Épisodes

  • Tempête mentale - Épisode 3 – Le piège des TCA
    Dec 10 2025

    Dans ce nouvel épisode de « Tempête Mentale », nous entrons dans l’esprit de Kimi, 25 ans, qui oscille entre privations, excès et culpabilité. Les troubles des conduites alimentaires (TCA), ce sont ces comportements perturbés qui impactent profondément le quotidien et le rapport à soi et à la nourriture : restriction sévère, crises d’hyperphagie, comportements compensatoires… autant de réalités souvent invisibles qui laissent des traces durables sur le corps et l’esprit. Ici, le trouble – incarné par Camille Lellouche – prend vie et se glisse dans les pensées de Kimi, tentant tour à tour de la séduire, de la culpabiliser ou de la contrôler. À travers ce huis clos sonore, on découvre une intimité rarement partagée, faite de luttes silencieuses, de honte et de fatigue mentale – mais qui concerne pourtant des centaines de milliers de personnes en France, souvent en secret.


    *****************

    Si vous vous reconnaissez dans ce témoignage, ou si vous pensez qu’un proche pourrait être concerné, sachez que vous n’êtes pas seul. Consultez un médecin généraliste, un psychiatre, ou un professionnel de santé. En cas de crise ou de détresse, contactez le 3114, numéro national de prévention du suicide, disponible 24h/24 et 7j/7. Parler, c’est déjà un premier pas.

    Retrouvez toutes les informations autour de la santé mentale sur info.gouv.fr/parlons-sante-mentale.

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    12 min
  • Nota Bene - NOTA BENE - Les 7 plus grands tombeaux de l’Histoire
    Dec 10 2025

    Mes chers camarades, bien le bonjour !

    Quel est votre animal préféré ? Parce que les grands dirigeants de l’Histoire avaient parfois des goûts très particuliers : chiens de chasse, lions ou panthères apprivoisés, ou pourquoi pas… les asticots ! Eh oui, les plus célèbres rois et empereurs ont même fait construire des palais rien que pour leurs vers nécrophages favoris : ce sont les plus grands tombeaux du monde, comme le mausolée de l’empereur Qin, ou les pyramides de Gizeh ! Et de fait, vu qu’on est mort, je vois pas bien à quoi ça sert, à part être des HLM à asticots… À moins que ces sépulcres aient en réalité un rôle symbolique, politique, ou historique à jouer ? Je vous propose de découvrir lesquels, à travers un petit top 7 des plus grands tombeaux de l’Histoire !

    Bonne écoute !


    🖋 Écriture : Benjamin Brillaud, Lucas Pacotte, Arnaud Bertrand, Jean de Boisséson


    🎧 Mixage : Studio Pluriel : https://www.studiopluriel.fr/


    ➤➤➤ Pour en savoir plus :

    https://docs.google.com/document/d/1RXMdvYo9bzWcYAOzNqiwsbDo6U3YscU98I0Lfqf-BuE/edit?usp=sharing

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    26 min
  • Choses à Savoir SANTE - Quels aliments favorisent les rides ?
    Dec 10 2025

    Voici le top 5 des aliments qui accélèrent l’apparition des rides, avec pour chacun le mécanisme biologique précis impliqué.


    1. Le sucre raffiné (pâtisseries, sodas, bonbons)

    Le sucre favorise un processus appelé glycation : les molécules de glucose s’attachent aux fibres de collagène et d’élastine, formant des « produits de glycation avancée » (AGEs). Ces AGEs rigidifient les tissus, diminuent l’élasticité cutanée et accélèrent la formation de rides profondes. Plus la glycémie grimpe vite, plus la glycation s'intensifie. Les sucres rapides sont donc les plus délétères.

    2. Les produits ultra-transformés riches en acides gras trans (viennoiseries industrielles, fritures, snacks)

    Les acides gras trans provoquent une inflammation chronique de bas grade. Cette inflammation accélère la dégradation du collagène via une suractivation des métalloprotéinases (MMP), enzymes qui « découpent » les fibres structurelles de la peau. Résultat : relâchement cutané, ridules plus marquées et teint terne. Ils augmentent aussi le stress oxydatif, fragilisant davantage les cellules cutanées.

    3. Les charcuteries et viandes très salées

    Le sel en excès crée une rétention d’eau intracellulaire, altère la microcirculation et augmente l’inflammation locale. À long terme, cela déstabilise la barrière cutanée, provoque une déshydratation progressive et rend la peau moins capable de se réparer. Une peau chroniquement déshydratée est mécaniquement plus plissée et moins résistante au photovieillissement.

