Épisodes

  • ARLETTE - 9 ans - 2ème partie - "AU VELD'HIV, C'ÉTAIT LE PREMIER SUICIDE QUE JE VOYAIS"
    Jul 16 2025

    Arrivé tout jeune de Pologne, Abraham avait foi en la France des droits de l'homme, le pays de Voltaire et de Rousseau.

    En 1939, par conviction, il s'engage comme volontaire dans l'armée française.

    Sa fille Arlette naît le 30 mars 1933 dans le 12e arrondissement et grandit dans cette confiance paternelle, bercée par une enfance douce et joyeuse dans les rues de Paris, loin de tout soupçon des drames à venir.

    En mai 1941, Abraham reçoit le fameux billet vert. Convoqué au commissariat, il s'y rend "la fleur au fusil", persuadé que sa nationalité française le protège.

    Il sera interné à Pithiviers le 9 mai 1941, puis déporté vers Auschwitz dans le convoi n°4 du 25 juin 1942, a l’age de 37 ans.

    Arlette et sa maman croient qu'il travaille quelque part dans un camp en Allemagne.


    Un an plus tard, le 16 juillet 1942, c'est au tour d'Arlette, de sa sœur et de sa mère. On vient les chercher à domicile pour les emmener au Vélodrome d'Hiver. C'est la rafle du Vel' d'Hiv'.

    Dans cet épisode, Arlette nous plonge dans l'horreur de ces journées enfermée dans le Vélodrome d'Hiver.


    À neuf ans, elle découvre l'insoutenable : la soif, la faim, les pleurs, la promiscuité, l'odeur.

    Elle nous raconte ces conditions de vie inhumaines que sa mémoire d'enfant a gravées à jamais.

    Voici le 2è épisode du témoignage d’Arlette, 9 ans, Enfant de la Shoah.


    NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…


    🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE pour son précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics.

    Merci à Alexandre Bande et à Néo Verriest pour leur aide précieuse❤️


    Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie.


    Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…


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    14 min
  • ARLETTE - 8 ans - 1ère partie - "INTERDIT AUX JUIFS ET AUX CHIENS"
    Jul 8 2025

    "J'étais plus un chien, j'étais plus rien"

    Arlette a 8 ans quand le gardien de square, qu'elle connait bien, la met face à la pancarte "interdit aux juifs et aux chiens" et l'empêche d'entrer dans le parc…


    Croyant profondément aux valeurs de sa terre d'accueil, pays des droits de l'homme, de Voltaire, Rousseau, de Zola.… Abraham n'a pas encore vingt ans quand il quitte la Pologne pour la France

    En 1939, fidèle à ses convictions, il s'engage comme volontaire dans l'armée française.

    Arlette naît le 30 mars 1933 dans le 12e arrondissement de Paris. Elle grandit dans une famille aimante, bercée par cet amour paternel pour la France et ses idéaux. une enfance de douceur, de légèreté, l’enfance joyeuse d’une petite fille parisienne insouciante.

    Mais en mai 1941, tout bascule. Abraham, comme des milliers d'hommes juifs, reçoit un billet vert le convoquant au commissariat. Confiant, il s'y rend.

    Dans ce premier épisode, Arlette nous raconte cette enfance heureuse brutalement interrompue, l'arrivée de la guerre, et le traumatisme du port de l'étoile jaune qui vient marquer sa différence sur son petit manteau d'enfant. À huit ans, Arlette découvre que la France de son père peut aussi trahir ses plus belles promesses.

    Voici le premier épisode du témoignage d’Arlette, 8 ans, enfant de la Shoah


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    Merci à Alexandre Bande et à Néo Verriest pour leur aide précieuse❤️


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    16 min
  • FRANIA - 18 ans - 4ème partie - "ON PIÉTINAIT SUR DES CADAVRES"
    Jun 18 2025

    Frania naît en 1926 à Tarnów, en Pologne, dans une famille de musiciens.


    Son enfance insouciante bascule en 1939 avec l'invasion allemande. Les persécutions antisémites se multiplient : son père fuit, ses frères sont arrêtés, et elle se cache avec sa mère.

    En 1941, la création du ghetto de Tarnów transforme la ville en un lieu de terreur où règnent la faim, les violences et les déportations.

