Épisodes

  • La banane constipe-t-elle vraiment ?
    Sep 23 2025

    C’est une question qui revient souvent, car la banane a la réputation ambiguë de constiper. Mais que disent les données scientifiques ?


    D’abord, il faut savoir que toutes les bananes ne se valent pas ! Tout dépend de son degré de maturité. Une banane encore verte contient beaucoup d’amidon résistant, une forme d’amidon que l’intestin grêle digère mal. Résultat : il arrive presque intact dans le côlon, où il nourrit le microbiote. Cet amidon a un effet plutôt rassasiant, mais peut aussi ralentir un peu le transit. C’est probablement de là que vient la croyance que les bananes « bloquent ».


    En revanche, quand elle mûrit, l’amidon de la banane se transforme en sucres simples et la teneur en fibres solubles, comme la pectine, augmente. Ces fibres solubles retiennent l’eau dans l’intestin et ramollissent les selles, ce qui favorise au contraire un meilleur transit. Autrement dit : une banane mûre a plutôt un effet régulateur qu’un effet constipant.


    Qu’en dit la science ? Une étude publiée en 2014 dans le World Journal of Gastroenterology a montré que l’amidon résistant de la banane verte ralentissait effectivement le transit intestinal chez certains sujets sensibles. Mais d’autres travaux, comme une revue parue en 2017 dans Nutrients, soulignent le rôle bénéfique des fibres de la banane mûre dans la prévention de la constipation, notamment chez les enfants.


    Chez l’enfant justement, une étude menée en 2012 au Sri Lanka sur plus de 350 écoliers (Journal of Nutrition and Metabolism) a révélé que la consommation de banane mûre réduisait significativement les plaintes de constipation. Les auteurs insistent cependant : l’effet dépend du degré de maturité du fruit et de l’alimentation globale de l’enfant.


    En pratique, tout est donc une question de nuance :


    Banane verte → plus d’amidon résistant, peut ralentir le transit.


    Banane mûre → plus de sucres et de fibres solubles, aide à ramollir les selles.


    Dernier point : la banane contient aussi du potassium et du magnésium, qui participent à la contraction musculaire, y compris celle des muscles intestinaux. Un apport régulier contribue ainsi à un transit équilibré.


    Verdict : faux, la banane ne constipe pas… sauf si elle est encore verte. Mûre, elle agit même plutôt comme un régulateur naturel du transit.

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  • Pourquoi une exposition modérée au soleil est-elle bénéfique ?
    Sep 22 2025

    Le soleil, on le redoute souvent pour ses effets néfastes : coups de soleil, vieillissement de la peau, voire cancers cutanés en cas d’abus. Mais s’exposer modérément à la lumière solaire est en réalité essentiel pour notre santé. Et ce, pour plusieurs raisons précises.


    La première concerne la vitamine D. Lorsque notre peau est exposée aux rayons ultraviolets B (les fameux UVB), elle déclenche une réaction chimique qui aboutit à la synthèse de cette vitamine indispensable. La vitamine D joue un rôle clé dans la fixation du calcium sur les os, prévenant ainsi l’ostéoporose. Elle participe aussi au bon fonctionnement du système immunitaire, à la santé musculaire et même à la régulation de l’humeur. On estime qu’une quinzaine de minutes d’exposition quotidienne des bras et du visage, en dehors des heures de fort ensoleillement, suffit généralement à couvrir nos besoins.


    Deuxième effet bénéfique : la lumière du soleil influence directement notre horloge biologique. Elle régule la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. En d’autres termes, s’exposer à la lumière naturelle le matin ou en journée aide notre organisme à rester synchronisé avec le cycle jour-nuit, favorisant un sommeil réparateur et une meilleure vigilance dans la journée. C’est pourquoi le manque de lumière hivernal peut provoquer des troubles du sommeil ou une fatigue persistante.


    Troisième point : l’impact sur l’humeur. La lumière stimule la production de sérotonine, parfois surnommée « hormone du bonheur ». C’est un neurotransmetteur qui améliore le moral et agit comme un antidépresseur naturel. On comprend ainsi pourquoi, dans certaines régions peu ensoleillées, on observe plus de dépressions saisonnières en hiver.


    Enfin, plusieurs recherches suggèrent que l’exposition solaire, à petites doses, pourrait contribuer à réduire certains risques cardiovasculaires en dilatant légèrement les vaisseaux sanguins, ce qui fait baisser la tension artérielle.


