Épisodes

  • Motorhome – Dans les coulisses de Peugeot Sport : passion, innovation et héritage
    Oct 10 2025

    Dans ce deuxième épisode de Motorhome, Anthony Drevet nous emmène au cœur d’une légende française : Peugeot Sport. Des pistes du WRC aux circuits d’endurance, des 205 T16 aux prototypes hypercar, la marque au Lion a façonné certaines des plus belles pages du sport automobile mondial.

    Autour de la table, invités et experts retracent l’héritage, les ambitions et les défis technologiques de Peugeot Sport, entre performance, électrification et retour sur les podiums internationaux.
    Un échange riche en anecdotes, en passion et en perspectives pour l’avenir du sport auto tricolore.

    🎧 Motorhome, l’émission auto-moto de Radio Sports, présentée par Anthony Drevet, avec la participation de Maître K-Pélo.
    👉 Disponible sur RadioSports.fr, YouTube et toutes les plateformes de podcasts.


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    1 h et 5 min
  • Semi-marathon du Ventoux Kookabarra 2025
    Sep 4 2025
    Un défi unique au sommet du Géant de Provence Ce dimanche 6 juillet, le Vaucluse a vibré au rythme des foulées des coureurs engagés dans ce qui est considéré comme le semi-marathon le plus difficile d’Europe. Avec 21,6 km et 1 610 m de dénivelé positif, le Semi-Marathon du Mont-Ventoux Kookabarra 2025 a confirmé sa réputation d’épreuve d’exception, attirant un plateau élite de très haut niveau venu défier le légendaire Mont Ventoux. ➡️ Départ : village de Bédoin➡️ Arrivée : sommet du Mont-Ventoux (1 910 m d’altitude)➡️ Particularité : route RD974 fermée pour l’occasion, cadre naturel exceptionnel ? Les Top 3 de la course ? Retrouvez les résultats complets du semi-marathon du Mont-Ventoux ? Les interviews exclusives Radio Sports ? Semi-Marathon du Mont-Ventoux : présentation 2026 Résultats du Semi-Marathon du Mont-Ventoux 2025 Top 3 masculin ? Emmanuel Roudolff – 1h30’04 ? Benjamin Polin – 1h30’22? Interview video Benjamin Polin ? Hassan Chahdi – 1h32’36? Interview video Hassan Chahdi Top 3 féminin ? Manon Coste – 1h48’29? Interview video Manon Coste ? Julia Paduch – 1h55’30 ? Mélanie Lustremant – 1h56’24 Les interviews exclusives Radio Sports ?️ Nos journalistes étaient sur place pour recueillir les réactions à chaud des participants et élites : ? Charline Heu – retour de course ? Nicolas Dalmasso et Alice Michel ? Morgane Riou ? Clémence Debano Un semi-marathon qui entre dans la légende Plus de 1 600 dossards écoulés en moins de 40 minutes pour cette édition 2025Des participants venus de 21 pays différentsUn défi sportif à la hauteur des plus grandes épreuves internationalesUne course inscrite dans la continuité du mythe du Ventoux, qui accueillera le Tour de France 2025 seulement deux semaines plus tard FAQ – Tout savoir sur le Semi-Marathon du Mont-Ventoux ? Quel est le dénivelé du semi-marathon du Mont-Ventoux ?→ Le parcours affiche 21,6 km pour 1 610 m de dénivelé positif. ? D’où part la course ?