
L'ASSASSIN QUI EST EN MOI - 1952
Échec de l'ajout au panier.
Échec de l'ajout à la liste d'envies.
Échec de la suppression de la liste d’envies.
Échec du suivi du balado
Ne plus suivre le balado a échoué
-
Narrateur(s):
-
Auteur(s):
À propos de cet audio
Une petite ville texane, propre et tranquille.
Des rues qu’on balaie chaque matin, des voisins qui se saluent, un adjoint du shérif poli et discret.
Mais derrière la façade, une fissure s’élargit.
Avec L’assassin qui est en moi, Jim Thompson signe en 1952 un roman noir d’une intensité rare.
Pas de détective, pas d’enquête : juste une voix.
Celle de Lou Ford, adjoint modèle, esprit logique et cœur absent.
Un homme qui parle doucement pendant que tout s’effondre autour de lui.
Thompson n’écrit pas une intrigue — il écrit un basculement intérieur.
Son style sec, chirurgical, colle au souffle d’un homme qui tente de se convaincre qu’il reste normal.
Le résultat : une plongée hypnotique dans la raison déréglée, dans cette zone grise où l’ombre prend la forme de la lucidité.
- Repérage : Central City, Texas. Le calme, le vernis, le faux confort.
- Filatures : Les gestes, les masques, les fissures qu’on ne recolle plus.
- Interrogatoires : La logique malade de l’ordinaire, la confession sans remords.
- Reconstitution : Thompson, fils de shérif, artisan du noir américain.
- Bouclage : Une leçon d’humanité tordue, un miroir qui ne renvoie pas la lumière.
- Auteur : Jim Thompson
- Titre original : The Killer Inside Me
- Publication : 1952 (Fawcett / Gold Medal)
- Traductions françaises :
- Le Démon dans ma peau — Gallimard, Série Noire (1966), trad. France-Marie Watkins
- L’assassin qui est en moi — Payot & Rivages (2012), trad. Jean-Paul Gratias
- Adaptations :
- The Killer Inside Me — Film de Burt Kennedy (1976), avec Stacy Keach
- The Killer Inside Me — Film de Michael Winterbottom (2010), avec Casey Affleck, Jessica Alba, Kate Hudson
"Le monstre n’a pas besoin de crier pour être effrayant. Il suffit qu’il raisonne."
🕯️ Notes du chroniqueurJim Thompson ne raconte pas des crimes, il raconte des hommes.
Des hommes qui pensent trop, qui s’inventent des raisons, qui confondent le contrôle et la délivrance.
L’assassin qui est en moi n’est pas une lecture confortable — c’est une expérience morale.
Un miroir tendu à chacun de nous.
https://livresetsaveurs.fr/lassassin-qui-est-en-moi-jim-thompson-1952/