Oui, cette histoire est vraie : l’affaire Lawrence Russell Brewer a bien entraîné la fin officielle de la tradition du last meal personnalisé pour les condamnés à mort au Texas en 2011.
Voici les faits établis :
1. La tradition existait réellement au Texas
Avant 2011, les condamnés à mort texans pouvaient demander un dernier repas spécial, dans des limites raisonnables, comme dans de nombreux États américains. Cette pratique symbolique remonte au XIXᵉ siècle.
2. Le dernier repas extravagant de Brewer
Lawrence Russell Brewer, condamné pour un meurtre raciste particulièrement violent, a effectivement demandé un repas énorme, comprenant notamment :
un triple cheeseburger,
un cheeseburger supplémentaire,
trois fajitas,
une portion d’okra frit,
un steak de poulet,
une omelette complète,
une pizza,
des brownies,
une glace,
du beurre de cacahuète,
et même du meatloaf.
En tout, un repas correspondant à plusieurs milliers de calories.
3. Il n’en a rien mangé
Quand le plateau lui fut présenté, Brewer refusa d’y toucher, affirmant qu’il “n’avait pas faim”. Ce geste fut perçu comme un manque de respect, notamment par les représentants politiques et les familles de victimes.
4. Décision du Sénat du Texas
Le sénateur John Whitmire, outré par l’abus, écrivit immédiatement au directeur des prisons pour demander la fin de cette tradition. Celui-ci accepta le jour même.
Depuis septembre 2011, au Texas, les condamnés à mort reçoivent le repas du jour, comme tous les autres détenus.
5. Le Texas est le seul État à l’avoir officiellement abolie
D’autres États continuent la tradition, mais avec des budgets limités (généralement 20 à 40 dollars).
L’affaire Brewer est l’un des rares cas où un geste provocateur d’un condamné à mort a entraîné une modification immédiate de la politique pénitentiaire d’un État américain.
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