→ Le départ est donné dans le village de Bédoin, au pied du Mont-Ventoux. ? Qui a gagné l’édition 2025 ?→ Emmanuel Roudolff chez les hommes (1h30’04) et Manon Coste chez les femmes (1h48’29). ? Le Mont-Ventoux est-il aussi une étape du Tour de France 2025 ?→ Oui, 16 jours après le semi-marathon, le peloton du Tour de France arrivera au sommet du Ventoux lors de la 16e étape. ? À voir aussi sur Radio Sports : https://youtu.be/NAoKDZL8FHU Le mot de l'organisateur Bertrand Delhomme https://youtu.be/V5Qlr45A1PI Benjamin Polin - 2e classement masculin https://youtu.be/anJVyBmDEZ4 Hassan Chahdi - 3e classement masculin https://youtu.be/e_28sbYruKo Manon Coste - 1ere classement féminin https://youtu.be/BEjl6XQ2CoQ Charline Heu https://youtu.be/CpLoCAZnTug Nicolas Dalmasso et Alice Michel https://youtu.be/egFwH8-0-Tc Morgane RIOU https://youtu.be/Y2udzmNSCyM Clémende Debano Retrouvez l'ensemble des résultats du semi-marathon du Mont-Ventoux MONT-VENTOUX KOOKABARRA 2026 : LES DATES DÉVOILÉES ! ? Photo : Semi-Marathon du Mont-Ventoux Après une édition 2025 historique, marquée par plus de 1 470 finishers, le Semi-Marathon du Mont-Ventoux Kookabarra confirme son statut de course mythique. Rendez-vous est déjà pris pour la prochaine édition : le week-end du 4 et 5 juillet 2026 à Bédoin, au pied du Géant de Provence. ? Les dates à retenir L’édition 2026 se déroulera le premier week-end de juillet. Les coureurs ouvriront la saison estivale avec l’ascension la plus légendaire de France : 21,6 km et 1 610 m de dénivelé positif, jusqu’au sommet du Mont-Ventoux (1 910 m). ? Bloquez dès maintenant cette date dans votre calendrier : le semi-marathon le plus difficile d’Europe vous attend ! ? Préparer votre semi-marathon 2026 - Modalités d’inscriptions La demande étant largement supérieure au nombre de dossards disponibles, l’équipe organisatrice, en collaboration avec Finishers, travaille à la mise en place d’un processus d’inscription le plus équitable et transparent possible. ⚠️ Attention : toutes les demandes ne pourront pas être satisfaites, mais chaque coureur aura sa chance d’obtenir un dossard. ✅ Comment être informé ? Pour ne rien manquer et recevoir en priorité toutes les informations sur les inscriptions 2026, rendez-vous dès maintenant sur le site Finishers et complétez vos informations. ✨ Le défi du Mont-Ventoux vous attend en 2026. Prêt à gravir le Géant de Provence ? Situé au pied du Mont-Ventoux à 45' en voiture de la gare TGV d'Avignon, le village de Bédoin s'impose comme une zone touristique très fréquentée en période estivale. Les possibilités d'hébergement sont nombreuses, mais il faudra anticiper vos réservations pour ne pas vous retrouver sans rien dans une période ou la demande est très forte. Vous pouvez retrouver ci-dessous une liste non exhaustive des ...
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    4 min
  • Motorhome Moto #1 - Mahias, Vincent, Tissier et la vérité du sport moto
    Jul 8 2025

