toute-Protection (89) reprend la métaphore de la Mère de Dieu comme « une lampe pour mes pieds, une lumière pour mon sentier » (Ps 118, 105) et la rapproche de plusieurs textes :

    l’hirmos de la 9e ode de la Fête: «La source vivifiante qui ne tarit jamais, le chandelier de la Lumière tout-doré». Le texte de l’Évangile du jour: «Personne n'allume une lampe pour la recouvrir d'un pot ou pour la mettre sous un lit ; mais on la met sur un support pour que ceux qui entrent voient la lumière.» (Lc 8, 16). Un passage des textes de la Fête de l’Entrée de la Vierge au Temple: «Le Chandelier plein de clarté, divine Épouse, c'est bien toi : en ce jour tu resplendis dans la maison de notre Dieu….»

    Elle fait également le rapprochement avec l’icône de la Mère de Dieu où on la voit tenir un cierge.

    Elle indique que ces objets (chandelier, cierge, lampe à huile etc.) n’ont pas la lumière en eux-mêmes, ils ne sont pas des sources de lumière en eux-mêmes, mais ce sont des instruments sur lesquels la lumière se pose, des instruments cependant indispensables pour que cette lumière puisse luire et éclairer tous ceux qui sont dans la maison.

    Citant à nouveau l’Évangile (Lc 12, 49), elle compare la Vierge à la mèche d’une chandelle, indispensable pour apporter la lumière. La Mère de Dieu est la lampe du Seigneur par excellence, dit-elle, tout comme st Jean-Baptiste, st Paul et tous les saints. Et la maison des Saints c’est l’Église.

    Après cette introduction elle en vient à la citation de l’Ancien Testament: «L’âme de l’homme est la lampe du Seigneur» (Prov 20, 27) pour montrer que le Seigneur veut que chacun d’entre nous […] devienne Sa lampe et Son chandelier.

    Elle commente l’icône de la Pentecôte qui représente le Saint-Esprit par une flamme. Ainsi, dit-elle, la tâche principale du Saint-Esprit est de révéler le Christ au monde, […], aux cœurs des hommes. Elle montre le rôle des apôtres et rappelle le rôle similaire de st Silouane l'Athonite.

    Enfin elle explique que Dieu, qui a donné ce feu du Saint Esprit à Ses Apôtres et à Ses grands Saints, veut le donner également à chacun de nous, car Son désir est que chaque homme devienne Sa lampe. Mais pour cela nous devons travailler à bien nettoyer nos mèches, à astiquer et polir nos chandeliers, et à préparer nos lampes en y ajoutant l'huile pure de la compassion.

    Nous devons donc faire un travail de métanoïa. Pour devenir enfants de lumière nous devons utiliser 5 moyens : l’humilité, la Parole de Dieu, la prière, l’Eucharistie et l’amour fraternel.


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    37 min