    4. L’alcool (vin, spiritueux, cocktails)

    L’alcool est un puissant déshydratant : il inhibe la vasopressine, conduisant à une perte accrue d’eau. La peau, moins hydratée, perd rapidement son volume et son élasticité. En parallèle, l’alcool augmente la production de radicaux libres dans le foie et la circulation sanguine, accélérant l’oxydation du collagène. Il perturbe aussi l’absorption des vitamines essentielles à la peau, notamment A et B.

    5. Les aliments à indice glycémique élevé (pain blanc, riz blanc, pommes de terre, céréales industrielles)

    Même sans sucre ajouté, ces aliments provoquent des pics glycémiques rapides. Ils déclenchent une réponse insulinique forte, augmentant l’inflammation systémique et la production d’AGEs, tout comme les sucres raffinés. En parallèle, ils stimulent la production de sébum, aggravant les micro-inflammations cutanées liées à l’acné, qui fragilisent la peau et favorisent un vieillissement prématuré.


    Conclusion

    Le vieillissement cutané n’est pas qu’une affaire de soleil ou de génétique : l’alimentation influence directement la qualité du collagène, l’inflammation et l’hydratation. Les rides apparaissent plus vite dans un contexte de glycémie instable, d’excès de sel, d’acides gras trans ou d’alcool, car ces facteurs dégradent la structure même de la peau.

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    3 min
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi un atoll de Polynésie a sombré dans la folie en 1987 ?
    Dec 10 2025

    En 1987, un drame aussi absurde qu’effroyable secoue l’atoll de Faaite, dans l’archipel des Tuamotu, en Polynésie française. Ce qui restera dans l’histoire comme « l’Affaire des bûchers de Faaite » est l’un des épisodes les plus sombres de la Polynésie contemporaine : une véritable flambée de fanatisme religieux, ayant conduit des habitants ordinaires à torturer et brûler vives plusieurs personnes accusées… de sorcellerie.


    L’affaire commence lorsque deux prédicatrices évangéliques venues de Tahiti arrivent sur l’île. Leur discours passionné, mêlant visions apocalyptiques, exorcismes improvisés et dénonciations des “forces démoniaques”, trouve un écho dans une partie de la population. Sur cet atoll isolé, marqué par une forte tradition orale et une vie communautaire très soudée, leurs propos déclenchent une spirale incontrôlée. Les habitants, déjà influencés par des croyances ancestrales autour des esprits, se laissent convaincre de la présence d’un mal invisible parmi eux.


    Rapidement, un climat d’hystérie collective s’installe. Des habitants sont accusés d’être “possédés”, de jeter des sorts ou d’être à l’origine de malheurs supposés. Les suspects, souvent choisis au hasard ou dénoncés pour des comportements jugés étranges, sont séquestrés, frappés, torturés. Le phénomène prend l’ampleur d’une véritable chasse aux sorcières. Les prédicatrices encouragent les exorcismes, et une partie de la population croit sincèrement agir pour “sauver” l’île du mal.


    Le 2 septembre 1987, la situation atteint son paroxysme. Six personnes, parmi lesquelles un adolescent, sont enfermées, battues, puis jetées dans des bûchers allumés pour “purifier” le village. Certaines meurent brûlées vives sous les yeux de leurs proches, convaincus d’assister à la libération de leur âme. Ce passage à l’acte marque l’un des rares cas contemporains de sacrifices humains motivés par un délire mystico-religieux dans un territoire français.


    Lorsque les gendarmes arrivent enfin sur l’île, ils découvrent une communauté sous le choc, incapable d’expliquer rationnellement ce qu’elle vient de vivre. L’affaire fait immédiatement la une des journaux, sidérant l’opinion publique. Les procès qui s’ensuivent mettent en avant un phénomène de psychose collective, influencée par des croyances syncrétiques mêlant christianisme évangélique et traditions polynésiennes.


    L’Affaire des bûchers de Faaite reste aujourd’hui un exemple tragique de la manière dont l’isolement, la peur et le fanatisme peuvent transformer une communauté paisible en groupe meurtrier. Un rappel brutal du pouvoir destructeur des croyances lorsqu’elles échappent à toute raison.