    Motorhome, l’émission de Radio Sports présentée par Anthony Drevet, s’attaque pour la première fois à la moto avec un casting cinq étoiles :

    • Rémy Tissier, la voix historique des GP moto,
    • Lucas Mahias, champion du monde Supersport et d’endurance, toujours engagé au plus haut niveau,
    • Arnaud Vincent, champion du monde 125cc 2002, figure emblématique de la vitesse française.

    Un épisode riche en anecdotes, confidences techniques, et analyses franches sur le MotoGP, le WorldSBK et la filière française.

    ? Ducati et Toprak au cœur du Superbike 2025 : domination, défis et gestion mentale

    Le débat commence sur le World Superbike, avec Ducati dominateur grâce à Bulega et un championnat relancé par Toprak Razgatlioglu. Lucas Mahias souligne :

    « Ducati reste bien devant, même si Toprak revient fort depuis qu’il a signé en MotoGP. Ça l’a libéré. »

    Le plateau analyse comment Bulega, au départ moins attendu, s’est affirmé grâce à une moto parfaitement adaptée et un entourage solide — « une vraie famille », note Mahias, « tout est plus facile pour performer quand tu es italien dans une équipe italienne ».

    Rémy Tissier évoque aussi les enjeux mentaux : la pression, les tensions familiales qui ont pu freiner Bulega avant son éclosion. « Il a fait la paix avec son père, ça change tout », ajoute Arnaud Vincent.

    ? Toprak vers le MotoGP : style, risques et adaptation

    Le cas Toprak Razgatlioglu fascine le plateau. Tissier et Mahias discutent de sa transition attendue vers le MotoGP :

    • Avantage de connaître les pneus Pirelli (qui arrivent en 2027 en MotoGP).
    • Handicap d’un style « tout sur l’avant », difficile à transposer aux prototypes rigides du MotoGP.
    • Besoin d’adapter « 60% de son style », sinon « ça va se finir en beaucoup de chutes », prévient Mahias.

    Vincent ajoute :

    « Certains passages de catégorie sont impossibles à simuler. Là, il devra tout découvrir en course. »

    ? Lucas Mahias : retour au premier plan et frustrations techniques

    Mahias raconte son retour en Supersport avec Yamaha, après une saison galère sur la R6 :

    « On a eu un gros déficit moteur jusqu’à Most, 3-4 chevaux. C’est énorme. Avec le nouveau moteur, j’ai fait la pole, deux podiums. »

    Satisfait du niveau global, mais jamais rassasié :

    « Si je me satisfais de deux podiums, c’est que je suis sur la pente descendante. Je veux jouer la gagne chaque week-end. »

    ? Des générations qui s’affrontent : gestion, agressivité et respect

    Arnaud Vincent regrette une mentalité nouvelle :

    « Ces jeunes n’ont pas la gestion de course qu’on avait. Pour eux, chaque place est un combat, même la 7e. »

    Mahias confirme :

    « Aujourd’hui, certains font des block pass sans vision long terme. Avant, on calculait : qui peut m’emmener devant ? Là, c’est 120% tout le temps. »

    ⚡ Supersport mondial : Debise, Manzi, Oncu… et une France qui s’accroche

    L’émission passe au peigne fin la situation française :

    • Valentin Debise (Ducati) proche d’une première victoire, mais déjà 11 podiums sans concrétiser. « Il commence à entrer dans la spirale du doute », avertit Vincent.
    • Corentin Perolari sur Honda, encore en retrait malgré de bonnes promesses.
    • Débat sur Manzi : « Il impose sa loi, mais attention à l’ascendant psychologique. »
    ? Les duels Debise vs Mahias, la rivalité nécessaire

    Anthony Drevet provoque Lucas Mahias sur son rapport avec Debise :

    « On est différents, point. Moi j’ai besoin de la haine pour me dépasser. Cette génération où tout le monde est copain… je ne comprends pas. »

    Une déclaration qui en dit long sur l’ADN du sport moto : la rivalité nourrit la performance.

    ? Mental, technique, management : la leçon d’Arnaud Vincent

    Arnaud Vincent raconte ses galères :

    « Chez Aspar Martinez en GP, je pleurais dans le camion, persuadé que je ne savais plus piloter. Sans le bon matériel, tu peux être 20e. »

    Rémy Tissier conclut :

    « La relation pilote-journaliste, la confiance, c’est vital. J’ai toujours protégé Arnaud quand certains voulaient sortir des infos privées. »

    ? Où regarder cet épisode ?

    ? Replay vidéo sur RadioSports.fr et notre chaîne YouTube
    ? Podcast audio sur Spotify, Deezer, Apple Podcasts

    https://youtu.be/uYJUuDPFj9Q
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    2 h et 9 min
  • Jeff Impinna, du Racing 92 au Rugby XV Fauteuil : un parcours fait d’inclusion et de passion
    Jun 20 2025

    Ancien ailier du Racing Club de France (Racing 92), entrepreneur, inventeur et pionnier du sport inclusif, Jeff Impinna retrace pour Radio Sports un parcours riche, jalonné de titres, de transitions, et d’innovations qui marquent le paysage sportif français.

