Ce cinquième épisode nous plonge au cœur des débats parlementaires pour interroger la trajectoire et les fragilités de la politique française de développement.
Rachid Temal, sénateur socialiste et vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, revient sur la loi de programmation la politique de solidarité internationale de 2021, qui devait incarner un engagement renouvelé de la France en faveur d’une aide publique ambitieuse. Alors que les coupes budgétaires se multiplient et que le consensus politique d’alors semble s’effriter, la solidarité internationale est-elle définitivement en perte de vitesse ? Loin d’être un simple outil de coopération, l’aide publique au développement répond aussi inévitablement à des logiques de puissance. À l’heure des recompositions géopolitiques, quel rôle la France entend-elle encore jouer sur la scène du développement international ?

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À cinq ans de l’échéance fixée par l’Agenda 2030, ce quatrième épisode propose un bilan critique des Objectifs de développement durable (ODD). Avec Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France terre d’asile, ancienne ministre et ancienne directrice générale de l’ONG ONE France, cette discussion revient sur une décennie marquée par des avancées fragilisées par les crises sanitaire, économique et géopolitique.
Loin de leurs promesses initiales, les ODD se heurtent aujourd’hui à des défis majeurs : déficit de financement, gouvernance mondiale contestée et affaiblissement du cadre multilatéral. Peuvent-ils encore incarner un horizon commun ou faut-il repenser en profondeur les cadres de la coopération internationale ?

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Dans ce troisième épisode, Emmanuel Guérin, conseiller spécial de Laurence Tubiana, négociatrice française de l’Accord de Paris, et membre de l’European Climate Foundation, revient sur l’évolution des liens entre développement et action climatique.
Du rapport Brundtland à la COP30, en passant par la COP21 dix ans plus tôt, la notion de développement durable a-t-elle tenu ses promesses ? Les cadres internationaux qui en sont nés ont-ils permis une réelle convergence entre objectifs climatiques et priorités socio-économiques ? Face aux défis économiques, sociaux et environnementaux croissants, peut-on encore penser un agenda commun pour le développement et le climat ? Tandis que les responsabilités historiques restent inégalement assumées, que les fractures Nord/Sud s’aggravent et que les financements stagnent, cet échange interroge la possibilité d’un horizon partagé face à l’urgence climatique et à l’ampleur des bouleversements à venir.

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Le premier épisode de la série sur le développement porte sur son concept et sa pratique, tels qu’ils ont été structurés historiquement par les pays du Nord.
Cet échange avec Thomas Melonio, chef économiste de l’Agence française de développement, permet de repartir des cadres de l’aide publique au développement (APD) et d'analyser la distinction entre développement et APD, ainsi que les référentiels qui orientent les politiques actuelles de « développement ». Quels objectifs poursuivent-elles réellement ? À l’heure où de nouveaux acteurs du Sud redéfinissent les équilibres mondiaux, quelle place et légitimité pour des institutions historiques comme l’AFD

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Dans le deuxième épisode de la série, Yselle Malah Kuete, économiste du développement, enseignante-chercheuse au département d’économie internationale et du développement de l’université de Yaoundé 2 (Cameroun), nous propose une lecture critique des cadres dominants du développement.
Pensé historiquement depuis le Nord, ce concept répond-il encore aux enjeux des sociétés du Sud – et particulièrement africaines ? Comment construire des politiques de développement sans reproduire les modèles à l’origine des déséquilibres actuels ? Quels choix économiques pour répondre aux besoins locaux, renforcer les capacités publiques et sortir de la dépendance structurelle ? Loin de dresser un modèle unique, cet échange explore les dynamiques de transformation à partir des Suds, les formes de coopération alternatives et les imaginaires politiques qui les accompagnent. Une invitation à penser d’autres futurs pour le développement.

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