    Lors de la liquidation du ghetto en 1943, Frania perd sa mère et ne la reverra plus.


    Déportée avec son grand frère au camp de Płaszów, elle endure pendant huit mois des conditions de vie inhumaines : promiscuité, maladies, travail harassant.


    À l'été 1944, alors que les troupes soviétiques approchent, les nazis évacuent le camp. Frania, alors âgée de 18 ans, est transférée à Auschwitz, sans savoir réellement ce qui l’attend. Elle entend dire : « On entre par la porte et on ressort par la cheminée », mais ne comprend pas la signification.


    À son arrivée à Birkenau, elle découvre l’horreur : la fumée âcre, les crématoires, et les hommes en tenue rayée. Sélectionnée pour travailler dans un atelier de raccommodage, elle répare les vêtements des victimes pour les envoyer à la population allemande.


    En novembre 1944, face à l’avancée des troupes soviétiques, les SS évacuent Auschwitz et effacent les preuves de leurs crimes. 65000 détenus sont transférés vers des camps situés à l’intérieur du reich allemand.

    Frania, toujours animée par une volonté de survie malgré l’horreur est transférée au camp de Flossenbürg


    Voici le dernier épisode de frania, 18 ans, enfant de la shoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…



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    17 min
  • FRANIA - 18 ans - 3ème partie - "AVEC LE DOCTEUR MENGELE, LE PIRE ASSASSIN QUI AIT EXISTÉ"
    Jun 11 2025

    Frania naît en 1926 à Tarnów, en Pologne, dans une famille de musiciens.

    Son enfance insouciante bascule en 1939 avec l'invasion allemande. Les persécutions antisémites se multiplient : son père fuit, ses frères sont arrêtés, et elle se cache avec sa mère.

    En 1941, la création du ghetto de Tarnów transforme la ville en un lieu de terreur où règnent la faim, les violences et les déportations.

    Lors de la liquidation du ghetto en 1943, Frania perd sa mère et ne la reverra plus. Déportée avec son grand frère au camp de Plaszow, elle endure pendant huit mois des conditions de vie inhumaines : promiscuité, maladies, travail harassant.

    À l'été 1944, face à l'avancée de l'Armée rouge, les nazis évacuent Plaszow.

    Frania et d'autres prisonniers, entassés dans un wagon à bestiaux, sont déportés vers une destination inconnue. Elle entend parler d'Auschwitz, mais ne sait pas réellement de quoi il s'agit. Certains chuchotent : « On entre par la porte et on ressort par la cheminée », mais personne ne comprend vraiment ce que cela signifie. Le voyage semble interminable, malgré la courte distance à parcourir.


    À l'arrivée, les prisonniers sont extirpés du train à coups de matraque, sous les cris de « Schnell, schnell » et les aboiements des chiens. Pour la première fois, Frania aperçoit des hommes vêtus de costumes rayés. FRANIA comprend alors qu'elle est à Auschwitz.


    On les met en rang, et elle est sélectionnée pour aller à Birkenau, Auschwitz n°2, là où se trouvent les chambres à gaz et les crématoires.


    Envahie par la fumée âcre et l'odeur de chair brûlée, frania réalise l'horreur du lieu.


    VOICI la 3ÈME des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la Shoah



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    13 min
  • FRANIA - 17 ans - 2ème partie - "AMON GOETH, LE BOUCHER DE PLASZOW"
    Jun 4 2025

    Frania naît en 1926 à Tarnów, une ville polonaise où la communauté juive représente près de la moitié de la population.

    Issue d'une famille de musiciens, elle grandit dans une atmosphère joyeuse et insouciante.

    Mais en 1939, tout bascule : la guerre éclate, et Tarnów est frappée de plein fouet par les bombardements allemands.

    Les persécutions antisémites s'intensifient rapidement. Son père fuit, ses frères sont arrêtés pour des travaux forcés, et Frania se retrouve seule avec sa mère.

    Pour échapper aux rafles, elles vivent dans la clandestinité, se cachant de cave en grenier.

    En 1941, le ghetto de Tarnów est créé, et la ville devient un lieu de terreur permanente : exécutions publiques, déportations, vie dans la faim et la peur.

