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Page de couverture de De vive(s) voix

De vive(s) voix

De vive(s) voix

Auteur(s): RFI
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À propos de cet audio

Une émission consacrée à la langue française dans le monde et aux cultures orales. Un rendez-vous quotidien du lundi au jeudi, pour rendre plus vivant notre rapport à la langue, et être la vitrine des initiatives en faveur de la francophonie. Une émission consacrée à la langue écrite qui vit, s’adapte, se développe. Mais aussi une émission où la langue parlée, blablatée, tchatchée, déclamée et murmurée aura toute sa place. En compagnie d’historiens, linguistes, traducteurs, artistes… ce nouveau rendez-vous sur RFI sera aussi celui de l’oralité : ce qui est émis, qui est énoncé de vive voix. Théâtre, slam, poésie sonore, contes, traditions orales… Émission présentée par Pascal Paradou, en collaboration avec Cécile Lavolot. Réalisation : Laura Pinto. Et en podcast sur www.rfi.fr. *** Diffusions du lundi au jeudi : à 13h30 TU vers toutes cibles ; 17h30 vers l'Afrique lusophone ; à 21h30 vers l'Afrique haoussa ; du lundi au jeudi à 22h30 vers Malabo/Bata. Le vendredi à 22h30 vers l'Afrique peul & lusophone & Malabo/Bata. Et le dimanche à 14h30 vers l'Afrique peul & lusophone & Malabo/Bata. (Heure de Paris = TU + 1 en grille d'hiver).

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Épisodes
  • "L'oreille absolue" d'Agnès Desarthe : quand la mort ne fait plus mourir un village
    Dec 16 2025

    Agnès Desarthe publie son nouveau roman "L'oreille absolue" : un conte lumineux dans lequel la Mort cesse de faire mourir…

    C'était un hiver lumineux et sec. Ainsi commencent la plupart des chapitres du roman d'Agnès Desarthe ! Un choix littéraire pour dire la répétition des jours mais également celui de la musique, comme un refrain.

    Tout commence dans un village, près de la mer, un 18 décembre vers 15h15. Il n'y a plus de place au cimetière. Les habitants décident alors de ne plus mourir…

    Un petit garçon intenable rencontre un homme au bout du rouleau. Une femme retrouve son amant disparu. Un musicien prépare un concours avec un jeune prodige qui ne sait pas lire une note. Deux adolescents filent à moto sans casque.

    Ces personnages – et bien d’autres encore – semblent n’avoir aucun lien entre eux, si ce n’est que tous appartiennent à la même harmonie municipale. Tous préparent le concert de Noël. Un roman choral aux allures de partition – à cinquante personnages dans lequel les destins sont liés les uns aux autres.

    Agnès Desarthe est née en 1966, elle est traductrice de l’anglais. Romancière, outre de nombreux ouvrages pour la jeunesse, elle a publié notamment : Un secret sans importance (prix du Livre Inter 1996), Dans la nuit brune (prix Renaudot des lycéens 2010) ou encore Une partie de chasse. Elle est également l'auteure d’un essai consacré à Virginia Woolf avec Geneviève Brisac, V.W. Le mélange des genres, d’un essai autobiographique, Comment j’ai appris à lire (Stock, 2013), et d’une biographie consacrée à René Urtreger, Le Roi René, (Éditions Odile Jacob, 2016). Elle a publié onze romans aux Éditions de l’Olivier, dont Un secret sans importance (prix du Livre Inter 1996), Dans la nuit brune (prix Renaudot des lycéens 2010), Ce cœur changeant (Prix littéraire du Monde 2015), L’Éternel fiancé et Le Château des rentiers (en lice pour le Goncourt 2023).

    Son dernier roman : :"L'oreille absolue" a été publié aux éditions de l'Olivier.

    Elle publiera en janvier 2026 un nouveau roman : Qui se ressemble, aux éditions Buchet-Chastel, coll. "La Résonnante" et consacré à la chanteuse égyptienne Oum Khalthoum.

    Programmation musicale :

    Le groupe Bonbon Vaudou avec le titre Gourmandises Amoureuses extrait de leur nouvel album "Épopée Métèque".

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    29 min
  • Constance Rivière : le mot "immigration" a été chargé de connotation négatives
    Dec 15 2025

    À l'occasion de la Journée internationale des migrants le 18 décembre, quels mots pour parler des migrations ?

    Pourquoi le langage lié aux migrations est-il important ? Comment retrouver un lexique correct ?

