Épisodes

  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi parle-t-on de la « diplomatie du panda » ?
    Jul 17 2025

    Rediffusion


    Les relations entre les États ne passent pas seulement par les canaux traditionnels de la diplomatie. Elles peuvent emprunter d'autres voies, comme le sport.


    Mais la Chine en a imaginé une autre, encore plus originale. Pour nouer des contacts avec d'autres pays, elle utilise les pandas qui vivent, pour l'essentiel, dans les forêts du Sichuan, l'une des provinces de la Chine.


    Avec son air un peu pataud, et les taches noires de ses yeux, cet animal est devenu le symbole des menaces qui pèsent sur la faune mondiale.


    La Chine a donc pris l'habitude de cette "diplomatie du panda". Quand elle souhaite améliorer ses relations avec un autre État, elle lui prête un panda. En échange d'une somme d'argent notable et de l'assurance qu'il sera accueilli dans les meilleures conditions. Quant aux oursons nés à l'étranger, ils deviennent la propriété de la Chine.


    Cette pratique ne date pas d'hier, mais elle prend d'abord la forme de dons. Elle était déjà à l'honneur chez les Empereurs chinois, et la Chine nationaliste donne un panda aux États-Unis, en 1941, pour les remercier de leur aide durant la Seconde Guerre mondiale.


    Mais elle connaît un véritable renouveau depuis la mise en place de la Chine communiste, en 1949. Entre 1957 et 1982, la Chine a en effet donné pas moins de 23 pandas à 9 pays.


    À chaque fois, il s'agissait de manifester, par ce geste, la volonté de la Chine d'améliorer ses relations avec l'État concerné. Ce don pouvait aussi consacrer le réchauffement des relations bilatérales. À partir de 1984, les autorités chinoises remplacent le don par un prêt de 10 ans.


    Mais cette "diplomatie du panda" peut jouer dans l'autre sens. Quand la Chine n'est pas satisfaite de ses relations avec un autre pays, elle fait revenir ses pandas. C'est ce qui se passe actuellement avec les États-Unis et le Royaume-Uni. Le rapatriement des pandas est désormais considéré comme un signe de tension dans les relations internationales.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Voir plus Voir moins
    2 min
  • Choses à Savoir SANTE - Pourquoi la règle du "3-30-300" peut influencer le bien-être des habitants ?
    Jul 17 2025

    Rediffusion


    Les effets bénéfiques de la nature sur la santé ont maintes fois été démontrés. Mais comment faire lorsque l’on habite en ville pour en profiter ? Un forestier travaillant en milieu urbain a inventé une règle à base de trois nombres, la « 3-30-300 ». Plusieurs grandes villes françaises s’intéressent de près à cette façon de codifier la cohabitation entre la verdure et les humains, et ce pour une très bonne raison : respecter la règle du « 3-30-300 » améliore considérablement le bien-être des habitants, ce qui rend la ville plus attractive.

    Les principes de la règle

    Sous ce drôle de nom de « 3-30-300 » se cache un concept innovant pour la planification urbaine, visant à intégrer la nature dans l’environnement des citadins. Le principe cherche à assurer que chaque résident bénéficie d’une proximité bienfaisante avec la nature, un aspect essentiel pour la santé physique et mentale. La règle repose sur des études qui ont démontré l’impact positif des espaces verts sur le bien-être individuel. D’après les résultats, des interactions fréquentes avec la nature en milieu urbain réduisent le stress, augmentent la santé mentale et la longévité des habitants.

    Trois critères simples définissent donc la règle, basés sur les trois nombres.

    Chaque résidence devrait d’abord avoir au moins trois arbres visibles depuis l’une des fenêtres. Les arbres contribuent à améliorer la qualité de l’air et à réduire le bruit.

    Deuxièmement, chaque habitation devrait être située dans un quartier disposant d’au moins 30% d’espaces verts. Cette proximité encourage l’activité physique et les interactions sociales.

    Pour finir, un espace vert majeur devrait être présent à moins de 300 mètres de chaque foyer. Parfaits pour le loisir et les rencontres, ces parcs favorisent la cohésion communautaire et fournissent des échappatoires indispensables pour se détendre.

