La danse classique est souvent jugée très élitiste, difficilement accessible à un large public. Elle est aussi souvent moquée comme étant trop poussiéreuse. Dans cette émission, nos invités ont en commun de chercher à rendre la danse classique plus accessible, de la faire descendre de son piédestal.

De l’exigence, de la rigueur, de la discipline, de la sueur et même parfois de la douleur, c’est un vieux maître de ballet qui parle de la danse classique en ouverture du premier spectacle de Victoria Dauberville. «Classique ?», c'est l'histoire d'une ballerine qui s'échappe de sa boîte à musique, qui fuit la perfection, un peu comme Victoria Dauberville elle-même qui s'est heurtée à la rigueur de l'opéra de Paris.

Cette rigueur, Karl Paquette s’y est plié pendant de longues années. Danseur étoile, il a interprété tous les grands classiques du répertoire de ballets et, depuis 3 ans, il a choisi de s’investir dans la transmission de sa passion aux plus jeunes avec «Mon premier ballet» pour faire découvrir le ballet classique aux enfants. Il y a eu «Mon premier Lac des Cygnes» et «Mon Premier Casse-Noisettes», et cette fois il s'attaque à la Belle au Bois dormant.

Victoria Dauberville, danseuse et chorégraphe, et Karl Paquette, danseur et chorégraphe, étaient les invités de Nathalie Amar.

Le spectacle «La Belle au Bois dormant» de la série «Mon premier ballet» est à retrouver au Théâtre du Mogador jusqu'au 8 mars.

Le spectacle «Classique ?» est à retrouver au Théâtre Libre jusqu'au 4 janvier 2026.

► Chronique : Café Polar

Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré Nicolas Bonnefoy pour Disparition mystérieuse en Laponie (First) un polar sous forme de calendrier de l'avent avec 24 chapitres à lire jusqu'à Noël et 24 indices pour résoudre l'enquête criminelle.

► Playlist du jour

- Tchaïkovsky - La Belle au Bois dormant.

- Jamie XX - Gosh.

- Rosalia - Dios es un stalker.

A force d'entendre toujours la même question, « d’où viens-tu », Mairam Guissé a fini par prendre la plume. Elle a grandi en France, en Normandie, avec ses parents sénégalais et se retrouvait sans cesse renvoyée à sa couleur de peau. Journaliste documentariste, elle a choisi la première personne pour son récit paru chez Grasset : « Sous nos peaux ». Et elle raconte la difficulté, enfant, à s’identifier à des figures noires dans l’espace public ou dans la fiction.

Maïram Guissé, autrice, était l'invitée de Nathalie Amar.

Le livre film « Sous nos peaux » est disponible chez Grasset.

► Chronique : Le hit de la semaine

Sadio Doucouré de la rédaction rfi en mandenkan nous parlera de Daamandelli de Demba Tandia, un artiste mauritanien.

► Playlist du jour

- Abou Tall - Merci.

- Dead Prez - Hip Hop.

« La petite cuisine de Mehdi » d'Amine Adjina, c'est l'histoire d'un jeune chef cuisinier, Mehdi, d'origine algérienne à Lyon, hauts lieux de la gastronomie française traditionnelle. Avec sa compagne, Léa, ils veulent racheter le restaurant où ils travaillent mais avant, la jeune femme veut rencontrer la famille de Mehdi. Cependant, Mehdi, incarné par Younès Boucif, n'assume pas tout à fait ses origines et il va jusqu'à employer les services d'une fausse mère incarnée à l'écran par Hiam Abbass.

Hiam Abbass, comédienne, Younès Boucif, musicien et comédien et Amine Adjina, réalisateur, étaient les invités de Nathalie Amar.

Le film « La petite cuisine de Mehdi » sera sur les écran de cinéma dès le 10 décembre.

► Reportage

Isaure Hiace vous entraîne en Autriche avec l'exposition au musée d’art juif de Vienne qui interroge aussi les stéréotypes sur l’identité : « Juifs blancs, Juifs noirs ? ».

► Playlist du jour

- Tif - Hinata.

- Younès Boucif et Tif - Harraga.