    Invités:

    Constance Rivière, directrice générale du Palais de la Porte Dorée qui abrite le Musée national de l'histoire de l'immigration, qui a ouvert en 2007 et qui a pour mission de reconnaître les apports de l'immigration dans l'histoire de France et de faire évoluer les regards sur l'immigration selon sa directrice. Raconter comment l'immigration est structurante dans l'histoire de France. C'est le musée de notre histoire commune alors qu'elle est parfois déniée. Selon l'historien Gérard Noiriel, pionnier de l'histoire de l'immigration, le mot immigré s'impose dans le vocabulaire français au début du 19ᵉ siècle. C'est devenu, selon elle, un mot fourre-tout qui regroupe tout et n'importe quoi, un mot chargé de connotations négatives par le discours politique et médiatique. C'est presque devenu le mot-valise de toutes nos peurs. Nous essayons de lui redonner ses lettres de noblesses"

    Hicham Jamid, docteur en sociologie des Hautes Écoles Sorbonne Arts et Métiers Université, chercheur post-doctorant au Laboratoire d’études des processus sociaux (LAPS) de l'université de Neuchâtel (Suisse). Ses recherches portent sur les mobilités pour études, la migration des hautement qualifiés, ainsi que les processus de libéralisation et d’internationalisation de l’enseignement supérieur en Afrique, avec un intérêt particulier pour le Sénégal et le Maroc. Les mots ne sont pas du tout neutres et sont nourris par les imaginaires qui véhiculent les médias, les discours politiques ou scientifiques. Selon le chercheur, on a tendance à qualifier de "migrants" les personnes qui viennent du "Sud global" et d'"expatriés" ceux qui viennent de pays industrialisés. Ici en France, un "Afghan sera un immigré, un Américain, un expatrié". Il en est de même pour les mobilités étudiantes. "Il y a un distinguo entre les mots "étudiant international" si on parle d'un étudiant américain et "étudiant étranger" si on parle d'un étudiant sénégalais, brésilien ou marocain.

    À lire :

    Les 100 mots des migrations, cahier du Palais de la Porte Dorée, coordonné par Marie Poinsot, sous la supervision de François Héran.

    À lire de Hicham Jamid : « Les mains dans le cambouis…les mots de la migration », dans la revue Afrique(s) en Mouvement,

    Et la chronique Ailleurs nous emmène à Brazzaville en République du Congo où Sylvie -Dyclopomos, directrice artistique, nous présente la vingt-deuxième édition de son Festival Mantsina sur Scène qui aura lieu du 16 au 20 décembre. Cette année, le thème : Hommage aux vétérans des planches avec des spectacles, des lectures, des rencontres, des ateliers, ainsi qu'une exposition autour de Sonny Labou Tansi.

    Programmation musicale :

    L'artiste Alba avec le titre "Les autres mots"

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    29 min
  • Théâtre: «Au nom du ciel» de Yuval Rozman, le conflit israélo-palestinien vu d'en haut
    Dec 11 2025

    « Je voulais faire quelque chose de poétique, chercher de la hauteur. [...] Avec ces oiseaux, je voulais m'éloigner de mes autres pièces, où il y avait souvent des cris, des blessures ouvertes, [...] je voulais chercher un langage plus aérien, pour aller plus loin sur ce que je voulais dire sur la situation d'aujourd'hui à Gaza. »

    La pièce Au nom du ciel de Yuval Rozman est une fable qui a pour point de départ des recherches ornithologiques sur les espèces d'oiseaux qui n'arrivent pas à se partager le territoire au Proche-Orient. Elle met ainsi en scène trois oiseaux – un bulbul, une drara et un martinet noir – qui, depuis le ciel de la Cisjordanie, observent la violence et l’absurdité du monde des humains, en tentant de comprendre et d'expliquer l’assassinat d’un jeune Palestinien autiste, Iyad Al-Hallaq, tué en 2020 par un soldat israélien.

    Le spectacle nous plonge dans une ambiance à la fois grave et drôle, où l'ironie surgit pour mieux désamorcer la tension des sujets abordés, en puisant dans « un langage plus léger ».

    À lire aussiYuval Rozman, un cœur israélien

    Invité :

    ► Yuval Rozman : auteur, metteur en scène et comédien israélien installé en France depuis le début des années 2010. Formé au Conservatoire national d’art dramatique de Tel-Aviv, il fonde en 2010 sa première compagnie et se fait remarquer dès son premier spectacle, Cabaret Voltaire. Son travail est profondément marqué par son histoire personnelle et par les tensions de la guerre israélo-palestinienne, et explore les questions d’identité, de religion, d’amour et de politique à travers une écriture mêlant « humour acide » et poésie. En France, il crée la compagnie Inta Loulou et un cycle de créations appelé la « Quadrilogie de ma Terre » — Tunnel Boring Machine, The Jewish Hour, Ahouvi et Au nom du ciel — dont Au nom du ciel est le quatrième opus.

    La pièce de Yuval Rozman se joue jusqu'au 20 décembre au Théâtre du Rond-Point à Paris, puis du 13 au 17 janvier au Théâtre 104 à Paris, et partira en tournée en France et en Belgique jusqu’à fin avril 2026.

    Programmation musicale :

    La chanteuse franco-algérienne Souad Massi et son titre Samt, de son album Zagate qui sortira en mars 2026.

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    29 min
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