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Bienvenue dans le Game

Bienvenue dans le Game

Auteur(s): RFI
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Bienvenue dans le Game vous parle de tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander sur les jeux vidéo, le e-sport, les consoles, les plateformes… Dernières nouveautés, astuces, stratégies, et bien plus encore, Jennifer Lufau propose chaque dimanche une plongée immersive dans l’actualité du gaming.

Diffusion : dimanche 07h20 TU.

France Médias Monde
Épisodes
  • «Stop Killing Games»: nos jeux vidéo nous appartiennent-ils vraiment?
    Jul 19 2025

    « Arrêtez de tuer les jeux vidéo », c'est la demande formulée par plus d’un million de joueurs dans la pétition « Stop Killing Games » du même nom qui vise à empêcher les éditeurs de supprimer l'accès à des jeux qu'ils ont achetés. RFI revient sur le contexte de cette pétition qui a pris récemment de l'ampleur.

    Imaginez : vous achetez un jeu vidéo, vous y investissez du temps, de l'argent. Un jour, sans prévenir, l'éditeur décide de couper les serveurs et votre jeu disparaît. Impossible d'y rejouer, même hors ligne. C'est exactement ce qui est arrivé avec The Crew en 2024 lorsque Ubisoft a fermé les serveurs du jeu. L'éditeur avait alors été poursuivi en justice par deux joueurs en Californie qui l'accusaient d'avoir trompé les consommateurs en leur vendant le jeu, même s'ils n'achetaient en réalité qu'une simple licence d'utilisation.

    Ubisoft, de son côté, a justifié la fermeture des serveurs de The Crew, vieux de dix ans, par des contraintes techniques et de licences. Et si l'entreprise a bien proposé des remboursements, ils n'étaient valables que pour les achats récents, laissant de nombreux joueurs historiques hors jeu.

    La préservation des jeux vidéo : une question qui fait débat

    Cette affaire met en lumière une question cruciale dans l'industrie du jeu vidéo : quand vous achetez un jeu, surtout en version numérique, possédez-vous vraiment le jeu, ou juste le droit d'y jouer tant que l'éditeur le permet ? C'est une différence fondamentale qui peut avoir de lourdes conséquences pour les joueurs. C'est pourquoi le mouvement « Stop Killing Games » (« Arrêtez de tuer les jeux vidéo ») prend de l'ampleur.

    L'objectif ? Que les éditeurs intègrent des modes hors ligne à leurs jeux comme Suicide Squad : Kill the Justice League l'a fait, ou qu'ils fournissent les outils nécessaires aux communautés pour maintenir les jeux après l'arrêt des serveurs.

    Le lobby européen de l'industrie du jeu vidéo, Video Games Europe, qui représente des mastodontes comme Microsoft ou Epic Games, a publié une réponse de cinq pages. Selon eux, imposer de telles obligations légales mettrait des limites trop lourdes aux développeurs, augmenterait des coûts de production déjà astronomiques, et pourrait même poser des problèmes de sécurité et de confidentialité pour les joueurs. Ils affirment que les entreprises sont déjà engagées dans des efforts de préservation.

    Des solutions pour sauvegarder le patrimoine du jeu vidéo existent

    En France, depuis 1992, la Bibliothèque nationale française (la Bnf) oblige les éditeurs de jeux vidéo à y déposer leur production. C'est ainsi qu'ont été collectés plus de 22 000 titres accessibles au public, mais pour certains, ce n'est pas suffisant. Si les jeux sont sauvegardés, mais les serveurs coupés, il ne sera pas possible d'y avoir accès.

    Quand on pense que créer un jeu vidéo requiert des années de travail et des centaines de personnes, on peut effectivement se demander si le faire disparaître à tout jamais est vraiment la voie à suivre. L'actuel vice-président du Parlement européen, Nicolae Ștefănuță, a d'ailleurs apporté son soutien et signé la pétition en clamant « qu'un jeu, une fois vendu, appartient au client, pas à l'entreprise ». Et si vous êtes du même avis, la pétition est disponible en ligne.

