
PHILIPPOT VS ASSELINEAU : LA DERNIÈRE CHANCE POUR LA FRANCE EST-ELLE MORTE ? | GPTV
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À propos de cet audio
Le 25 septembre à 19h, François Martin, Jean-Rémi Chevreau et Antoine Gainot étaient les invités de La Grande Émission animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.
Jean-Rémi Chevreau est un juriste spécialisé en droit des sociétés et en entreprises en difficulté. Il accompagne dirigeants et entrepreneurs dans leurs restructurations. Ingénieur d’affaires IT en finance de marché, il pilote des projets complexes en ESN. Son expertise en droit, IT et business lui confère une vision globale. Passionné de gaming, il s’intéresse aussi aux modèles économiques et innovations numériques.
Antoine Gainot est éditorialiste à la revue « Front populaire », fondée par Michel Onfray. Il y défend la souveraineté populaire et critique les dogmes dominants, à travers des analyses politiques et sociétales sur les enjeux contemporains en France et en Europe.
François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec 40 ans de carrière dans le commerce alimentaire international, il a acquis une expérience sur plus de 100 pays et maîtrise six langues.
Une querelle d’egos au service de Bruxelles
L’union souverainiste est inexistante. Dupont-Aignan et Philippot s’invectivent publiquement, Asselineau les traite aussitôt de traîtres mous. Tous revendiquent la vérité, mais aucun ne réussit à incarner une force cohérente. Leur désunion profite à Bruxelles et à l’OTAN. Ce conflit d’egos affaiblit la cause souverainiste et maintient la France sous tutelle. Le peuple attend une rupture, pendant que ses porte-paroles s’enlisent dans un théâtre d’ombres.
Dupont-Aignan s’est discrédité par ses ralliements, Philippot par son agitation continue, Asselineau par sa rigidité doctrinale. Résultat : l’atomisation du camp souverainiste. Aucun ne veut reconnaître la nécessité d’un front commun. Chacun se présente comme unique solution, refusant toute complémentarité. Ce repli narcissique nourrit la méfiance populaire et fait le jeu du système.
Les souverainistes jouent le jeu du système
Derrière les discours contre Bruxelles et l’OTAN, leur incapacité à s’unir sert l’ordre établi. Les querelles télévisées et invectives mutuelles réduisent la contestation à un cirque. Les électeurs, lassés, se détournent. Le radicalisme d’Asselineau, les volte-face de Dupont-Aignan, le militantisme de Philippot ne débouchent sur aucune dynamique unitaire. Chacun reste enfermé dans un micro-parti, incapable de dépasser son ego.
Cette agitation permanente agit comme une soupape contrôlée : elle simule la contestation, tout en empêchant l’émergence d’une alternative sérieuse. Inconsciemment, les souverainistes deviennent les meilleurs alliés du système.
Le facteur Philippe de Villiers
Face à ce vide, Philippe de Villiers pourrait incarner une véritable rupture. Son engagement pour le Frexit, sa stature intellectuelle et son expérience politique le distinguent des autres. Il parle au peuple, non aux appareils, et incarne une idée de nation au-delà des partis. Cela le rend dangereux pour le système, qui saura user de diabolisation et d’isolement.
S’il reste en retrait, le camp national sombrera. Mais s’il prend la tête du mouvement, il pourrait catalyser un sursaut historique. Seul, il semble capable de transformer un rêve brisé en force réelle contre Bruxelles et ses relais.
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