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    3 min
  • Wild, le podcast animalier - La Loutre est de retour !
    Dec 10 2025

    C'est une nouvelle formidable : depuis quelques années, la loutre fait son retour dans les cours d'eau de la région PACA. Mais ce n'est pas facile de la voir ! La loutre est un animal vraiment trop mignon, qui adore jouer et que le professeur Sapions ne veut plus quitter...pars avec nous sur ses traces dans une véritable enquête policière pour réussir à la trouver !


    Cet épisode a été réalisé avec le soutien de la Métropole d'Aix Marseille Provence

    Robin Lhuillier est formateur à la LPO, c'est notre guide aujourd'hui !


    Un podcast d'Ambre Gaudet avec Tristan de la Fléchère.

    Mis en musique et mixé par Morgane Peyrot


    Retrouvez tous nos podcasts sur maisondupodcast.fr


    Unique Heritage Media / La Maison du Podcast

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    10 min
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi la bière mousse-t-elle moins quand on incline le verre ?
    Dec 10 2025

    Quand on incline le verre pour verser une bière, elle mousse beaucoup moins — et ce n’est pas un hasard. C’est avant tout une question de physique, de dynamique des liquides et de gaz dissous.


    1. La mousse vient du CO₂ qui s’échappe trop vite

    La bière contient du dioxyde de carbone (CO₂) dissous. Quand on la verse, le gaz veut s’échapper.

    Si le versage est brutal — verre vertical, bière qui tombe au fond — l’impact provoque une libération massive et soudaine du CO₂. Résultat : une grande quantité de bulles se forment en même temps, et elles créent une mousse abondante, parfois difficile à contrôler.


    2. Incliner le verre réduit le choc et donc la libération de gaz

    Quand on incline le verre, la bière glisse le long de la paroi, doucement.

    Elle ne tape plus violemment le fond du verre, ce qui :

    réduit l’agitation du liquide,

    limite la formation de microbulles,

    ralentit la libération du CO₂.

    Moins de gaz expulsé d’un coup = moins de mousse.

    On verse donc en inclinant pour garder le CO₂ dans la bière, ce qui la rend plus pétillante et moins mousseuse au service.


    3. La surface de contact avec l’air est plus faible

    Quand le verre est incliné, la bière forme un mince filet qui glisse sur la paroi. La surface exposée à l’air est réduite, donc il y a moins de zones où le CO₂ peut s’échapper.


    4. Moins de turbulences = mousse plus contrôlée

    Un verre vertical provoque des turbulences : tourbillons, remous, éclaboussures internes.

    Ces turbulences augmentent la “nucleation”, c’est-à-dire les petits endroits où les bulles naissent.

    Incliner le verre revient à adoucir le flux, ce qui limite fortement cette formation de bulles.


    5. C’est aussi ce qui permet d’obtenir une meilleure texture

    En contrôlant la mousse, on peut :

    garder une bière plus pétillante,

    obtenir une mousse plus fine et plus stable,

    éviter que la bière déborde ou perde son gaz trop vite.

    C’est pour cela qu’on recommande souvent un service “en deux temps” :

    incliner pour réduire la mousse, puis redresser à la fin pour former une petite couche légère et esthétique.


    En résumé :

    La bière mousse moins quand on incline le verre parce que cela réduit l’impact du liquide, diminue la libération du CO₂, limite les turbulences et contrôle la formation des bulles. C’est une manière plus douce et plus efficace de servir une bière.

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    2 min
  • Choses à Savoir CERVEAU - Pourquoi ne faut-il pas dépasser 6 tasses de café par jour ?
    Dec 10 2025

    Le café est l’un des stimulants les plus consommés au monde. Pour beaucoup, c’est un rituel, un carburant, un coup de fouet mental. Mais une vaste étude menée par l’Université d’Australie-Méridionale (UniSA) apporte un éclairage surprenant : au-delà de six tasses par jour, le café pourrait avoir des effets inattendus… directement sur notre cerveau.


    L’étude, l’une des plus importantes jamais réalisées sur le sujet, a analysé les habitudes de consommation de plus de 300 000 personnes, tout en croisant les données de santé et des mesures d’imagerie cérébrale. Et le résultat est sans appel : une consommation excessive de café est associée à une réduction du volume cérébral total. Autrement dit, le cerveau tend littéralement à se « rapetisser ». Une diminution faible, certes, mais significative sur le plan statistique.