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    4 min
  • Cosplay: quand nos héros de jeux vidéo prennent vie avec CutiePieSensei
    Jul 11 2025

    Que ce soit à Paris ou à Dakar, les cosplayers sont partout. Le cosplay, cette pratique où l’on incarne des héros fictifs, est devenu une opportunité aussi bien pour les gamers que les développeurs de jeux vidéo. J’en ai parlé avec l’une des stars du domaine, l'Américaine CutiePieSensei, cosplayeuse professionnelle et créatrice de contenus présente à la Japan Expo.

    Qu’est-ce qui peut bien pousser des adultes à porter des costumes de personnages fictifs ? Eh bien tout simplement l’amour et l’envie de rendre hommage à leurs héros préférés. Et si ça vous paraît « gênant », pensez aux fans de foot qui portent les maillots de leurs idoles, l’intention est la même !

    Le cosplay ou une ode à nos héros favoris

    Pour CutiePieSensei, dont le vrai nom est Jasmine, l’aventure a débuté lorsqu’elle a eu envie d'incarner le personnage de Korra dans La Légende de Korra. Adepte de jeux vidéo et de pop culture, l’Américaine a appris à coudre car c’était plus amusant et plus joli de réaliser ses propres costumes. Grâce à l’encouragement de ses amis impressionnés par la qualité de ses cosplays, elle se lance dans la création de contenus pour partager son art au plus grand nombre.

    Et heureusement qu’elle l’a fait car j’ai moi-même découvert CutiePieSensei sur Instagram avec son cosplay d’un personnage de jeux vidéo connu : Urbosa de The Legend of Zelda : Breath of the Wild. De la tête au pied, tout y est et c’est impressionnant de voir les personnages qu’on aime et avec lesquels on joue prendre vie de cette façon. C’est là que j’ai compris qu’on fait du cosplay pour soi et pour la communauté des fans.

    Joueuse, Jasmine l’est depuis toujours et a même travaillé en tant que concept artist senior pour Hi-Rez Studios, les développeurs de Smite, un jeu de bataille en ligne multijoueurs où l’on incarne des divinités. À l’époque, elle créait le design des dieux et s’assurait que leurs vêtements, armures et armes avaient du sens.

    Un sens du détail qui lui a permis de faciliter la tâche aux cosplayers de Smite et de trouver des idées pour réaliser ses propres cosplays. D’ailleurs, elle m’a appris que réaliser les costumes de personnages de jeu vidéo est plus compliqué que d’en créer pour des personnages de dessins animés, pour la simple et bonne raison que les designs dans les animes ont tendance à être simplifiés avec moins de détails pour faciliter leur animation.

    Le cosplay : une pratique prisée par le secteur du jeu vidéo

    CutiePieSensei est appelée par les créateurs de jeux vidéo pour faire vivre leurs personnages. À la Japan Expo, elle a incarné Magik, un personnage du jeu Marvel Rivals, mais sa collaboration la plus marquante a été de réaliser le cosplay de Senna, la première héroïne noire de League of Legends. En tant que femme noire, elle estime que les développeurs ont un rôle à jouer pour protéger les cosplayers noirs qui peuvent subir du racisme, car ils n’ont pas la couleur de peau de leur personnage. Selon elle, il faut que les marques travaillent avec des cosplayers de tous horizons pour envoyer un message clair : on peut tous et toutes devenir les héros qu’on aime.

    Évidemment, l’impact social a son importance, mais le cosplay est aussi l’opportunité de créer des ambassadeurs de marque. La pratique est devenue si populaire qu’on peut facilement obtenir de la viralité sur son contenu et même capter l’intérêt d’un nouveau public. C’est aussi pour ça que des événements comme la Gamescom, le plus grand salon de jeu vidéo d'Europe, misent sur des concours de cosplay.

