C’est une image qui a marqué les récents Tours de France : un oiseau tout en jaune, un cycliste qui franchit la ligne d’arrivée avec panache, et dont les bras forment une vague au bord de la mer du Nord… C’était la victoire de Wout Van Aert, à Calais le 5 juillet 2022. Cette année-là, c’est la dernière fois que le tour empruntait les routes du Nord – Pas-de-Calais…

Alors pour ce cinquième et dernier épisode de notre série, on revient sur cette étape récente mais qui restera gravée, de par le tour de force de l’équipe Jumbo Visma de Wout Van Aert, qui est, rappelons-le, l’équipe de Jonas Vingegaard, qui a gagné le Tour de France cette année-là, de par la joie du coureur belge et, enfin, de par l’image des routes de la région, les côtes du Boulonnais notamment qui ont démontré tout leur intérêt pour le cyclisme

Cette étape, on en parle avec Sébastien Noé, journaliste au service des sports de La Voix du Nord en charge du cyclisme, qui avait suivi cette journée à l'époque.

Passer de l’ombre à la lumière en un claquement de doigt, être anonyme, être un héros, être critiqué… C’est le dur monde du vélo. Et c’est l’histoire aussi d’un coureur, Christophe Moreau. Coéquipier de Richard Virenque aux pires heures du scandale Festina dans les années 90, avant de toucher le graal, c’est-à-dire de décrocher le fameux maillot jaune. C’était lors du dernier grand départ du Tour de France qu’a connu la région, à Dunkerque le 7 juillet 2001.

Et lors de ce prologue, sorte d’introduction à la course, Christophe Moreau a déjoué tous les pronostics en empochant la tunique jaune. Il « était alors au sommet de sa forme après un tour de France en 2000 où il avait terminé au pied du podium, à la quatrième place. Pendant plusieurs années, Christophe Moreau a été le meilleur Français sur la Grande Boucle…

On va revenir sur cette page de l’histoire du Tour et aussi sur la trajectoire du coureur. Après une retraite sportive en 2011, Christophe Moreau a sombré dans les addictions. Il l’évoque aujourd’hui à cœur ouvert.

Cette histoire, on en parle avec Sébastien Noé, journaliste au service des sports de La Voix du Nord en charge du cyclisme.

"Je n’ai jamais réussi à exorciser Armentières": voici ce que Laurent Jalabert déclarait à La Voix du Nord il y a quelques années. Armentières est le symbole, dans la légende du Tour d’une terrible chute. Un fait divers qui a marqué la carrière des coureurs engagés… mais qui a aussi marqué un tournant dans l’organisation.

Ce jour-là, c’est la fête sous un grand ciel bleu et c’est la fébrilité du début de tour. Laurent Jalabert revient de sept victoires sur la Vuelta, le tour d’Espagne et il semble au sommet de sa forme.

Mais ce dimanche 3 juillet, dans la ligne droite du sprint final, c’est le drame: un policier positionné devant les barrières de sécurité ne peut éviter le sprinteur belge Nelissen, lancé à plus de 60 km/h. Derrière, c’est un terrible carambolage, et l’image de Jalabert, le visage en sang, va rester gravée dans les mémoires….

Armentières, qui voulait briller en accueillant le tour, « hérite d’un douloureux fait divers dont elle se serait volontiers dispensée », écrit La Voix du Nord.

Dans ce nouveau podcast, on va revenir sur ce drame pour comprendre ce qu’il s’est passé et surtout ce qui a changé pour les organisateurs.