    La bonne dose de soleil ? En moyenne, 15 minutes par jour, bras et visage découverts, suffisent pour la plupart d’entre nous. Si la peau est plus foncée, on vise plutôt 30 minutes. Et on évite toujours le créneau dangereux de 12h à 16h. L’hiver, sous nos latitudes, les UVB sont trop faibles : dans ce cas, la vitamine D vient surtout de l’alimentation… ou d’une supplémentation si nécessaire.


    En résumé, le soleil est un véritable allié santé… à condition de le consommer comme un médicament : à petite dose, régulièrement, et jamais en excès.

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  • Quelle maladie tua presque tout l'équipage de Vasco de Gama ?
    Sep 21 2025

    Quand Vasco de Gama prend la mer en 1497 pour relier l’Europe aux Indes, il écrit l’une des pages les plus marquantes de l’histoire des explorations. Mais derrière la gloire de la découverte se cache un ennemi invisible, bien plus redoutable que les tempêtes ou les pirates : le scorbut.


    Au fil des mois passés en mer, l’équipage de Gama – environ 170 hommes au départ – commence à montrer d’étranges symptômes. Gencives qui saignent, dents qui tombent, plaies qui ne cicatrisent pas, fatigue extrême… Les chroniqueurs racontent que les marins étaient littéralement rongés de l’intérieur. Le mal est si terrible qu’à leur retour, seuls une soixantaine de survivants fouleront de nouveau le sol portugais.


    Le scorbut, on le sait aujourd’hui, est une maladie liée à une carence en vitamine C, nutriment essentiel pour la formation du collagène, qui maintient nos tissus solides et nos vaisseaux sanguins intacts. Or, sur les navires du XVe siècle, le régime alimentaire se résumait à du biscuit de mer, de la viande salée et de l’eau plus ou moins croupie. Rien qui ne puisse fournir cette vitamine présente dans les fruits et légumes frais. Résultat : après quelques mois sans apports, les marins s’effondraient littéralement.


    Pendant des siècles, le scorbut restera la hantise des navigateurs. On estime qu’il a tué plus de marins que toutes les batailles navales réunies, parfois jusqu’aux deux tiers d’un équipage lors d’une expédition longue.


    La solution n’arrivera qu’au XVIIIe siècle grâce au médecin écossais James Lind. En 1747, il mène l’une des premières expériences cliniques de l’histoire : il donne à certains marins des citrons et des oranges, et constate leur guérison rapide. L’explication biochimique ne sera comprise que bien plus tard, mais dès lors, la distribution de jus d’agrumes devient une arme médicale essentielle dans les marines européennes. C’est d’ailleurs ce qui vaudra aux marins britanniques leur surnom de limeys, à cause du jus de citron vert embarqué à bord.


    Ainsi, si Vasco de Gama a ouvert la route des Indes, son expédition illustre aussi combien la science médicale était encore balbutiante à la Renaissance, et à quel point une simple vitamine pouvait faire basculer le destin de centaines d’hommes.

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  • Pourquoi parle-t-on de “calories vides” ?
    Sep 18 2025

    On entend souvent parler de “calories vides” dans les conseils nutritionnels, mais que signifie vraiment cette expression ?


    Une calorie, ce n’est pas tout


    Une calorie est une unité d’énergie. Notre corps en a besoin pour fonctionner, bouger, penser, digérer. Mais une calorie seule ne dit rien sur la qualité des nutriments qu’elle apporte.

    Un aliment peut être riche en calories… mais pauvre en nutriments essentiels : vitamines, minéraux, fibres, acides gras ou protéines. C’est ce qu’on appelle une calorie vide.


    Des exemples parlants


    Les boissons sucrées sont l’exemple le plus frappant. Un canette de soda de 33 cl apporte environ 140 calories, presque uniquement sous forme de sucre ajouté. Pas de fibres, pas de vitamines, pas de protéines. En comparaison, une pomme de 150 g fournit 80 calories, mais aussi des fibres, de la vitamine C, des antioxydants. La première est une calorie vide, la seconde une calorie “pleine”.


    Les aliments ultra-transformés — biscuits, chips, confiseries, fast-food — contiennent souvent beaucoup de graisses saturées et de sucres ajoutés, mais très peu de nutriments utiles. Par exemple, 100 g de frites apportent environ 310 calories, mais seulement 3 g de fibres et quasiment pas de vitamines.


