
Comment Jules César vivait-il sa calvitie ?
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À propos de cet audio
Les grands hommes de l’Histoire n’échappent pas aux petits tracas du quotidien… et c’est le cas de Jules César, célèbre conquérant et stratège romain, qui souffrait d’une calvitie bien visible. Mais comment la vivait-il ? Que nous disent les sources antiques ?
Le biographe Suétone, dans La Vie des douze Césars, nous en donne un témoignage précieux. Il écrit :
“Il supportait très péniblement la laideur que lui causait la raréfaction de ses cheveux, et c'est pour cela qu'il portait souvent la couronne de laurier, qui lui avait été décernée en permanence par le Sénat.”
(Suétone, César, 45)
Autrement dit, César vivait mal sa perte de cheveux — qu’il percevait comme une atteinte à son image publique. Dans une Rome où la chevelure abondante était signe de vigueur et de beauté virile, la calvitie faisait tache, surtout pour un homme d’ambition. D’où sa fameuse astuce : porter presque en permanence la couronne de laurier, officiellement honorifique, mais bien pratique pour masquer son crâne dégarni.
Que pensaient les médecins antiques de la calvitie ?
Les médecins de l’Antiquité, comme Hippocrate ou Galen, identifiaient deux grandes causes principales à la chute des cheveux :
Un excès de chaleur sèche dans le corps
Selon la théorie des humeurs, un déséquilibre de chaleur (souvent lié à l’âge ou au tempérament) desséchait le cuir chevelu, entraînant la chute des cheveux.
Un déséquilibre des fluides corporels
Un excès de bile noire (la fameuse mélancolie) ou des “humeurs impures” pouvait aussi, pensait-on, affaiblir la racine des cheveux.
Quels traitements ?
Les médecins antiques recommandaient divers traitements, souvent... folkloriques :
Frictions du cuir chevelu avec des onguents à base de graisse animale, de cendres, de vin, ou d’herbes aromatiques.
Compresses de miel, d’huile d’olive, ou même de crottes de rats broyées (si, si !) pour "réchauffer" et "stimuler" les follicules.
Saignées ou purges pour rééquilibrer les humeurs internes.
Rien de tout cela n’aurait vraiment sauvé la chevelure de César… mais la stratégie politique, elle, était efficace : derrière sa couronne de laurier, César resta l’image du général triomphant.
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