    CutiePieSensei n'est pas seulement une cosplayeuse d'exception ; elle est la preuve éclatante qu'une passion peut devenir un véritable chemin de vie. Et avec sa marque de vêtements Fira X Wear inspirée par la pop culture, elle transforme le costume en déclaration de style à porter au quotidien.

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    5 min
  • Rematch: le jeu de football en ligne qui saura détrôner FIFA ?
    Jul 4 2025

    Cette semaine, on parle de football à l’occasion de la sortie du jeu REMATCH, le nouveau jeu en ligne de l'éditeur frnçais SLOCLAP à l'origine de Sifu.

    Je ne sais pas pour vous Julien, mais moi, je n’ai jamais aimé le foot. La dernière fois que j’ai joué au foot je devais être en école primaire mais j’ai touché le ballon à travers la manette en jouant à FIFA que vous devez connaître si vous ne vivez pas dans une grotte… Malheureusement, Fifa n’a pas réussi à me faire tenir la manette plus de 10 minutes. Mais là, avec Rematch, le nouveau jeu de football en ligne du studio français Sloclap, ça va peut-être changer.

    Sorti le 19 juin dernier sur Xbox, PC et PS5, Rematch semble être une révolution pour les amateurs et même des footballeurs professionnels. Avec déjà 3 millions de ventes, il se tient désormais dans la liste des concurrents potentiels de FIFA qui reste l’une des licences les plus vendues au monde. Et c’est vrai qu’il n’a pas beaucoup de concurrence. Si jamais vous pensez à EA FC 25, c’est tout simplement le successeur de FIFA donc la même licence. EA FC est donc véritablement le roi du foot, malgré quelques tentatives plutôt réussies comme le jeu Rocket League qui allie football et course de voiture pour se démarquer. Aujourd'hui c’est au tour de Rematch de tenter le coup, et il y arrive plutôt bien !

    En quoi Rematch est-il différent des autres ?

    J’ai testé pour vous Rematch, et c’est vrai qu’il en jette. D’abord visuellement, on a affaire à une direction artistique très soignée, colorée, vivante et vibrante avec des décors aussi bien réalistes, avec exemple un terrain de foot au milieu de décors ressemblant à des favelas brésiliens, que des décors fantaisistes, comme ce terrain qui nous transporte en toute simplicité dans l’espace. Et ça, c’est une originalité qu’on ne trouve pas dans EA FC25. Là où ces jeux poussent le réalisme avec un accent sur la compétition, Rematch nous rappelle qu’en fait le foot en ligne peut être amusant.

    J’ai beaucoup aimé les éléments de personnalisation du jeu, on peut customiser son joueur, avec des nuances de couleurs de peaux, de coiffures, de vêtements, et on peut aussi choisir de porter une prothèse au bras ou à la jambe, un détail que j’apprécie particulièrement. D’ailleurs la personnalisation de nos personnages n’est pas genrée, on peut les maquiller comme on veut et tout ce qui compte, c’est ce qu’il se passe sur le terrain !

    Qu’en est-il des mécaniques du jeu ?

    Il faut bien suivre le tutoriel pour arriver à prendre le jeu en main après quelques essais. L’un des gros points forts de Rematch selon moi, c’est aussi la perspective que l’on a des joueurs en jeu. Contrairement aux atres jeux où on les voit de loin comme si on était les dieux du foot qui contrôlent tout, là on a une vue très proche des personnages avec une vue de dos qui nous donne l’impression d’être sur le terrain et de jouer avec les autres. Car dans Rematch, on joue ensemble avec non pas 11 mais 3 ou 5 vrais joueurs !

    Les sensations de jeu dans Rematch sont fluides, engageantes et satisfaisantes sans les contraintes réalistes d’une vraie partie de foot. Pas d’arbitre, pas de carton jaune ou rouge. Juste de l’amusement sur le terrain. Il faut encore que j’apprenne à faire certains tours de passe-passe, mais jusque-là, Rematch est une réussite. Et je vous le dis en tant que personne qui n’aime le foot que quand c’est la coupe du monde.

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    3 min

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