    L’impact sur la santé


    Le problème des calories vides, c’est qu’elles rassasient mal. Les sucres simples provoquent un pic de glycémie, suivi d’une chute qui redonne vite faim. Résultat : on mange davantage.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé, la consommation excessive de sucres ajoutés et de graisses saturées est liée à l’augmentation du surpoids et de l’obésité. En France, près de 17 % des adultes sont obèses et plus de 30 % en surpoids, selon Santé publique France. Les calories vides jouent un rôle clé dans cette tendance.


    Les recommandations officielles


    L’OMS recommande de limiter les sucres libres — ceux contenus dans les sodas, confiseries ou jus industriels — à moins de 10 % de l’apport énergétique total, et idéalement à 5 %. Pour un adulte qui consomme 2 000 calories par jour, cela correspond à environ 25 g de sucre, soit… moins qu’une seule canette de soda.


    Peut-on les éviter totalement ?


    Pas forcément. Les calories vides peuvent faire partie de l’alimentation, mais de façon occasionnelle. Le danger vient de leur surconsommation, souvent encouragée par l’accessibilité et le marketing.


    En résumé


    Un aliment à calories vides est donc un aliment riche en énergie mais pauvre en nutriments. Sodas, confiseries, snacks et fast-food en sont les principaux exemples. Leur consommation excessive favorise surpoids, diabète et maladies cardiovasculaires. À l’inverse, privilégier des “calories pleines” — fruits, légumes, céréales complètes, protéines maigres — permet de couvrir à la fois les besoins énergétiques et nutritionnels, tout en protégeant la santé.

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  • Pourquoi dit-on que le venin d’abeille peut lutter contre le cancer ?
    Sep 17 2025

    Vous avez peut-être déjà entendu cette affirmation: le venin d’abeille peut tuer les cellules du cancer du sein… en seulement une heure ?

    Cette croyance circule beaucoup, mais qu’en est-il vraiment ? Mythe, exagération… ou piste scientifique sérieuse ?


    Les origines de l’idée

    Tout commence avec une étude australienne publiée en 2020 dans la revue npj Precision Oncology. Des chercheurs de l’Institut Harry Perkins ont testé le venin d’abeille, et plus précisément une molécule qu’il contient : la mélittine. Résultat : en laboratoire, cette substance a effectivement détruit des cellules de cancer du sein, y compris les formes les plus agressives, comme le triple négatif. Et cela, en moins d’une heure. Impressionnant, n’est-ce pas ?


    Mais attention…

    Avant de crier victoire, il faut bien comprendre : ces résultats viennent d’expériences in vitro. Autrement dit, les tests ont été réalisés sur des cellules cancéreuses isolées dans une boîte de laboratoire, pas dans le corps humain.

    Et là, c’est une nuance énorme. Parce que détruire des cellules cancéreuses en conditions contrôlées, c’est une chose. Mais répéter le même effet dans un organisme vivant, avec sa complexité, son système immunitaire, ses organes… c’en est une autre.


    Les limites

    Première limite : le venin d’abeille, à forte dose, est toxique. Il peut détruire les cellules cancéreuses… mais aussi des cellules saines. Deuxième limite : il serait impossible d’injecter du venin pur directement chez un patient, sans causer de dommages graves.

    C’est pour cela que les chercheurs se concentrent sur la mélittine, la molécule active. L’idée serait de l’isoler, de la modifier et de l’encapsuler, pour qu’elle cible uniquement les cellules tumorales. Mais nous n’en sommes pas là : il s’agit de recherches préliminaires, pas d’un traitement validé.


    Le message clé

    Donc, est-il vrai que le venin d’abeille “élimine 100 % des cellules du cancer du sein en une heure” ?

    Oui, c’est vrai… mais seulement dans une boîte de Petri, pas dans le corps humain. Présenter cela comme une “cure miracle” est donc trompeur.

    Ce qu’il faut retenir, c’est que le venin d’abeille ouvre une piste prometteuse. La mélittine pourrait, un jour, devenir la base de nouveaux traitements, peut-être combinés avec d’autres thérapies. Mais ce chemin est long : il faudra encore des années de recherche, d’essais cliniques et de validations avant d’envisager une application réelle.