    Du foot au rugby, une histoire d’ambiance

    Passionné de sport dès l’enfance, Jeff découvre le rugby presque par hasard, après avoir pratiqué le football, le handball et même le tennis de table.
    Ce qui le séduit ? La convivialité, la solidarité et la bienveillance qu’il ne retrouve pas dans le football :

    « J’ai été frappé par l’ambiance au rugby : même après une lourde défaite, les joueurs se saluent, chantent, partagent. C’est autre chose. »

    Formé à Mantes-la-Jolie, puis à Poissy, il évolue au poste d’ouvreur, puis de centre, avant de s’imposer à l’aile au Racing Club de France à partir de 1986. Avec le Racing, il connaît la finale du championnat de France 1987 contre Toulon, avant de décrocher le titre suprême en 1990.

    Une carrière amateur… et un esprit pro

    À l’époque, le rugby est officiellement amateur, mais Jeff confie les « avantages » accordés aux joueurs :
    logement, repas, aide financière… Un fonctionnement qui permet de conjuguer sport de haut niveau et poursuite des études ou d’une carrière professionnelle.
    Jeff connaîtra aussi la sélection universitaire et une cape avec l’équipe de France face à l’Argentine, une expérience marquante malgré la frustration de ne pas s’installer durablement chez les Bleus.

    Du terrain à l’entreprise : la success story Mia France

    Anticipant la fin de sa carrière sportive, Jeff entame très tôt sa reconversion : il travaille pour Jean-Claude Darmon, apprend les ficelles du commerce sportif, puis fonde en 1996 la société Mia France, aujourd’hui référence de l’équipement sportif « made in France », reconnue pour ses maillots réversibles innovants.

    « À l’époque, le “made in France” n’était pas à la mode. Mais la qualité et la finition, ça fait la différence, et ça me paraissait essentiel. »

    Mia France équipe aujourd’hui plus de 24 disciplines et s’impose comme partenaire de nombreux clubs et associations sportives.

    Rotam International et l’aventure du Rugby XV Fauteuil

    Toujours guidé par l’innovation et le goût du collectif, Jeff se lance dans un nouveau défi : Rotam International, entreprise spécialisée dans la conception de fauteuils roulants multisports adaptés aussi bien au rugby, au basket, au hand qu’au tennis.
    Le modèle Wallaby, léger, robuste, empilable et pensé pour l’inclusion, symbolise cette ambition.

    Parallèlement, il co-crée la discipline Rugby XV Fauteuil, qui reprend toutes les règles du rugby à XV en fauteuil roulant, et participe au lancement d’un championnat structuré autour de 24 clubs français. Une innovation qui vise à casser les frontières entre valides et personnes en situation de handicap :

    « L’objectif, c’est d’offrir une pratique vraiment inclusive. Hommes, femmes, jeunes, moins jeunes, tout le monde a sa place. »

    Transmission, engagement, passion : le fil rouge

    Créateur, consultant, président de la Fédération française de PeTeca (sport brésilien mêlant badminton, volley et pelote basque), Jeff Impinna n’a jamais cessé de transmettre et d’innover.

    À 61 ans, il poursuit l’aventure avec la même passion :

    « Tant que je prends du plaisir et que je vois des gens jouer avec nos fauteuils, je continue. La retraite ? Pourquoi faire ? »

    ? Retrouvez également l’interview complète de Jeff Impinna sur YouTube https://youtu.be/x15ZdYq5e2U

    Découvrez un témoignage unique sur la transformation du rugby, l’innovation et l’esprit d’inclusion dans le sport français.

