Juillet 2024. J.D. Vance, futur vice-président de Donald Trump, s'en prend aux "femmes à chats sans enfant" qui dirigeraient selon lui le Parti démocrate. Cette sortie misogyne s'appuie sur un stéréotype qu'on croyait dépassé : la "crazy cat lady".

Mais d'où vient cette image de la femme célibataire, d'un certain âge, entourée de chats et soupçonnée d'être dérangée ? Comment ce cliché a-t-il évolué au fil du temps ? Et pourquoi dérange-t-il encore autant aujourd'hui ?

Dans cet épisode, on retrace l'histoire de ce stéréotype, du Moyen Âge où les femmes avec des chats étaient accusées de sorcellerie, jusqu'aux pseudo-études sur le "syndrome de la dame aux chats folle". On comprend aussi comment Internet et les réseaux sociaux ont transformé l'insulte en badge d'honneur, et pourquoi la "cat lady" moderne incarne une forme de résistance au patriarcat.

Car derrière ce stéréotype se cache une réalité : la stigmatisation des femmes qui choisissent des modèles de vie non-conformes, sans mari ni enfants.

Chroniques du sexisme ordinaire, c'est le podcast qui débusque le sexisme dans les moindres recoins avec pédagogie, humour et zéro culpabilité. Parce que les mots sont importants : nommer c'est dévoiler, et dévoiler c'est déjà agir.

Crédits :

Ecriture, voix, production : Marine-Pétroline, Olympe et Simone

Réalisation et montage : Alice Krief, Les Belles Fréquences

Mots-clés : sexisme, féminisme, stéréotypes, crazy cat lady, patriarcat, misogynie, célibat, autonomie des femmes, déconstruction, genre

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En août 2024, la mannequin Emily Ratajkowski se fait interpeller par un homme dans la rue de New York qui lui lance "Mets un t-shirt !" à cause de son décolleté. Une scène typique de slut-shaming, ce mécanisme de contrôle social qui juge et humilie les femmes sur leur apparence.

Dans cet épisode, on décortique le slut-shaming : d'où vient ce terme, comment il fonctionne et pourquoi il maintient les femmes dans un carcan moral. Des "Slut Walks" de 2011 aux réseaux sociaux d'aujourd'hui, en passant par Hélène de Troie et Marie Curie, on découvre comment cette double morale sexuelle traverse les époques. Entre vierge et putain, les femmes sont toujours "trop" ou "pas assez". Comment déconstruire ces mécanismes et reprendre le contrôle de nos corps et de notre sexualité ?

Chroniques du sexisme ordinaire, c'est un podcast de Marine-Pétroline Soichot qui débusque le sexisme avec pédagogie, humour et zéro culpabilité.

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Crédits :

Écriture, voix, prodution : Marine-Pétroline Soichot, Olympe&Simone

Montage-Mixage : Alice Krief, Les belles fréquences

Mots-clés

slut-shaming, sexisme, double morale sexuelle, patriarcat, contrôle social, culture du viol, liberté sexuelle, féminisme, stigmatisation, respectabilité

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Qui sont les incels ? Ce terme, contraction de "célibataires involontaires", désigne des communautés en ligne d'hommes qui développent une idéologie misogyne et fataliste pouvant mener jusqu'au terrorisme.

Dans cet épisode, on retrace l'évolution du terme incel, de sa création bienveillante par une étudiante canadienne en 1997 à sa récupération par des mouvances extrémistes. De la théorie de l'hypergamie aux classifications entre "Chads" et "Stacys", on décrypte ce mouvement, comment ces hommes en arrivent-ils à considérer le sexe comme un dû et les différents niveaux de violence chez les incels. Et surtout, on se demande comment réagir face à cette mouvance qui a déjà causé plusieurs attentats dans le monde.

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Montage, mixage : Alice Krief, Les belles fréquences

Mots-clés :

incels, misogynie, masculinisme, radicalisation masculine, terrorisme, sexisme, violence masculine, extrémisme, idéologie antiféministe, célibat involontaire

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C'est quoi le porno chic ? Cette tendance publicitaire née dans les années 90 a révolutionné les codes de la communication en utilisant des références pornographiques pour vendre des produits de luxe.

Dans cet épisode, on revient sur les origines du porno chic, de Tom Ford chez Gucci aux campagnes provocantes de Dolce & Gabbana. Comment cette esthétique transgressive s'est-elle imposée dans la publicité ? Pourquoi ces images renforcent-elles la culture du viol et l'objectification des femmes ? On décrypte les codes de cette tendance qui, après un essoufflement, fait son retour sous des formes plus subtiles mais toujours problématiques.

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Écriture, voix, production : Marine-Pétroline Soichot, Olympe&Simone

Montage, mixage : Alice Krief, Les belles fréquences

Mots-clés :

porno chic, publicité sexiste, objectification, culture du viol, transgression publicitaire, hypersexualisation, Tom Ford, Gucci, domination masculine, codes pornographiques

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C'est quoi la récré ? Un joyeux bazar d'enfants qui courent dans tous les sens ? Pas tant que ça. La cour de récréation est une micro-société très codifiée où se reproduisent les inégalités de genre dès le plus jeune âge. Au centre, les garçons occupent l'espace avec le foot. En périphérie, les filles et les garçons non-conformes se contentent des espaces laissés libres.