    Conclusion

    Alors non, les abeilles ne détiennent pas aujourd’hui la solution miracle contre le cancer du sein. Mais oui, elles nous rappellent que la nature est une incroyable source d’inspiration pour la médecine de demain.

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  • Qu'est-ce que l'AVC de l'oeil ?
    Sep 16 2025

    Chaque année en France, environ une personne sur 10 000 est victime d’un AVC… de l’œil. Oui, vous avez bien entendu : pas du cerveau, mais de l’œil. Une pathologie rare, mais grave, qui peut rendre aveugle en quelques heures si elle n’est pas prise en charge immédiatement. Alors, qu’est-ce que c’est exactement ? Et surtout, comment repérer les signes d’alerte ?


    Explication

    Un AVC de l’œil, ou occlusion de l’artère centrale de la rétine, survient lorsque la circulation sanguine qui nourrit la rétine est brutalement interrompue. La rétine, c’est ce tissu ultra-sensible au fond de l’œil, un peu comme la “pellicule” de notre vision. Privée d’oxygène, elle se détériore très vite. En quelques heures, le dommage peut devenir irréversible.


    Les signes à repérer

    Comment ça se manifeste ?

    Le symptôme typique, c’est une perte de vision brutale et indolore, souvent d’un seul œil. Imaginez : votre champ visuel devient soudainement noir, ou une grande ombre apparaît comme un rideau qu’on tire devant l’œil.

    Parfois, la baisse de vision est partielle, avec une sensation de flou ou de voile. Mais le point clé, c’est la rapidité : tout bascule en quelques minutes, sans douleur. Et si ces signes apparaissent, c’est une urgence absolue.


    Les causes

    Pourquoi cela arrive-t-il ?

    Dans la majorité des cas, il s’agit d’un caillot de sang qui bloque l’artère de la rétine. Ce caillot peut venir du cœur, des carotides, ou se former sur place. Les facteurs de risque ressemblent beaucoup à ceux des AVC cérébraux : hypertension artérielle, diabète, excès de cholestérol, tabac, ou encore troubles du rythme cardiaque. Autrement dit, ce n’est pas un accident isolé, mais souvent le reflet d’un problème cardiovasculaire plus global.


    Prise en charge

    Que faire ?

    Si vous ou un proche perdez brutalement la vision d’un œil, il faut appeler immédiatement le 15, comme pour un AVC classique. Plus la prise en charge est rapide, plus les chances de sauver la vision augmentent. Dans certains cas, un traitement visant à dissoudre le caillot ou à rétablir la circulation peut être proposé, mais la fenêtre de temps est extrêmement courte : souvent moins de 6 heures.


    Pourquoi c’est important d’en parler

    Parce qu’on connaît bien les signes de l’AVC cérébral — le visage qui s’affaisse, les troubles de la parole, la paralysie d’un bras — mais beaucoup ignorent qu’un AVC peut aussi toucher l’œil. Pourtant, l’urgence est la même.


    Conclusion

    Alors retenons bien : une perte de vision brutale, indolore, surtout d’un seul œil, c’est un signe d’alarme. Ce n’est pas “un problème passager” ou “un coup de fatigue visuelle”. C’est potentiellement un AVC de l’œil. Et dans ce cas, chaque minute compte.

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  • Courir ou marcher, lequel est le plus bénéfique pour la santé ?
    Sep 15 2025

    La question ets bien celle-ci: faut-il chausser ses baskets pour courir, ou marcher d’un pas vif suffit-il pour rester en bonne condition physique ? Les deux activités présentent des avantages réels, mais plusieurs études permettent de comparer leurs effets.


    Dépense énergétique et intensité


    La première différence tient à l’intensité. Courir mobilise davantage le système cardiovasculaire, augmente plus rapidement la fréquence cardiaque et brûle environ deux fois plus de calories par minute que la marche rapide. Pour perdre du poids ou améliorer son endurance, la course semble donc plus efficace à durée égale. Une étude publiée dans Medicine & Science in Sports & Exercise a montré qu’une heure de course entraînait une dépense énergétique presque deux fois supérieure à une heure de marche soutenue.