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    31 min
  • Maureen Nisima, l’escrimeuse qui n’a jamais baissé la garde
    Jun 6 2025
    Championne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère. Dans ce nouvel épisode des « Talents du Sport », Maureen revient sans filtre sur son parcours, de ses débuts à Bondy à son rôle de sélectionneuse à la Fédération française d’escrime, en passant par ses victoires, ses doutes, et ses combats personnels. De Bondy au sommet du monde Née en 1981 à Bondy, dans le 93, Maureen Nisima découvre l’escrime presque par hasard. Enfant « hyperactive », comme elle se décrit elle-même, elle se passionne très tôt pour le spectacle et la compétition. Très vite, l’épée devient son arme de prédilection, à la fois pour l’affrontement sportif et l’expression de soi. Elle se distingue d’abord chez les jeunes, puis grimpe les échelons jusqu’aux équipes de France juniors et seniors. « J’ai mis le temps avant d’aller chercher ce titre individuel », confie-t-elle. « J’ai commencé par la médaille d’argent au championnat du monde à La Havane en 2003, la médaille de bronze en 2007, et enfin, en 2010, cette médaille d’or au Grand Palais. » Les coulisses d’un parcours semé d’obstacles Maureen Nisima ne cache rien des difficultés qui ont jalonné sa carrière : blessures à répétition, opérations, syndrome des ovaires polykystiques (longtemps ignoré du monde sportif), doutes, injustices de sélection et pressions internes. « J’ai connu énormément de blessures. À l’époque, personne ne savait vraiment pourquoi. Aujourd’hui, je sais que c’était lié à un syndrome ovarien. Tout ça, on le découvre trop tard, et il a fallu se battre pour rester au niveau. » L’escrime, sport de l’ombre, exige d’elle une organisation quasi entrepreneuriale pour financer son projet, s’entourer d’une équipe pluridisciplinaire, et maintenir son mental face à l’adversité. Malgré tout, Maureen avoue avoir été plusieurs fois tentée de raccrocher, surtout après sa non-sélection aux JO de Pékin en 2008. hampionne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère. 2010 : Le sacre au Grand Palais Sa victoire lors des Championnats du Monde 2010 à Paris, au Grand Palais, reste un moment phare, tant sur le plan sportif qu’émotionnel. Maureen n’était pas attendue comme la favorite, mais c’est elle qui décroche le titre individuel, devant sa famille et un public français en liesse. « Quand je crie à la fin, c’est un cri de rage et de libération. J’avais failli arrêter deux ans plus tôt. Cette victoire, c’est la validation de tous les sacrifices. » Ce jour-là, elle fait la une de L’Équipe, une rareté pour un escrimeur, et en profite pour souligner le manque de visibilité des sports féminins et des disciplines moins médiatisées. Vie de sportive, vie de femme : maternité, reconversion et transmission Après une pause pour tenter de devenir maman, Maureen se confronte aux difficultés d’une double vie entre sport de haut niveau et désir de fonder une famille. Elle évoque sans détour le manque d’accompagnement pour les athlètes féminines en période de maternité, la pression de la reconversion, et la nécessité de préparer l’après-carrière. « On a l’impression, vu de l’extérieur, qu’on gagne bien sa vie, mais à l’époque, c’était 2 000 euros par mois, tout compris. Il faut payer son staff, préparer l’avenir… J’étais prête à prendre n’importe quel job pour payer mes factures à la fin. » Son engagement ne s’arrête pas au sport : Maureen Nisima accompagne aujourd’hui les entreprises, s’implique dans la formation, la sélection et le développement des jeunes générations à la Fédération, et défend la place des femmes dans le sport. Transmission et regard sur l’avenir Maureen Nisima partage avec franchise ce qui l’anime aujourd’hui : le plaisir de transmettre, d’accompagner les jeunes athlètes, mais aussi le souhait de voir évoluer la considération du sport féminin en France. « J’ai la chance aujourd’hui d’être sélectionneuse, de pouvoir apporter ce que j’aurais aimé recevoir. Le plus important, c’est que les athlètes aient toujours un espace pour poser leurs questions, comprendre les décisions, et être considérés dans leur globalité, y compris dans leurs projets de vie. » Une leçon de résilience, d’humilité et de transmission à découvrir en vidéo sur Radio Sports ! ? Regardez l’interview complète de Maureen Nisima sur RadioSports.fr, Abonnez-vous à notre chaine YouTube @...
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    56 min
  • Éric Rabésandratana, l'ancien capitaine discret du PSG
    May 28 2025

