Page de couverture de Lea Desandre, mezzo-soprano

Lea Desandre, mezzo-soprano

Lea Desandre, mezzo-soprano

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À propos de cet audio

Au firmament des étoiles du monde lyrique apparues ces dernières années, Lea Desandre brille de façon aussi visible qu’audible. Italo-française – elle insiste bien pour que son nom de famille soir prononcé Dézandré et non Desandre même si elle n’est pas tout à fait sûre que ce patronyme hérité de son nonno italien ne soit pas d’origine française, cette mezzo-soprano née en 1993 avait une grand-mère dans les chœurs de l’Opéra de Bordeaux. Mais c’est plutôt dans les milieux du cinéma qu’elle a grandi dans une famille manifestement ouverte à la pratique artistique : la jeune Lea, légèrement hyperactive, a pu pendant un certain temps cumuler la danse et le chant avec le tennis, le volley et le golf. Adolescente, elle s’est fait également remarquer en créant et en animant une fanpage sur la soprano Natalie Dessay. Inscrite quelques mois à la Sorbonne en littérature italienne, elle a peu fréquenté les amphis. C’est une instinctive, un peu rétive aux institutions, et elle met une certaine coquetterie aujourd’hui à préciser qu’elle n’a aucun diplôme, ce qui ne l’empêche pas d’avoir décroché un contrat avec une grande multinationale du disque – Erato, branche française du groupe Warner Classics - et d’être devenue une des hôtes régulières du festival de Salzbourg, qu’elle considère aujourd’hui comme une de ses deux bases professionnelles favorites, l’autre étant l’Opéra de Paris. Dotée d’une force de travail peu commune et d’une volonté impressionnante, Lea Desandre a reçu l’aide de quelques bonnes fées, notamment la contralto Sara Mingardo auprès de laquelle elle s’est formée durant deux ans à Venise, le chef William Christie, qui l’a choisie toute jeune pour lui permettre de croître dans son Jardin des voix, ou sa collègue mezzo-soprano Cecilia Bartoli. De quoi lui permettre de gravir rapidement les échelons de la notoriété. L’occasion de l’inviter à se prêter à l’exercice de l’Autoportrait, entre deux balades dans l’arrière-pays salzbourgeois à la poursuite de Maria Von Trapp, alias Julie Andrews, une autre de ses passions. Enregistré avec son compagnon, le luthiste Thomas Dunford, Songs of Passion, le nouveau CD de Lea Desandre vient de sorti chez Erato. Le programme de ce disque sera d’ailleurs au centre du concert qu’elle donnera le 20 septembre à Bozar à Bruxelles, premier d’une série de quatre qui comprendra notamment aussi une représentation en concert de Theodora de Haendel le 15 octobre.

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