Page de couverture de À la Une: des interpellations en cascade, procès politique contre Mutamba et drame en prison

À la Une: des interpellations en cascade, procès politique contre Mutamba et drame en prison

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Ouvrons la revue avec cette Une d’Econews : « Le grand Ménage … des interpellations en cascade au Conseil national de sécurité » Kolongele Eberande, patron du Conseil national de sécurité, mène une vague d’interpellations que le trihebdomadaire qualifie de « coriace, mystérieuse et sans précédent » frappant militaires et mandataires publics. Du général Christian Tshiwewe, ex-chef d’état-major général de l’armée, à Miguel Katemb Kashal, directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance, les arrestations se multiplient et pour le confrère, c’est « dans un flou inquiétant » L’arrestation spectaculaire de l’ex-chef de l’armée, ainsi que de ses collaborateurs a marqué les esprits. Pourtant, jusqu’ici, aucune charge n’a été rendue publique. Miguel Katemb Kashal, directeur général de l’ARSP – connu pour ses sorties médiatiques — est également tombé dans le filet. Certaines indiscrétions l’accusent de détournement des fonds. Là encore, les preuves ne sont pas exposées, regrette Econews. Une « grande purge nécessaire » pour la sécurité nationale et non d’une chasse aux sorcières, assure le Conseil national Pour le confrère kinois, « derrière ce discours sur la sécurité nationale se cachent des méthodes opaques qui soulèvent des questions légitimes : jusqu’où ira cette chasse et sur quels critères repose-t-elle ? » Le tabloïd estime que si la lutte contre la corruption est une priorité, « elle doit se faire dans la transparence pour éviter tout règlement de compte politique ». Dans le bihebdomadaire Ouragan : Mutamba, un procès purement politique Aussitôt ouvert, le procès de l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, a été renvoyé à la quinzaine. Après une brève audience d’ouverture, la Cour de cassation a reporté l’examen de l’affaire sur demande de la défense au mercredi 23 juillet 2025 à 10h. Les avocats de Mutamba ont obtenu le renvoi de deux semaines, après délibération, pour, disent-ils, étudier en profondeur le dossier d’accusation. Selon le réquisitoire lu par le procureur, « l’ex-garde des Sceaux avait ordonné le décaissement de 19 200 000 USD au bénéfice de la société Zion construction chargée de la construction d’un établissement pénitentiaire à Kisangani. Et pourtant, poursuit-il, la société n’était qu’une structure de façade, une coquille vide, sans siège connu, sans personnel administratif, ni documents juridiques, ni expertise technique reconnue ». Le quotidien Forum de ASS précise que lors de la prochaine audience la Cour devrait procéder à la confirmation des charges, l’audition du prévenu, des témoins et possiblement de plusieurs informateurs. Le cardinal Ambongo dénigre la méthode Donald Trump C’est à lire dans le trihebdomadaire Africanews. Le cardinal n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’Accord de Washington et de la méthode unilatérale adoptée par le président américain Donald Trump pour tenter d’imposer une paix entre la RDC et le Rwanda. Depuis le Vatican, lors de la conférence de presse des Églises d’Afrique, d'Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes, le haut prélat catholique a vivement dénoncé ce qu’il considère comme une approche « cynique et déséquilibrée », centrée sur l’exploitation des ressources africaines. Il s’insurge surtout contre l’absence de concertation avec les populations directement affectées par le conflit. Pour lui, conclut le tabloïd, « la paix ne peut être durable que si elle est le fruit d’un dialogue inclusif et respectueux des réalités locales ». Drame à la prison de Lubumbashi, des détenus meurent après une coupure d'eau Enfin dans l’hebdomadaire le Maximum… La prison centrale de Lubumbashi est secouée par une crise humanitaire aiguë. Entre le 14 et le 20 juin 2025, signale l’organisation de défense des droits humains, Justice Asbl, l’on y a enregistré la mort d'au moins une dizaine de détenus suite à une coupure prolongée d’eau. Dans un communiqué, l’ONG affirme que durant cette période, les prisonniers ont été contraints de recourir à l’eau stagnante des tranchées internes pour satisfaire leurs besoins quotidiens. Face à cette tragédie, l’ONG appelle à une réaction « rapide et structurelle » car même actuellement le forage d’eau de la prison ne peut couvrir qu’à peine 10 % des besoins d’une population carcérale estimée à 2500 détenus.

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