    Éric Rabésandratana se raconte au micro de Radio Sports, sans filtre ni détour. Du terrain de Franconville à la pelouse du Parc des Princes, il revient sur un parcours marqué par la passion du jeu, les étapes décisives, les épreuves et les reconversions.

    « On m’appelle Rabé, c’est plus simple… » Dès les premiers mots, l’ancien capitaine du PSG donne le ton : la simplicité, l’envie de partager une histoire de vie, loin des clichés.

    Né à 1972, Éric commence le football dans la rue, à Franconville :
    « Comme tous les gamins, tu joues dans la rue avant d’arriver sur un terrain. »
    À 7 ans, il signe sa première licence et rapidement, les sélections régionales s’enchaînent. Après un déménagement familial, il rejoint Nancy et croise la route d’Aimé Jacquet.
    « Jacquet, c’est lui qui me lance en pro. J’avais même pas 18 ans, et en une semaine d’entraînement, il me met titulaire. Forcément, tu ressens la pression, tu dois gagner ta place parmi les adultes. »

    En sept saisons à Nancy, Rabésandratana s’impose, termine meilleur buteur du club sur un exercice, puis s’installe comme une valeur sûre de la D1.
    « Je marquais beaucoup, même comme défenseur ou milieu. On attendait de moi cette projection devant le but, un peu ce qu’on demande aujourd’hui à Hakimi au PSG. »

    En 1997, il rejoint le Paris Saint-Germain.
    « J’arrive, je dois attendre trois mois avant de jouer, c’est frustrant. Mais après, ça s’enchaîne : Coupe de France, Coupe de la Ligue, Trophée des Champions… J’ai vécu de belles saisons, même si le football, c’est jamais un long fleuve tranquille. »
    Capitaine discret, force tranquille, Rabé n’a jamais cherché la lumière :
    « On m’a souvent décrit comme discret, mais ça ne veut pas dire qu’on n’est pas présent. C’est juste que je faisais mon boulot, à fond. »

    La suite de sa carrière le mène en Grèce, à l’AEK Athènes, puis à Châteauroux et Mons en Belgique.
    « À l’étranger, c’est parfois compliqué… J’ai connu des galères, des blessures, des périodes difficiles où tu dois t’accrocher. Parfois tu joues, parfois tu es mis de côté. J’ai même vécu des saisons blanches, des mois à pointer à l’entraînement sans jouer… »

    Après sa carrière pro, Éric fait le choix de revenir à l’essentiel :
    « J’ai rejoué pour le plaisir, en amateur, à Saint-Émilion, avec des potes. Et puis, assez naturellement, j’ai commencé à entraîner, à passer mes diplômes, à faire de la radio… »

    Consultant pour Ici Paris (France Bleu ) et la chaîne L’Équipe, sélectionneur intérimaire de Madagascar, Rabésandratana multiplie les casquettes :
    « Être consultant, c’est aussi une manière de transmettre, d’expliquer ce que vivent les joueurs, ce qu’on ne voit pas toujours depuis les tribunes ou la télé. »

    Dans cet épisode, il revient sans langue de bois sur le foot d’aujourd’hui, l’évolution du jeu, la vie après le terrain et la nécessité de se réinventer :
    « Le plaisir, c’est le moteur. Et dans le foot, tu dois toujours trouver comment le retrouver, même après les galères. »


    À écouter sur Radio Sports et sur toutes les plateformes audio.