    Les impacts sur la santé

    Respecter la règle du « 3-30-300 » s’accompagne d’avantages significatifs qui améliorent la qualité de vie urbaine. L’accès aux espaces verts incite à marcher, courir ou faire du vélo, des activités physiques qui maintiennent la santé cardiovasculaire et préviennent l’obésité, surtout chez les plus jeunes. Les espaces verts purifient aussi l’air en filtrant les particules polluantes et en produisant de l’oxygène. La prévalence des maladies respiratoires diminue en leur présence. Les végétaux contribuent d’autre part à absorber la chaleur lors des épisodes de canicule.

    Psychologiquement, les bénéfices des espaces verts sont indéniables. La nature limite les niveaux de stress et d’anxiété des habitants. Elle fournit un espace pour se détendre et oublier la pression quotidienne de la vie urbaine. Les parcs encouragent aussi la cohésion sociale, vitale pour la santé mentale.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Voir plus Voir moins
    3 min
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi le gaz sent-il mauvais ?
    Jul 17 2025

    Rediffusion


    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Voir plus Voir moins
    2 min
  • Nota Bene - CALLISTO - L'ensorceleuse Circé
    Jul 16 2025

    Bonjour à tous et bienvenue dans Callisto, le Podcast qui vous fait voyager à travers les récits mythiques et les légendes !

    Au milieu des eaux bleues et enchantées de la mer Égée, sur l’île mystérieuse d’Eéa, réside la puissante Circé. Dans la mythologie grecque, elle est la fille du resplendissant Hélios, le dieu du soleil et de la douce Persé, une nymphe venue de l’océan. Circé est une puissante et dangereuse magicienne, qui use d’incantations et de filtres pour métamorphoser les êtres humains en animaux…

    Bonne écoute !


    🖋 Écriture : Camille


    🎧 Mixage : Studio Pluriel : https://www.studiopluriel.fr/

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Voir plus Voir moins
    4 min
  • Choses à Savoir SANTE - Comment le corps réagit lors d'un don du sang ?
    Jul 16 2025

    Rediffusion


    Près de 1,6 millions de personnes donnent chaque année leur sang à l’EFS, établissement français du sang. Chargé de l’autosuffisance du pays en termes de sang, de plaquettes et de plasma, cet institut réitère régulièrement son incitation à participer à la collecte. Découvrons en détails comment le corps réagit lorsqu’une certaine quantité de sang lui est prélevée.

    Le déroulement d’un don du sang

    La première étape, avant de pouvoir donner son sang, est de répondre à un questionnaire qui valide ou non la capacité du candidat à se soumettre à la procédure. Les critères stricts incluent une évaluation générale de la santé, un poids minimal et des intervalles précis entre plusieurs dons pour favoriser la récupération complète.

    Les donneurs passent des examens de santé minutieux, comme la vérification de leur taux d’hémoglobine. En-dessous de 125 g/L chez une femme et 130 g/L chez un homme, le don n’est pas possible car il peut mettre en péril la santé de la personne.

    Le don du sang en lui-même est un processus très contrôlé, pour minimiser l’inconfort et maximiser la sécurité. Le donneur a accès à de l’eau en permanence pour s’hydrater. Installé dans un fauteuil, il subit une procédure de désinfection minutieuse au site de ponction pour éviter toute infection. L’aiguille stérile est insérée par le professionnel dans la veine, en général au pli du coude. Le prélèvement de sang s’effectue pour un volume de 450 à 500 mL en fonction des capacités du donneur.

    Les réactions immédiates du corps

    Le corps réagit très vite quand il identifie la perte d’une quantité significative de sang. Son objectif est de maintenir l’équilibre et la stabilité des organes vitaux. La pression artérielle baisse à cause du prélèvement, le corps va donc augmenter la fréquence cardiaque et resserrer les vaisseaux sanguins pour la stabiliser. Cela favorise l’oxygénation constante des organes vitaux.

    Les donneurs sont parfois sujets à des étourdissements, de la fatigue ou une sensation de faiblesse lors du don. Ces symptômes résultent directement de la baisse temporaire du volume sanguin. Ils restent brefs et modérés dans la plupart des cas.