    Comment expliquer un tel phénomène ? Les chercheurs montrent que la caféine, consommée en grande quantité, peut perturber l’équilibre hydrique et les mécanismes d’oxygénation du cerveau. La caféine est un stimulant qui bloque l’adénosine, une molécule impliquée dans la détente cérébrale. En quantité modérée, ce blocage est bénéfique : il réveille, augmente la vigilance et améliore la concentration. Mais au-delà d’un certain seuil, ce même mécanisme devient agressif. Le cerveau reste trop longtemps en « mode alerte ». Résultat : un niveau de stress systémique plus élevé, qui peut affecter la microcirculation cérébrale et, à long terme, contribuer à une perte de volume neuronal.


    L’étude de l’UniSA a également mis en lumière un autre point crucial : les gros consommateurs de café ont un risque accru — jusqu’à 53 % — de développer des formes de démence plus tard dans la vie. L’association ne prouve pas que le café en est la cause directe, mais elle montre une corrélation suffisamment forte pour inciter à la prudence. Ce lien semble notamment lié aux perturbations chroniques du sommeil et au stress oxydatif provoqués par un excès de caféine.


    Faut-il alors renoncer au café ? Pas du tout. Les chercheurs insistent sur un message clé : la modération est votre meilleure alliée. Entre une et trois tasses par jour, le café est associé à une meilleure concentration, un risque cardiovasculaire plus faible, et même une longévité accrue. Mais dépasser six tasses, c’est pousser le cerveau au-delà de ses limites physiologiques.


    En résumé : ce n’est pas la boisson qui est dangereuse, c’est l’excès. Le cerveau est un organe subtil, qui aime les stimulants… tant qu’ils respectent ses frontières.

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    2 min
  • Choses à Savoir SANTE - Quels sont les moyens de contraception les plus utilisés par les femmes ?
    Dec 9 2025

    Une vaste analyse nationale vient de mettre en lumière un changement progressif mais profond dans les habitudes contraceptives des femmes en France. Sur les 15–49 ans, environ 6,7 millions utilisent une méthode contraceptive, soit près de la moitié de cette tranche d’âge. Mais ce qui frappe dans les données publiées par EPI-PHARE dans The Lancet Regional Health – Europe, c’est l’ampleur des évolutions observées au cours de la dernière décennie.


    La pilule reste, en apparence, la solution la plus répandue. Toutefois, son usage recule nettement. Les contraceptifs oraux combinés — ceux qui associent œstrogène et progestatif — dominaient largement au début des années 2010. En dix ans, leur nombre d’utilisatrices a chuté d’un tiers : ils ne concernent plus que 35 % des femmes, contre 54 % auparavant. Cette diminution tient autant aux interrogations sur les risques hormonaux qu’aux préférences nouvelles pour des méthodes demandant moins de vigilance au quotidien.


    Parallèlement, d’autres options gagnent du terrain. Le dispositif intra-utérin au cuivre, totalement dépourvu d’hormones, connaît une progression spectaculaire : son usage a doublé en dix ans. Même dynamique pour la pilule progestative seule, qui séduit de plus en plus, notamment les femmes autour de la trentaine. Aujourd’hui, une femme sur cinq opte pour l’une ou l’autre de ces alternatives. Et après 40 ans, le stérilet s’impose très majoritairement : une femme sur deux l’utilise.


    Ces transformations s’expliquent par un intérêt croissant pour des solutions jugées plus simples, mieux tolérées ou perçues comme plus sûres d’un point de vue hormonal. Les modifications du remboursement de certaines pilules, ainsi que l’arrivée de dispositifs plus variés, ont également orienté ces choix.


    Le système de prescription a lui aussi évolué. Les sages-femmes, quasiment absentes du paysage il y a encore dix ans, jouent désormais un rôle déterminant : elles assurent 13 % des prescriptions contraceptives, contribuant à améliorer l’accès aux soins, notamment dans les régions où les gynécologues sont rares. Les médecins généralistes, eux, restent des acteurs centraux, mais l’organisation s’avère plus distribuée qu’auparavant.


    L’étude rappelle toutefois qu’une partie des comportements échappe toujours aux bases de données, comme l’usage des préservatifs ou de la contraception d’urgence, encore mal captés dans les statistiques. Elle met également en évidence des disparités sociales persistantes, le stérilet étant davantage adopté dans les zones favorisées. Malgré cela, un constat s’impose : même si la pilule demeure en tête, la palette contraceptive des Françaises s’est largement diversifiée, chaque femme cherchant la solution la plus adaptée à sa santé, à son mode de vie et à ses priorités.

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    2 min