Cette séparation genrée influence durablement la construction identitaire des enfants et perpétue les stéréotypes sexistes. Alors, faut-il laisser faire ou repenser l'organisation de ces espaces pour plus d'égalité ? On se pose la question dans cet épisode.

Cet été (re)découvrez des épisodes phare des Chroniques du sexisme ordinaire et on se retrouve à la rentrée de débusquer le sexisme dans les moindres recoins avec des épisodes inédits. Bel été :-)

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👉 Consulte les références citées dans l’épisode :

• Julie Delalande « La cour de récré expliquée aux parents » Edition L. Audibert, 2003
• Edith Maréjouls « Mixité, égalité et genre dans les espaces du loisir des jeunes : pertinence d’un paradigme féministe » Thèse de doctorat en géographie, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, 2014
• Cécile Bouanchaud « Dans les cours de récréation, les filles sont invisibilisées » Le Monde, 16/09/2018
• Emmanuelle Gille « La cour de récréation à l’épreuve du genre au collège » GéoConfluence, 21/01/2021
• Monnard Muriel (2016), « Occuper et prendre place : une lecture des rapports de pouvoir dans la cour de récréation », Espaces et sociétés, 2016/3 (n° 166), p. 127-145.
• Catherine Monot « Petites filles d’aujourd’hui. Apprentissage de la féminité » Editions Autrement, 2008

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Marie-Antoinette : reine fantasmée, adulée, diffamée et guillotinée. Mais son procès révolutionnaire était-il vraiment juste ? Derrière la condamnation de "l'Autrichienne" se cache en réalité le procès des femmes qui ne restent pas à leur place.

Dans cet épisode, on décrypte comment Marie-Antoinette est devenue le bouc émissaire parfait de la Révolution française. Femme-objet mariée à 14 ans pour sceller une alliance, reine sans pouvoir réel, étrangère suspecte... Trois accusations majeures pèsent sur elle : la trahison, la dépense excessive et l'immoralité sexuelle. De Marie-Antoinette aux influenceuses harcelées aujourd'hui, les méthodes pour faire taire les femmes restent les mêmes.

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👉 Consulte les références citées dans l’épisode :

Un podcast : Femmes coupables, épisode 3 « Marie Antoinette, le procès d’une reine » (2023)

Deux livres : « Guillotinnées » de Cécile Berly (2023) et « Juger la reine » d’Emmanuel de Waresquiel (2016)

Un documentaire : « Ils ont jugés la reine » Arte (2019)

Une mini série sur YouTube : Selfihistorique, saison 1

Mots-clés : Marie-Antoinette, sexisme, misogynie, révolution française, xénophobie, patriarcat, femmes politiques, procès, slut shaming, déconstruction féministe

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Clotilde, Brunehilde, Emma de France... Ces reines, vous les connaissez ? Probablement pas. Pourtant elles ont régné sur le royaume des Francs pendant des décennies.

Alors pourquoi la France n'a-t-elle jamais eu de "vraies" reines comme l'Angleterre avec Elisabeth II ou Victoria ? La réponse tient en trois mots : la loi salique.

Cette loi du 6ème siècle, qui parlait à l'origine de vol de cochons, sera détournée au 14ème siècle pour exclure définitivement les femmes de la succession au trône. Une manipulation juridique pour servir les intérêts de quelques hommes assoiffés de pouvoir.

Avec Fanny Cohen-Moreau, on retrace l'histoire de cette loi qui a participé à exclure durablement les femmes du pouvoir politique.

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👉 Ecoute Passion médiévistes https://passionmedievistes.fr/

👉 Consulte les références citées dans l’épisode :

Fanny Cohen-Moreau « La loi salique avec Magali Coumert » Podcast Passion médiéviste , 2021

Eliane Viennot « La France, les femmes et le pouvoir (T1) : l'invention de la loi salique » Edition Perrin, 2006

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En 1998, le Viagra révolutionnait le traitement des troubles érectiles masculins. Cette même année, on découvrait enfin l'anatomie précise du clitoris. Coïncidence ? En 2013, une étude révélait que cette même molécule pourrait soulager les règles douloureuses. Mais l'essai clinique a été stoppé faute de budget, le sujet n'étant pas jugé assez "important" en santé publique.

Dans cet épisode on explore le sexisme dans la santé et en particulier dans les tests cliniques des nouveaux médicaments. Pourquoi les femmes sont-elles exclues des essais médicamenteux ? Comment le corps masculin est-il devenu la norme par défaut en médecine ? Et si les règles douloureuses touchent la moitié de la population, pourquoi si peu de recherches ?

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Mots clés : Sexisme médical, Biais pharmaceutique, Santé féminine, Essais cliniques, Discrimination scientifique, Règles douloureuses, Recherche médicale, Patriarcat scientifique, Inégalités santé, Invisibilité féminine

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