    Pour éviter ces désagréments, les donneurs doivent s’hydrater abondamment avant et après le don. Il leur faut aussi consommer un repas en amont pour stabiliser le taux de sucre dans le sang. Ils sont généralement invités à se restaurer juste après le don, afin de retrouver des forces et de rester sous surveillance pendant un petit moment.

    Sur le long terme

    Le corps entame ensuite un processus de régénération pour reconstituer le volume de sang perdu. Il dure plusieurs semaines, mais les donneurs retrouvent leur état normal en quelques jours. Ils doivent simplement s’assurer de consommer assez de fer pour renouveler les réserves du corps.

    Le don du sang offre certains bénéfices comme la réduction des risques de cancers et de maladies cardiaques. Cela s’explique par la réduction des niveaux de fer dans le corps qui évite le risque d’accumulation toxique.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Voir plus Voir moins
    3 min
  • Choses à Savoir - Culture générale - Dans quelle région du monde se suicide-t-on le plus ?
    Jul 16 2025

    Rediffusion


    Certaines populations semblent plus vulnérables que d'autres, ce qui se manifeste notamment par le taux de suicide. À cet égard, le Groenland détient un triste record. Avec près de 83 suicides pour 100.000 personnes, en 2015, le pays avait l'un des taux de suicide parmi les plus élevés au monde.


    Même s'il est difficile de trouver des chiffres plus récents, et si un pays comme le Lesotho semble avoir, lui aussi, un taux de suicide très élevé, le Groenland apparaît toujours comme un lieu où il ne fait pas bon vivre.


    Surtout pour les jeunes, qui se suicident davantage que leurs aînés. En effet, le taux de suicide, au Groenland, est trois plus élevé chez les 20-24 ans que chez les 25-65 ans.


    Certains évoquent, pour expliquer ce triste phénomène, l'isolement de ce petit pays nordique et l'extrême rigueur du climat, avec la longue présence de la nuit polaire.


    Mais les raisons de cette "épidémie" de suicides sont plus complexes. Il faut sans doute en chercher les racines dans les profondes mutations sociales et culturelles vécues par le Groenland.


    Ancienne colonie du Danemark, devenue région autonome en 1979, ce pays peuplé majoritairement d'Inuits a vu sa culture séculaire bousculée par l'immixtion de la modernité. D'autant que les habitants se déplacent de plus en plus vers les villes, où ils doivent s'adapter à une autre manière de vivre.


    Il s'est ensuivi, comme souvent, une perte de repères, qui se manifeste notamment par des conduites addictives, comme l'alcoolisme.


    De tels comportements génèrent une violence qui s'exerce souvent sur les enfants. Ainsi, un mineur sur trois, au Groenland, aurait été victime d'abus sexuels.


    Depuis quelques années cependant, des campagnes et des programmes de prévention, patronnés par les autorités danoises et diverses ONG, ont permis d'améliorer la situation.


    En effet, les chiffes montrent que les habitants nés après 1995 subissent moins d'abus sexuels que leurs aînés. Ce qui est sans doute lié à une meilleure information, mais aussi à la libération de la parole, qui se traduit par l'augmentation des plaintes.

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Voir plus Voir moins
    2 min
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi les arbitres portent-ils un poignard lors des combats de sumos ?
    Jul 16 2025

    Rediffusion


    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Voir plus Voir moins
    2 min
  • Choses à Savoir CERVEAU - Pourquoi les femmes sont-elles plus sensibles à la cocaïne ?
    Jul 16 2025

    Rediffusion


    Des travaux scientifiques ont pu mettre en évidence, qu’en moyenne, comparée aux hommes, les femmes ont tendance à passer plus rapidement d’une consommation récréative de cocaïne à une forme de dépendance ; qu’en moyenne, elles en consomment de plus grandes quantités ; qu’en moyenne, elles en ressentent des effets plus positifs ; et, qu’en moyenne, elles courent un plus grand risque de rechute après une période de sevrage. Autant d’éléments qui semblent indiquer que les femmes pourraient avoir une sensibilité accrue à cette substance et qu’elles pourraient être plus vulnérables à la dépendance à la cocaïne. Mais pourquoi les femmes seraient-elles plus sensibles à cette substance ?

    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Voir plus Voir moins
    2 min