    En septembre 1943, alors que le ghetto est liquidé, après un trajet éprouvant dans des wagons plombés, Frania est déportée avec son frère ainé au camp de Płaszów, au sud de la Pologne, à coté de Cracovie.

    Un camp ou l’espérance de vie ne dépasse pas quelques semaines, un camp dirigé par le terrifiant Amon Goeth, qui chaque matin, de son balcon, tire au hasard avec sa carabine.

    Frania y restera 8 mois dans des conditions de vie inhumaines : pas d’hygiène, pas de lumière, des maladies contagieuses et des poux corporels gigantesques.

    Frania tombera malade à plusieurs reprises, mais travaillera malgré tout sans faillir, tout d’abord dans une carrière à entasser des pierres dans des wagonnets, puis dans un atelier de confection d’uniformes pour officiers allemands. VOICI la 2ème partie du témoignage de Frania 17 ans, Enfant de la Shoah


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    Frania was born in 1926 in Tarnów, a Polish city where the Jewish community made up nearly half of the population.

    Born into a family of musicians, she grew up in a joyful, carefree atmosphere.

    But in 1939, everything changed: war broke out, and Tarnów was hit hard by German bombings.

    Antisemitic persecutions escalated rapidly. Her father fled, her brothers were arrested for forced labor, and Frania was left alone with her mother.

    To escape the roundups, they lived in hiding, moving from attic to basement.

    In 1941, the Tarnów ghetto was created, turning the city into a place of constant terror: public executions, deportations, life marked by hunger and fear.

    In September 1943, as the ghetto was liquidated, after a grueling journey crammed into sealed wagons, Frania was deported with her older brother to the Płaszów camp, in southern Poland, near Kraków.

    A camp where life expectancy barely exceeded a few weeks, a camp ruled by the terrifying Amon Goeth, who every morning, from his balcony, would shoot randomly with his rifle.

    Frania would stay there for 8 months under inhumane conditions: no hygiene, no light, contagious diseases, and giant body lice.

    She fell ill several times but kept working relentlessly — first in a quarry, loading stones into carts, then in a workshop sewing uniforms for German officers.

    HERE is the 2nd part of Frania’s testimony, age 17, Child of the Shoah.



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    11 min
  • FRANIA - 13 ans - 1ère partie - "Le ZYKLON B SE DÉCLENCHAIT ET LES EXTERMINAIT DANS LE CAMION"
    May 28 2025

    FRANIA naît le 1er mars 1926 à Tarnów, une ville située au sud-est de la Pologne, à environ 80 km de Cracovie.


    Tarnów abrite alors une importante communauté juive d’environ 25 000 personnes, soit 40 à 50 % de la population.


    Son père est un chef d'orchestre symphonique renommé, et sa mère, pianiste dans les cinémas de la ville, accompagne au piano les films muets. Frania a deux frères, l'un cadet et l'autre aîné, tous deux également musiciens.


    C’est une petite fille pleine de joie, qui grandit au sein d’une famille juive laïque, dans un univers d’insouciance, de bonheur et de sécurité, malgré les prémices d’un antisémitisme qui se fait déjà sentir à Tarnow, comme dans toute la Pologne.


    Les choses se compliquent en 1938, lorsque des Juifs allemands d’origine polonaise, chassés d’Allemagne, arrivent en ville. Mais le véritable coup de tonnerre survient le 1er septembre 1939 : la première bombe allemande s'abat sur la gare de Tarnów.


    Frania s'en souvient avec précision : l’horloge de la chambre marquait minuit pile.


    S’ensuivent huit jours de bombardements incessants, de jour comme de nuit.


    Le 7 septembre 1939, l’armée allemande entre dans Tarnów.


    Presque immédiatement, les répressions contre les Juifs polonais commencent : rafles, déportations, assassinats arbitraires...


    Des affiches fleurissent sur les murs, interdisant aux Juifs d'aller à l'école, à la banque et imposant un couvre-feu strict.

    En un mois, toutes les synagogues et les quarante maisons de prière juives sont incendiées ou dynamitées.


    Le père de Frania, immédiatement traqué, décide de fuir.