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    39 min
  • Luc NSTAMA : Le judo à Dubaï
    Mar 31 2025

    Ah, le judo à Dubaï, une véritable oasis pour les amateurs de cet art martial japonais ! La ville regorge de dojos où l'on peut s'initier ou perfectionner ses techniques de projection et de contrôle. Voici quelques établissements de renom :

    • Team Nogueira Dubai : Ce centre propose des cours de judo pour tous les âges et niveaux. Leur philosophie repose sur l'efficacité maximale avec un effort minimal, une véritable école de la vie sur tatami. C'est justement dans ce centre que nous avons rencontré Luc NTSAMA
    • OlympX Judo Dojo Dubai : Dirigé par le seul entraîneur japonais de la ville, ce dojo offre des cours collectifs et privés, adaptés à tous les âges. Une occasion en or de s'imprégner de la culture japonaise tout en apprenant le judo.
    • 971 MMA & Fitness Academy : Cette académie propose des cours de judo spécialement conçus pour les enfants, visant à développer confiance en soi, respect et condition physique. Une excellente manière pour les plus jeunes de canaliser leur énergie débordante.
    • Team Judokan Dubai : Fondé en 2017, ce dojo met l'accent sur l'éducation avant le business, offrant une approche authentique du "gentle way". Un lieu idéal pour ceux qui cherchent à comprendre la véritable essence du judo.
    • Mataruna Team : Supervisé par le professeur Leo Mataruna, 6e dan et ancien entraîneur de l'équipe du Brésil, ce club offre un encadrement de qualité pour les passionnés de judo et de jiu-jitsu brésilien. Une véritable pépinière de talents en plein cœur de Dubaï.

    En 2024, la ville voisine d'Abou Dabi a eu l'honneur d'accueillir les Championnats du monde de judo, renforçant ainsi la position des Émirats arabes unis sur la scène internationale de cet art martial.

    Que vous soyez un néophyte curieux ou un judoka aguerri, Dubaï offre un éventail d'options pour pratiquer le judo dans un environnement dynamique et multiculturel.


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    9 min
  • Le Rugby à Dubaï
    Mar 30 2025

    Dubaï, perle du désert, s'est imposée comme un véritable bastion du rugby au Moyen-Orient, mêlant traditions britanniques et passion locale pour le ballon ovale.

    Le Dubai Rugby Sevens, créé en 1970, est l'événement phare de cette effervescence rugbystique. Se déroulant chaque année au The Sevens Stadium, ce tournoi international de rugby à sept attire des équipes du monde entier et constitue l'une des étapes majeures du circuit mondial. En 2024, le tournoi s'est tenu les 30 novembre et 1er décembre, marquant sa 24ᵉ édition en tant qu'étape du World Rugby Sevens Series.

    Le The Sevens Stadium, avec ses huit terrains en gazon naturel, est le cœur battant du rugby à Dubaï. Outre l'accueil du Dubai Rugby Sevens, il est le domicile de clubs emblématiques tels que les Dubai Exiles et les Dubai Hurricanes, qui y disputent leurs matchs et entraînements.

    Les Dubai Exiles, fondés en 1966, sont le plus ancien et l'un des plus prestigieux clubs de rugby des Émirats arabes unis. Participant aux championnats UAE Premiership et West Asia Premiership, ils sont également des acteurs majeurs du Dubai Rugby Sevens.

    Le rugby féminin et junior connaît également un essor notable, avec des équipes locales participant activement aux compétitions régionales et internationales. Les initiatives visant à promouvoir le rugby auprès des jeunes et des femmes contribuent à diversifier et enrichir la scène rugbystique dubaïote.

    Nous avons pu assister, lors de notre séjour à Dubaï, à un match où deux équipes, composées en grande partie d'expatriés Britaniques. se sont affrontées en quart de final du championnat local. Nos trois français, rencontrés là-bas, ont su insuffler le vent de la victoire, quelques minutes avant le grand match Irlande-France, regardé avec chauvinisme, au club house du club.

    En somme, Dubaï s'affirme comme un véritable carrefour du rugby, où se mêlent compétitions de haut niveau, développement local et passion partagée pour ce sport.


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    4 min