Cette semaine, on analyse Death Stranding, le chef d'oeuvre vidéoludique d'Hidéo Kojima avec Antony Fournier, auteur de l'essai Entre les mondes de Death Stranding. Créer le lien par le jeu chez Third Editions.

Déjà un classique vidéoludique

Nous nous penchons sur Death Stranding, l’œuvre énigmatique d’Hideo Kojima qui continue de diviser, fasciner, et questionner. Sorti en 2019, Death Stranding dépasse le simple cadre du jeu vidéo. Avec son gameplay singulier, son esthétique post-apocalyptique et ses thématiques fortes – isolement, écologie, liens humains, fin du monde –, Kojima signe une œuvre profondément originale. À la fois réflexion sur la société contemporaine et métaphore de la reconstruction, Death Stranding a su créer un choc culturel inattendu, notamment après la pandémie. Dans cet épisode, on revient sur les ambitions artistiques du jeu, son rapport au cinéma et à la SF, et la manière dont il s’inscrit dans un imaginaire de plus en plus inquiet face à l’avenir.

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Severance est-elle la meilleure série actuelle de science-fiction ? Découvrez l'analyse de Benjamin Fau, spécialiste des séries TV.

Un concept SF génial

Imaginez que vous pouvez dissocier votre personnalité entre votre vie personnelle et votre vie professionnelle ? Comme toute bonne série de science-fiction, Severance est construit sur un concept fort. Interviewé sur FranceInfo, Dan Erickson le showrunner de la série actuellement diffusé sur Apple TV+ témoigne : "J'avais un job de bureau que je détestais. Un jour je me suis dit, en y allant, que j'aimerais bien pouvoir sauter directement à la fin de la journée sans avoir à subir mes 8 heures de boulot." […] Dans le scénario original, j'écrivais que l'esthétique des bureaux devrait toujours être brutale et déshumanisée. Avec un plafond très bas et une pièce très large." Anxiogène et paranoïaque, Severance questionne comme jamais notre rapport au travail.

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Et si nos villes étaient de plus en plus dystopiques ? Découvrez notre épisode qui analyse pourquoi nos cités ressemblent de plus en plus à 1984 avec le journaliste Thomas Jusquiame, auteur de l'essai Circulez, la ville sous surveillance aux éditions Marchialy.

Souriez vous êtes filmés !

Dans ce troisième épisode villes et science-fiction nous revenons sur les dispositifs de sécurité digne de

romans d’anticipation qui peuplent maintenant les grandes cités françaises. Ses dispositifs sécuritaires vont des aménagements urbains, aux pots de fleurs anti-voiture bélier en passant par les mesures contre les personnes « indésirables ». Les caméras de vidéosurveillance envahissent les lieux publics. Certains caméras sont visibles, d’autres non, il existe maintenant des caméras assistées par des logiciels IA qui analysent tous vos gestes et détectent les situations anormales. Dans les rues, les gares et les places, la vidéosurveillance est partout. Pressées par une industrie grandissante, les villes envahissent les caméras. Au-delà du but premier de lutte contre la criminalité, mais aussi de répression des mouvements sociaux, peut-on y voir une dérive autoritaire et un rapprochement vers les grandes cités dystopiques. Découvrez avec notre invité Thomas Jusquiame, les dispositifs sécuritaires qui encadrent nos milieux urbains et leurs fonctionnements.

Merci à notre stagiaire de podcast Luca Gimelfarb pour sa présence et son sérieux pendant notre semaine.

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