    Ses frères sont arrêtés dans la rue pour des travaux forcés, tandis que Frania reste seule avec sa mère.


    Pendant plus d’un an, sa maman la cache de cave en grenier pour la protéger des Allemands. Une vie clandestine terrible pour une enfant de 13 ans, qui assiste en secret à des humiliations publiques suivies d’exécutions brutales.


    Frania traverse parfois des rues jonchées de corps inertes, abandonnés par les nazis.


    VOICI la première des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la Shoah


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    14 min
  • MIREILLE - 11 ans - 2ème partie - "J'AI VU LA MAIGREUR DES DÉPORTÉS, C'ÉTAIT HORRIBLE"
    May 7 2025

    Mireille est née le 19 mai 1931, à Paris, dans une famille aux origines mêlées.

    Son père, Maurice, est juif, militant communiste devenu socialiste. Sa mère, Geneviève, est catholique.


    Lorsque la guerre éclate, Maurice est mobilisé dès les premiers jours. Geneviève doit alors subvenir seule aux besoins de la famille. Elle travaille sans relâche, de jour comme de nuit, et envoie Mireille se réfugier chez une famille en province. Ensemble, ils prendront la route de l’exode pendant trente jours dans des conditions terribles — terribles pour tous, mais particulièrement pour une petite fille de neuf ans.


    Mireille en gardera un traumatisme profond, elle se souvient avec douleur avoir dû enjamber des corps sans vie le long de la route.


    Après l’exode, sa mère vient la chercher. Elles rentrent en région parisienne et ne se quitteront plus.

    Mais c’est à présent le début des persécutions pour les Juifs : déchéance de nationalité, arrestations, rafles…


    Voici la deuxième et dernière partie du témoignage de Mireille, 11 ans, enfant de la Shoah.


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    17 min
  • MIREILLE - 8 ans - 1ère partie - LA MORT SUR LES ROUTES DE L'EXODE
    Apr 30 2025

    "j'ai vu des femmes qui hurlaient parce que leur enfant était mort à côté d'elles et peut-être pire, des enfants qui hurlaient parce que leur mère était morte à côté d'eux"


    Les grands-parents paternels de Mireille étaient brocanteurs et antiquaires. En 1905, ils fuient la Russie, les soldats du tsar, et l’antisémitisme. Ils s’installent en banlieue parisienne.

    C’est là que naît Maurice, le père de Mireille.

    Maurice épouse Geneviève, catholique.

    De leur union naît Mireille, à Paris, le 19 mai 1931.


    Quand la guerre éclate, Mireille a 8 ans.

    Elle vit avec ses parents en région parisienne. Dès septembre 1939, son père est mobilisé. Sa mère, se retrouve seule avec elle, doit travailler dur pour subvenir à leurs besoins, alors que Paris et sa banlieue sont sous les bombes.


    Comme des millions de Français, Mireille va vivre un événement qui la marquera pour toujours : L'EXODE.


    En 1940, des familles entières fuient, au hasard, dans la peur. Pour Mireille, c’est le début d’un long chemin de souffrance. Un souvenir gravé, l’un des plus marquants de toute la guerre.


    Ce témoignage a une résonance particulière, car depuis que j’ai enregistré sa voix, Mireille nous a quittés.

    Elle est décédée en octobre dernier, à l’âge de 93 ans.


    Je suis très émue de vous partager son histoire. Je dédie évidemment cet épisode à sa mémoire.


    Voici le premier des deux volets consacrés à Mireille, 9 ans, Enfant de la Shoah.


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    🎙️ Le témoignage, au-delà des faits qu’il aborde et qui permettent de lier la « petite » et la « grande histoire », associe mémoire et histoire. Les témoignages ici mis en ligne ne prétendent pas à l’exhaustivité ni à la parfaite exactitude historique, pour autant, à un moment où les derniers survivants de la période disparaissent, leur volonté de transmettre, l’incroyable force de caractère et la force des récits qu’ils proposent en font des outils d’une importance majeure pour la compréhension de ce qu’il s’est produit en Europe et tout particulièrement en France il y a un peu plus de 80 ans.

    Un grand merci à Alexandre Bande pour son expertise et sa validation des contenus historiques de ces témoignagesNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…


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    15 min