    Santé cardiovasculaire


    Mais si l’on compare à effort équivalent en termes de calories dépensées, la marche rapide rivalise largement. En 2013, une vaste étude menée par l’Université de Berkeley a suivi plus de 33 000 marcheurs et 21 000 coureurs pendant six ans. Résultat : les bénéfices sur l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie et le risque cardiovasculaire global étaient comparables, voire parfois supérieurs, chez les marcheurs. En clair, marcher vite, mais longtemps et régulièrement, protège presque autant le cœur que courir.


    Risques et contraintes


    La course a toutefois un inconvénient : elle est plus traumatisante pour les articulations et augmente le risque de blessures, notamment tendinites ou douleurs aux genoux. La marche rapide, elle, est beaucoup mieux tolérée, accessible à presque tous les âges, et peut être pratiquée quotidiennement sans risque particulier. Cela explique pourquoi elle est souvent recommandée aux personnes en surpoids, sédentaires ou souffrant de pathologies chroniques.


    Effets sur la longévité


    Une autre étude publiée dans Progress in Cardiovascular Diseases en 2019 a montré que les coureurs réguliers vivaient en moyenne trois ans de plus que les non-coureurs. Mais la marche rapide, pratiquée à raison de 30 minutes par jour, est également associée à une réduction significative du risque de mortalité, toutes causes confondues.


    En résumé


    La course est idéale pour améliorer rapidement sa condition physique, brûler des calories et renforcer son endurance. La marche rapide, plus douce, procure presque les mêmes bénéfices cardiovasculaires, avec beaucoup moins de risques de blessures. Le choix dépend donc de votre profil : si vous êtes en bonne santé, aimez l’effort intense et cherchez un gain rapide, courez. Si vous préférez une activité durable, sans douleur ni contraintes, marchez vite. Dans les deux cas, la régularité compte plus que l’intensité : 30 minutes par jour suffisent déjà à transformer votre santé.

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  • Pourquoi ne faut-il pas donner d'eau à un bébé de moins de 6 mois ?
    Sep 14 2025

    Vous pensez que donner un peu d’eau à un bébé, c’est inoffensif ? Et pourtant… c’est l’une des erreurs les plus dangereuses qu’on puisse commettre avant ses 6 mois.


    Narration

    Car oui, ça paraît logique : l’eau, c’est vital, non ? Mais pour un nourrisson, c’est exactement l’inverse. Lui en donner trop tôt peut être non seulement inutile… mais aussi risqué, voire dramatique.


    Pourquoi ? Parce que jusqu’à 6 mois, tout ce dont un bébé a besoin, c’est du lait.

    Le lait maternel, ou le lait infantile, contient déjà près de 80 % d’eau. Suffisant pour l’hydrater parfaitement, même en cas de grosse chaleur. Et en bonus, ce n’est pas de l’eau “banale” : c’est une eau enrichie, calibrée avec les bons sels minéraux, les bonnes protéines, les bonnes vitamines. Bref, une boisson sur mesure.


    Premier risque

    Alors que se passe-t-il si on lui donne de l’eau claire ?

    D’abord, son estomac est minuscule. L’eau prend la place du lait. Résultat : moins de calories, moins de nutriments essentiels, et donc un risque de ralentir sa croissance.


    Deuxième risque — le plus grave

    Mais il y a pire : ce qu’on appelle l’intoxication à l’eau. Les reins d’un nourrisson sont encore immatures. Ils n’arrivent pas à éliminer correctement les excès de liquide. L’eau va diluer le sodium dans son sang. Et ce sodium est vital pour le fonctionnement du cerveau et des cellules.

    Une chute brutale de son taux peut provoquer des convulsions, une somnolence extrême… voire mettre la vie du bébé en danger.


    Idée reçue

    Alors oui, parfois, on pense bien faire. Quand il fait très chaud, ou quand l’enfant a de la fièvre, on se dit : “un peu d’eau va l’aider”. Mais non. Dans ces cas-là, le lait suffit encore. Le lait maternel, par exemple, s’adapte naturellement : il devient plus aqueux, plus léger, pour étancher la soif. C’est assez incroyable, non ?


    Exception

    La seule vraie exception, c’est si un médecin le recommande. Par exemple, pour diluer un traitement. Mais autrement, avant 6 mois, c’est une règle d’or : pas d’eau, jamais.


    Conclusion

    Alors retenons bien : pour nous, l’eau est synonyme de vie. Mais pour un bébé de moins de 6 mois, l’eau peut être synonyme de danger. Son lait est déjà la meilleure eau du monde.


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